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An de grasce 1462

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Message par andaine Mar 21 Oct 2014 - 16:03

15/10/1462 Le Roy est mort

Paris (AAP) - Le Roy est mort, vive le Roy.

Sa Majesté Jean III, Roy de France, est passée de vie à trépas aux premières lueurs de l'aube du XIIe jour d'octobre MCDLXII. Charlemagne de Castelmaure-Frayner, prince de France, comte de Mantes, duc du Nivernais & de Bolchen, vicomte de Chastellux & de Baudricourt, baron de Chablis, de Laignes & de Thuillières, en sa qualité de Grand Chambellan de France, a annoncé ce matin la funeste nouvelle .

Un grand deuil de six jours, qui durera jusqu’au 19 octobre inclus, est déclaré, imposant des tenues modestes aux hommes et femmes. Les couleurs de rigueur seront le noir et le blanc ,et il sera de bon ton de s’abstenir de porter bijoux et parures clinquantes. Aucune cérémonie n’aura lieu pendant cette période. Épées et blasons devront également porter le deuil en mémoire du souverain disparu .

Sa Majesté est décédé des suites d’une maladie qu’il aurait contracté, semble-t-il lors d’une cérémonie des écrouelles à Paris. Les médecins de sa majesté avaient diagnostiqué une phtisie . Fidèle à sa devise "Cetzes ne cède", le Roy a lutté vaillamment . Mais, après quelques signes d’amélioration le mal l’a finalement emporté. Le Roy s'est éteint à son hôtel particulier de Toulouse .Sa Majesté n’était pas seule et était entourée de ses proches, de certains membres de sa Cour et de ses médecins, et Son Altesse Lexhor d'Amahir assurera la régence.

La dépouille du Roy de France sera inhumée le 23 octobre, à Saint-Denis comme il est d'usage. Mais une cérémonie aura lieu en la cathédrale de Toulouse, où seront menés le cœur & les entrailles de Sa Majesté. La ville rose , en ces jours d'octobre de l'an de grâce 1462, se pare de noir et pleure celui qui fut aussi comte de Toulouse durant une longue période.

«Rien n’est plus certain que la mort, ni plus incertain que l’heure d’icelle »

Kachina de Fragon, pour l'AAP

Sources : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2120794&start=105
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2210186&highlight=
Remerciements au Grand Chambellan de France pour ses informations.
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Message par andaine Sam 22 Nov 2014 - 18:00

16/10/1462 La soule c'est maintenant !


Paris (AAP) - Après le dernier volet « anniversaire » sur la Soule, l'AAP revient sur l'actualité de ce sport et vous annonce les dernières actualités.

La Soule aura bientôt un nouvel oriflamme officiel qui permettra dans un premier temps de communiquer sur l'organisation de la soule royale, puis à terme d’être reconnue officiellement à travers le monde. En effet, la structure française de la Soule travaille aujourd'hui à rassembler les organisations étrangères pour rassembler les amoureux de ce sport et monter des projets communs. Les discussions avec les régions germanophones ont déjà amené plusieurs unions qui devraient s'officialiser sous peu.

Comme nous l'avions déjà expliqué dans un précédent article, les mutations de la soule sont structurelles mais aussi réglementaires avec l'avènement des équipes « libres ». En effet, elles avaient auparavant pour obligation d'être issues d'un même village ou d'une région très précise. Il est possible aujourd'hui de créer des équipes hétéroclites représentant un clan, une famille, une province, une institution ou même un simple groupuscule. Ces équipes seront officielles puisqu'elles jouiront d'un classement et seront notées comme les autres. D'ailleurs, la Soule, étant en plein recrutement d'arbitres, offre des points bonus aux équipes qui lui enverront de nouveaux candidats, car comme dit le sieur Galeazzo, un des piliers actuel de la Soule, « pas d'arbitre, pas de match ! »

Enfin, petit rappel en ce qui concerne les compétitions et les dates, la Ligue de soule royale (LSR) vient de débuter avec le match opposant Castillon à Toul. Les organisateurs espèrent qu'ils verront un public nombreux se presser pour admirer le spectacle et supporter les valeureux joueurs.

Quant à la Coupe de soule royale (CSR), elle verra le retour de la très célèbre équipe de Lectoure ainsi que l'arrivée d'équipes connues aussi mais hors de nos frontières : les Lions d'Ingoldstat et les Dragons Rouges de Tortosa en Catalogne. Les inscriptions sont à présent closes et la Coupe débutera le 6 octobre. Donc préparez vos affaires, achetez vos billets et rejoignez vite la plus grande compétition de soule du monde !

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L'oisillon, pour l'AAP[/url]
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Message par andaine Sam 22 Nov 2014 - 18:01

31/10/1462 Entretien avec Didier.de.Sars, candiat aux royales.

Paris - L'AAP - Entretien avec Didier.de.sars, candidat aux Royales.

Kachina de Fragon - Bonjour messire. Nous n’ennuierons pas les lecteurs par de longs préliminaires. Vous êtes prétendant à la Couronne de France. Les habitants du royaume souhaitent tout savoir de vous. Contentons-les, voulez-vous ?
Didier.de.sars - Bonjour, je vais essayer de vous répondre de manière rapide pour ne pas aussi monopoliser votre temps !

K - Vous avez 37 ans, êtes originaire de Savoie et vivez actuellement en Guyenne. Quelle est votre principale qualité et votre principal défaut ?
DdS - Je suis tenace et je suis rancunier.

K - Tout d’abord, votre prédécesseur, feue sa Majesté Jean de Cetzes fut-Elle, d’après vous, un bon ou mauvais Roy ? Et pourquoi ?
DdS - Pour moi un Roy moyen, pas dans les plus mauvais mais sûrement pas un Roy extraordinaire, et le pourquoi ! simplement par son manque de prise de responsabilité et ses copinages importants.

K - Serez-vous homme de paix ou de guerre ?
DdS - Difficile réponse pour un soldat ! Et bien un homme de paix mais qui n'hésitera pas à répondre à toutes agressions.

K - Serez-vous proche de votre peuple ? Vous verra-t-on parfois en visite dans les provinces, ou ripailler dans les auberges locales ?
DdS - Alors oui, c'est le peuple qui représente la vraie France, et je pense qu'aller à sa rencontre est la moindre des choses.

K - Quelle sera votre toute première action dès que la couronne ceindra votre front ?
DdS - Prier le Très Haut pour qu'il m'aide à suivre le bon chemin.

K - Citez-moi trois réformes que vous envisagez !
DdS - Nous plions depuis des temps sous les reformes, je ne pense à aucune actuellement, mais bien sûr s'il y avait nécessité, ça se discuterait au gouvernement.

K - Quels sont vos liens avec la religion ?
DdS - Je suis un bon croyant, et je ne risque pas de changer.

K - Que ferez-vous pour vaincre ce fléau qui grandit jour après jour dans le royaume ? Je veux parler de l’ennui.
DdS – L'ennui ! Ah, ça, c'est le travail des tribuns ! Mais un fait est que si de l' aide peut leur être faite ils pourront compter sur moi.

K - Imposerez-vous de nouvelles coutumes ?
DdS - Que nenni, il y en a déjà assez...

K- En quoi estimez-vous que vous feriez un bon Roy, un Roy meilleur que les autres ?
DdS - Ah ça, on ne pourra le dire qu'à la fin du règne.

K - Avez-vous une devise et laquelle ?
DdS - Je dirais : celui qui ne fait rien ne risque pas grand, mais celui qui ose se lever, lui, fera de grandes choses.

K- Juste comme ça, si vous étiez un animal, lequel seriez-vous ?
DdS - Un ours.

K- Une couleur ?
DdS – Le blanc.

K - Une saison ?
DdS - Le printemps.

K - En vous remerciant, je vous laisse conclure, à vous le mot de la fin.
DdS - Le mot de la fin !! et bien commençons déjà avant de parler de fin !

Entretien recueilli par Kachina de Fragon pour l'AAP
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Message par andaine Sam 22 Nov 2014 - 18:02

31/10/1462 Entretien avec Namaycush, candidat aux royales

Paris - l 'AAP - Entretien avec Namaycush, candidat aux Royales

Kachina - Bonjour Messire. Nous n’ennuierons pas les lecteurs par de longs préliminaires. Vous êtes prétendant à la couronne de France. Vos potentiels électeurs souhaitent tout savoir de vous. Contentons-les, voulez-vous ?
Namaycush - Sourit* Je crois qu’ils en connaissent déjà pas mal. Soit, allons-y.

K- Tout d’abord, votre prédécesseur, feu Sa Majesté Jean de Cetzes fut-il, d’après vous, un bon ou mauvais roy ? Et pourquoi ?
N - J’ai aimé et servi une Reine et un Roi, combattu deux Rois et une Reine, servi et respecté Jean de Cetzes. Parce qu’il a eu l’intelligence de ne pas me faire la guerre et de trouver un poste à un vieil officier.

K - Serez-vous homme de paix ou de guerre ?
N - Pour devenir homme de paix, il faut être homme de guerre d’abord. Afin d’inspirer le respect et imposer la paix. Mais ne nous leurrons pas, des guerres il y en aura toujours. Et là, vaut mieux avoir en commandement quelqu’un qui connaisse le sujet.

K - Serez-vous proche de votre peuple ? Vous verra-t-on parfois en visite dans les provinces, ou ripailler dans les auberges locales ?
N - Je suis officier de carrière et de cambrousse. Je vis dans un camp militaire qui a dû quasiment faire tout le tour de France et d’Empire. Je suis un nomade et n’ai pas l’intention de m’enfermer dans quelque bâtiment que ce soit.

K - Quelle sera votre toute première action dès que la couronne ceindra votre front ?
N - Je saluerai la France par l’écrit, précisant que je suis là pour la servir et non l’asservir et surtout la protéger, faisant preuve de bon sens pour savoir donner la chance en déclarant une amnistie générale dans toutes les cours dépendant de l'autorité directe du Roi.


K - Citez-moi trois réformes que vous envisagez !
N - Au niveau de la Connétablie, scinder l’Amirauté et la Connétablie. Ainsi faire de l’Amirauté un grand office. A noter qu’il peut être marchand et militaire, tant les deux sont souvent liés.

Au niveau de la Pairie, dans un souci de cohésion représentative de la nation, qu’elle se compose d’un Pair par province, au bénéfice d’un fief de Haut-rang lié non pas à la personne, mais à la fonction. Hors Domaine Royal, que ces terres soit attribuées par la volonté du régnant local et du souverain. Ce titre ne serait plus distribué ad vitam.

Et… ne souriez pas de suite, les archives royales. Les archives sont la mémoire de notre temps. Elles sont notre patrimoine et laissent nos noms dans l’histoire, que l’on soit bourgmestre, capitaine, duc, comte, roi…
Le curieux de nature que je suis, s’y est penché et s’est étonné de n’y voir quasi qu’une personne active dans cet amas de vélins, de poussière et de passé.
Donc je tiens à développer les équipes d’archivistes.

K - Quels sont vos liens avec la religion ?
N - Je suis aristotélicien de Rome. Je le revendique. Fervent croyant, piètre pratiquant.
Tolérant envers les autres religions. Tant qu’elles n’empiètent pas sur la mienne.
Maintenant aristotélicien de Rome ne veut pas dire laquais des princes de l’Église non plus.

K - Que ferez-vous pour vaincre ce fléau qui grandit jour après jour dans le royaume ? Je veux parler de l’ennui.
N - L’ennui ou la lassitude d’un système devenu archaïque, voudriez-vous dire plutôt. Pour répondre à votre question directement, favoriser l’esprit d’initiative, que ce soit commercial, militaire, religieux.
Soutenir financièrement les bonnes idées.

K - Imposerez-vous de nouvelles coutumes à vos sujets ?
N - L’us et la coutume. Oui, au niveau de la justice. J’avais déjà proposé au roi Jean un changement dans l’application des peines. Ce jour, Général de France, je commande le corps expéditionnaire qui a pour domaine de compétence d’intervenir hors frontière, à la frontière et en cas de rebellions.

Ce corps vaillant est, en conflit, un ogre en vies humaines, tandis que les cours de justice sont engorgées souvent pour des peccadilles.
D’autre part, je reste persuadé qu’en tout homme, même le pire, réside une bonne volonté à savoir utiliser à bon escient.

Aussi, au vu des coutumiers, j’espère promouvoir le choix de la peine, à savoir que chaque condamné puisse choisir de servir dans ce corps, en durée à proportion de la gravité de l’acte commis, et ainsi que toute poursuite à son encontre soit abandonnée après son temps de service.

K - En quoi estimez-vous que vous feriez un bon roi, un roi meilleur que les autres ?
N - Parce que je fais toujours ce que je dis, je suis pugnace et endurant.

K - Avez-vous une devise et laquelle ?
N - « Memento Mori ». Elle s’applique tout aussi bien à moi qu’à mes ennemis.

K - Ferez-vous du Royaume un pays riche ou un pays heureux ?
N - Un pays heureux est un pays riche.


K - Votre principale qualité
N - La franchise.

K - Votre principal défaut.
N - L’entêtement. Si c’est un défaut.


K Si vous étiez un animal , lequel seriez-vous ?
N - Le lynx pour son indépendance.

K - Une couleur ?
N - Rouge, Carmin.

K - Une saison ?
N - Automne, couleur feue, riche de récolte.


K - Quel est votre âge ?
N - Je suis au début de l’automne de ma vie.


K - Quel est votre comté d'origine ?
N - Père de Gascogne, fils de France.

K - Celui où vous vivez à l'heure actuelle ?
N - Mon camp militaire, France.


K - Je vous laisse le mot de la fin ?
N - Élection intéressante, tant les candidats sont d’horizons différents.

Nous avons la représentante du DR, Alizarine.
La représentante du Royalisme et son système tentaculaire, Princesselaure.
L’héritière du Clan, digne successeur d’Eusaias, de Jean de Cetzes.
Celui qu’on aime pour ses interventions imprévues, donnant un souffle de bonne humeur à tout le monde, Didier.de.Sars.
Le doux poète, Dimaro.
Le poulain de l’Église, Alexandre Olund.
Et le féodal, Namaycush.

Aucun n’est ennemi de l’autre dans cette affaire.

Propos recueillis par Kachina de Fragon pour l'AAP
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Message par andaine Sam 22 Nov 2014 - 18:02

01/11/1462 Entretien avec Alexandre Olund, candidat aux Royales

AAP - Bonjour Messire. Tout d'abord, pourriez-vous vous présenter et parler rapidement de votre parcours à nos lecteurs ?

Alexandre Olund (Alexandre908) - Je le puis. J'ai grandi en Bourgogne où j'ai fait mes armes. J'y ai manié plusieurs instruments nécessaires à la compréhension d'un Royaume et de son Fonctionnement. J'y ai été soldat, croisé dans les Sainctes Armées avant de débuter la politique, tout d'abord comme Bourgmestre puis comme Conseiller Ducal où j'ai été reconnu pour mes qualités d'économiste. Après plusieurs mandats de Commissaire au Commerce, j'ai naturellement tendu à vouloir faire avancer plus encore mon Duché en me portant à sa tête. Destin, ou hasard des choses, c'est dans le même temps que Feu Eusaias a été porté à la tête de la France et à commencer à s'opposer à l'Eglyse. Mon programme avait donc cette ligne de conduite de ne point prêter allégeance au Roy, mais de travailler à le ramener à la raison et à la Foy Véritable. Nous nous trouvons donc à présent en Janvier 1461, où j'ai été élu Duc, renversé par Eusaias. Les Sainctes Armées sont entrées sous ma demande en France, en Bourgogne où elles venaient défendre la Foy. Suite à cela j'ai quitté la Bourgogne dans les mois qui suivirent, j'ai agi pour le Roy Nicolas 1er en tant qu'Intendant aux finances et Chef du Cabinet des Finances de France, poste que j'ai occupé jusqu'en Mars 1462.

AAP - En quoi estimez-vous que vous feriez un bon roi, un roi meilleur que les autres ?

Alexandre - J'estime qu'il est grand temps que la France ait un Roy digne de ses attentes. Le temps où Paris était le lieu de « culte » pour quelques favoris défendant coûte que coûte un pouvoir éphémère est révolu. Ce dont la France a besoin actuellement, c'est de travail, de mérite. Il n'est plus temps de placer quelques amis, électeurs, à des postes importants mais bien ceux qui doivent y travailler, ceux qui en ont les compétences, l'envie, la motivation. Il est temps que les Feudataires aient l'attention qu'ils méritent.

C'est parce que je mènerai chacun de mes combats jusqu'au bout, chacune de mes convictions à son apogée, parce que je ne me laisserai point arrêter par quelques obstacles imaginaires que j'estime estre le Roy dont a besoin la France !

AAP - Quel bilan tirez-vous des règnes précédents ?

Alexandre - Les règnes précédents ont tous trois points communs. Des réformes continues de chaque office, de la grande charte de France et l'absence du Sacre pour le Roy.

Il est grand temps d'arrêter de penser qu'un Roy doit passer son temps à bousculer ce qui a été fait ou non, qu'il doit laisser son nom dans l'histoire en l'inscrivant sur une Loy. C'est une aberration. Il est temps d'arrêter d'appuyer des décisions en changeant la Loy après coup. Eusaias a fait ainsi en retirant de la Grande Charte chaque passage faisant référence à l'Eglyse Aristotélicienne Romaine, Jean à fait ainsi en ajoutant un passage sur la mise sous tutelle des provinces. Et surtout, il est temps d'arrêter de penser que la France doit être séparée de son aspect religieux. La France est historiquement un Royaume Aristotélicien. Il convient au Roy de guider et protéger le peuple durant sa vie terrestre. Mais il convient à l'Eglyse d'êstre là afin de veiller sur les âmes de ceux qui viendront à nous quitter. Si l'un et l'autre ne doivent interférer dans le travail du voisin, l'un et l'autre se doivent d'avancer sur un bloc commun.

AAP - Quelle sera votre première action une fois élu ? Quelles sont les principales réformes que vous comptez entreprendre ?

Alexandre -La première action sera un audit complet des Institutions Royales. Le but avoué étant de s'assurer que chacun est à la place qui convient. Que nul n'est là pour le titre de la fonction. De savoir ce qui est, ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas afin d'en tirer les leçons qui permettront les réformes futures. Ces réformes parlons-en. Il apparaît important de terminer un travail qui avait été débuté mais point mené à son terme, il s'agit là de la réforme de la connétablie. Cet organe représente la défense du Royaume, sa sécurité. Il faut redynamiser cet office, le rendre attractif et moins froid. La Connétablie n'est pas simplement un organe administratif gérant les armées de la Couronne, c'est un lien unissant chaque soldat, il doit en résulter une confiance commune, des discussions. Je n'oublie pas non plus les provinces vassales et leurs craintes concernant la Loy mentionnée plus tôt, concernant la mise sous tutelle. Cet article de la Grande Charte, extrême, est dangereux pour nostre Royaume, c'est une épée de Damoclès que nos provinces ont à craindre. Par le passé, les provinces ont pu mettre en place des régences, acceptées par le Roy, mais jamais n'ont-elles eu à craindre que la Couronne prenne le pouvoir et décide d'elle-même la politique d'une province vassale.

AAP - Quelles relations souhaitez-vous entretenir avec l’Église aristotélicienne de Rome ?

Alexandre - Il n'est pas un secret, je suis vassal des états pontificaux depuis la croisade entre la France et Rome. À mes yeux, l'Eglyse n'aurait jamais dû perdre la place qu'elle avait auprès de la Couronne. Le Roy sera sacré, un travail quant à un nouveau Concordat Royal mis en place. La charge de Grand Aumônier pourvue. La France est Aristotélicienne, vouloir la Laïciser est une aberration qui n'a d'écho que dans certains cas. Les Pairs se doivent toujours d'êstre baptisés, les nobles, mariés selon le Rite Aristolicien Romain. Aussi ne suis-je point pour la demi-mesure.

AAP - Quelles relations souhaitez-vous entretenir avec les souverains voisins ? (Grand duché de Bretagne, Saint-Empire Romain, Royaumes d'Angleterre, d'Irlande, royaumes hispaniques...)

Alexandre - Si la question est, ai-je vocation à guerroyer, la réponse est non. Je souhaite entretenir des relations stables et courtoises avec nos voisins. Il semble évident que nous avons tout à y gagner. Relations commerciales, lutte commune contre la piraterie, contre les Hordes Brigandes.

AAP - Quelles relations souhaitez-vous entretenir avec les duchés et comtés dont l'indépendance n'est pas reconnue par la couronne ? (Artois, Anjou)

Alexandre - Je souhaite rétablir le dialogue avec ces provinces. Les écouter, les comprendre. J'ai ce fol espoir que celui qu'un jour, peut-être pas demain, peut-être pas dans deux mois, mais qu'un jour ces provinces reviennent auprès de la Couronne, dans ce grand Royaume qu'est la France. Qu'un jour, je reçoive serment d'un régnant Artésien, Angevins. Ce sera un travail long, qui demandera de la patience, de l'attention. Mais qui se doit d'être mené.

AAP - Quels sont votre sentiment et vos projets relatifs à l'actualité berrichonne ?

Alexandre - Ah ! Voilà un sujet plutôt épineux. Actuellement en voyage, j'ai pu discuter avec les Berrichons, force est de constater que la tension est palpable à Bourges. Selon moi, le Berry à suffisamment souffert. Car ce qu'il faut se rappeler, c'est que le premier tributaire de la régence, c'est le peuple. Et que le meilleur moyen d'accentuer les griefs de ce peuple pour la Couronne, c'est de continuer à l'opprimer. Selon moi, il est temps de laisser un gouvernement Berrichon prendre la place, il est temps de rapatrier les Armées Royales dans le Domaine des Roys. Oui, le Berry sera observé durant les prochains mois, car c'est à présent à lui de montrer qu'il est digne de confiance, qu'il apprend de ses erreurs.

AAP - Ces événements concernèrent en partie la menace de l'Alliance Fatum ou encore de la Compagnie du Renard, mais d'autres entités hostiles à la France sont accueillies dans des terres indépendantes sus-citées. Là encore, quels sont à ce propos votre sentiment et vos projets ?

Alexandre - Selon moi, il faut là travailler en collaboration avec les autorités locales afin d'éradiquer cette menace. Car c'est une menace pour les citoyens de la province qui les accueille, pour les provinces environnantes, mais aussi pour l'ensemble du Royaume de France. De quelle manière faudra-t-il traiter cela ? Je crains que ce soit une question à laquelle il s'expose une multitude de solutions à proposer au cas par cas. Embargo, armées aux frontières ? J'espère trouver une solution pacifique et diplomatique à ces menaces, cependant, je ne laisserai pas mon peuple en proie à la peur et au doute si des discussions ne pouvaient aboutir. Aussi s'il fallait régler cela par la voie des armes, je le ferai.

AAP - Quelle sera votre politique maritime, diplomatiquement, militairement et en matière de sécurité ?

Alexandre - La France a ces derniers mois développé la partie militaire de sa flotte, menant la construction de navire afin de pouvoir se défendre sans avoir d'incertitude quant à la disponibilité des navires à sa disposition. En effet, il y a un an encore, l'ensemble de la Flotte Française se chiffrait à zéro, l'ensemble des navires appartenant à leurs capitaines qui les mettaient à disposition du Royaume. À mon sens, il faut continuer en ce sens, afin d'assurer à la France une protection contre les menaces maritimes. De sécuriser les routes commerciales, de plaisance en collaboration avec nos alliés outre manche ainsi que de l'ensemble de nos voisins frontaliers.

AAP - Comment décririez-vous votre équipe de campagne ? Quels sont vos soutiens ?

Alexandre - Lorsque j'ai commencé cette campagne, j'ai voulu une équipe issue de l'ensemble des Duchés et Comtés de France, de l'ensemble des institutions Royales et des différentes castes de France. Ainsi puis-je compter dans mes soutiens des Régnants et anciens Régnants tels qu'Icie de Plantagenet, Ulrika Von Stern, Gade de Veynel, des militaires et anciens militaires tels que Lucie de Castelleo, chevalier de France, Etienne de Vignolles, soldat de l'Ost Royal. Sans pouvoir considérer ce dernier comme un soutien à part entière, il a su me conseiller, m'éclairer concernant la Foy, Son Eminence Arnaut d'Azzayes, Cardinal Inquisiteur. Mais aussi des membres d'institutions Royales tels qu'Elianor de Vergy, Mheil, Hersent, mais aussi des anonymes, des gens du peuple. La liste est bien trop longue pour tous les citer. Cependant, ils ont su m'apporter les éléments manquants à ma campagne, ces connaissances, ces détails sans lesquels je n'aurais eu l'aisance à me porter au devant du peuple.

AAP - Un dernier mot à nos lecteurs ?

Alexandre - L'important n'est pas l'affection que vous portez à un candidat, l'important n'est pas les promesses qu'il vous fera. L'important est l'ensemble des idées qu'il véhicule, qu'il porte. Rappelez-vous que vous élisez vostre représentant. Celui qui vous défendra ou non, vous mènera ou non à l'affrontement avec vos voisins. Alors votez en vostre âme et conscience, votez bien, car c'est vostre futur que vous choisissez.

AAP - Je vous remercie.



Entretien recueilli par Aslik, pour l'AAP
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Message par andaine Sam 22 Nov 2014 - 18:03

01/11/1462 Entretien avec Laure de Troy, candidate aux Royales

AAP - Bonjour Dame. Tout d'abord, pourriez-vous vous présenter et parler rapidement de votre parcours à nos lecteurs ?

Laure de Troy (Princesselaure) - Bonjour à vous Lecteurs de l’AAP. Je suis Laure de Troy d’Orsenac, duchesse de Souvgny & de Riom, baronne d’Ischia, de Creil et de Dienne, dame de Chamalières et prétendante à la Couronne de France ! Je suis l’épouse de Lanfeust de Troy, mère comblée de cinq beaux enfants, je vis principalement en Auvergne mais également en Touraine où j’ai une de mes filles. Voilà pour la présentation rapide.

Concernant ma carrière, j’ai beaucoup œuvré en Bourbonnais-Auvergne en tant que conseillère municipale, puis maire à plusieurs reprises à Polignac et Clermont, conseillère ducale à divers postes économiques et juridiques avant de devenir duchesse par trois fois. J’ai œuvré également au conseil de régence de Toulouse lors de sa découverte, puis dernièrement au conseil de régence du Berry. Au niveau royal, j’ai occupé un temps une fonction dans la Chambre du Roy et il est à noter qu’il s’agit de ma seconde candidature au trône de France.

AAP - En quoi estimez-vous que vous feriez une bonne reine, une reine meilleure que les autres ?

LdT - Je peux vous dire ce qu’est une bonne reyne à mes yeux. Pour moi, une reyne se comporte telle une mère avec son Royaume, lui montre le chemin qu’il faut prendre, le faire grandir & prendre soin qu’il ne chute pas. Telle est sa mission, telle pourrait être la mienne ! Je veux être la Souveraine d’un peuple, allant du simple paysan au puissant seigneur, la reyne d’un peuple uni et soudé dans sa diversité culturelle, politique, économique et même linguistique telle une mosaïque dont j’en serai le mortier! Je ne veux pas être un modèle culturel à suivre pour être un Françoys parfait mais juste quelqu'un en qui tout le monde peut retrouver une part de sa propre identité.

C’est fière de mes intentions, forte de mon expérience et par amour pour mon Royaume, que depuis de nombreuses années, je suis parvenue à monter une à une les marches de la société, de boulangère à meunière, de mairesse à membres du conseil, de duchesse à militaire, de voyageuse à matelot... Je connais, j'ai conscience de l'importance et je respecte le travail de chacun, accessible autant pour le paysan que pour le noble.
Je peux assurer que je ferai un bonne monarque parce que je suivrai et défendrai mes valeurs, celles qui m’ont toujours guidé dans ma vie de femme et dans ma vie de femme publique !

De là à dire que je serai meilleure que les autres, je ne le peux pas… C’est au peuple d’en décider ! J’ai des idées, des valeurs, une conception du rôle du monarque, que je présente au peuple… Le peuple me suivra ou non… Mais qui suis-je pour dire que je suis au-dessus de mes concurrents ? Qui suis-je pour en juger ? Le candidat propose et le peuple de France dispose !

AAP - Quel bilan tirez-vous des règnes précédents ?

LdT - Dans chaque règne, il y a eu du bon et du moins bon comme dans le mien je suppose s’il m’est permis de vivre cette expérience ! Des roys & des reynes, des omniprésents et des fantômes, des sanguinaires et des diplomates, de grands projets ont pu voir le jour et de grands bouleversements aussi. Le précédent règne, celui du Roy Jean a vu naître moult réformes, des projets, sur lesquels nous pourrons porter un jugement que dans bien des mois, des années, voire des siècles. Mais une chose est sûre pour moi à cette heure, je me tourne vers le futur et non pas vers le passé, pour ce que peut devenir notre Royaume et non pas ce qu'il aurait pu être.

AAP - Quelle sera votre première action une fois élue ? Quelles sont les principales réformes que vous comptez entreprendre ?

LdT - Première action une fois élue ? Embrasser mon époux, mon soutien de tous les jours, empaqueter mes effets et prendre la direction du Louvre ! Ensuite, la toute première entreprise sera, le rapprochement de la reyne avec le peuple, il faut redorer la couronne et lui donner un nouveau souffle. Notre voyage royal devra s’organiser rapidement. En parallèle, une table ronde s'organisera avec les différents protagonistes des Institutions royales pour savoir où sont les manquements, écouter les doléances, les menaces… La mission principale ! Les autres projets suivront !

AAP - Quelle importance souhaitez-vous donner exactement aux feudataires dans la politique royale ? Projetez-vous de réformer la Curia et/ou ses membres ?

LdT - Les feudataires et le monarque sont liés par le lien vassalique, j’entends le conforter, ils pourront compter sur moi comme je souhaite pouvoir compter sur eux en tout moment. Ensuite, avec la volonté de la Cour royale, ils auront un symbole différent, ce doit être les feudataires, les piliers du Royaume et au souverain d’être le point de liaison entre eux. Ainsi, je les consulterai aussi souvent que j’en aurai le besoin.

Mon but n’est pas de renverser ce qui fonctionne, et la majorité de nos institutions fait preuve d’un travail exemplaire et digne de l’attente du souverain, mais force est de constater qu’il faut parfois effectuer quelques changements, une réflexion sera portée sur la durée, le cumul et la constitution des fonctions. Il est pour moi plus judicieux de transmettre un pouvoir dans plusieurs mains que dans une seule, qu’il soit économique ou militaire, ces commissions constituées de plusieurs personnes et ce dans un but d’égalité et d’équité, éviter des conflits d’intérêts, éviter la vengeance de par une fonction, éviter en somme tout débordement néfaste à la bonne marche du Royaume. Donc non pas de réformes complexes à l’horizon !

AAP - Quelles relations souhaitez-vous entretenir avec l’Église aristotélicienne de Rome ?

LdT - Concernant la religion, je souhaite ouvrir une séance avec Rome sur l’avenir de la religion au sein du Royaume de France. Que représente le Royaume de France pour Rome ? Que représente Rome pour le Royaume ? Ne reconnaissons-nous plus le Pape comme autorité? Ne reconnaissent-ils plus le monarque comme garant en France de la Sainte religion et comme autorité sur le Royaume de France ? Tant d’interrogations à solutionner pour le remariage de Paris et Rome sans que cela tourne en chantage, en ingérence ou en abus. De plus, je ne prendrais pas la décision seule et cela sera étudié au Parlement et au Sénat.

AAP - Quelles relations souhaitez-vous entretenir avec les souverains voisins (Grand duché de Bretagne, Saint-Empire Romain, Royaumes d'Angleterre, d'Irlande, Royaumes hispaniques...) ?

LdT - Le Royaume de France se doit de briller par sa richesse, son faste et son prestige, mais également sa capacité de faire de ses ennemis d’hier ses amis de demain. Nous devons créer des liens forts avec nos voisins et ce dans un but de protection de notre Royaume, dans un but économique, mais aussi dans un but religieux. Il faut faire entendre la voix de la France au-delà des frontières, montrer notre richesse d’âme et de cœur, montrer la grandeur de notre terre.

AAP - Quelles relations souhaitez-vous entretenir avec les duchés et comtés dont l'indépendance n'est pas reconnue par la couronne (Artois, Anjou) ?

LdT - Ces provinces qui ont un jour décidé de ne plus reconnaître et de ne plus servir le giron de la Couronne royale, ces provinces délaissées pour certaines, il s’agit là d’une braise sous la cendre ! Je ne peux tolérer ce morcellement du Royaume qui représente une menace pour son intégrité, une injustice envers le Domaine royale ou les provinces vassales, créant encore un fossé entre Paris et le peuple de France ! Il faut rétablir des notions de confiance entre ces terres et la Couronne, réenclencher un commerce avec elles, leur tendre la main pour qu’elles reviennent sous la Couronne de France. Ensuite, je suis persuadée que la sagesse l’emportera sur l’épée !

AAP - Quels sont votre sentiment et vos projets relatifs à l'actualité berrichonne ?

LdT - Le Berry ne saurait rester sous une tutelle ad vitam aeternam, il en va de soi. Mais le Duché ne peut pas non plus se sentir et se tenir au-dessus des règles ! Une concertation sera organisée avec les membres du conflit pour trouver une solution. Pour avoir pris part à cette guerre, en étant nommée Juge au prime conseil de régence, j’ai pu voir la souffrance, le dégoût, la haine, mais aussi l’incompréhension d’un côté comme de l’autre. Le Berry est l’éternel conflit avec la Couronne. Il faut trouver rapidement mais judicieusement une sortie honorable pour les deux parties, et cela, j’en ferai une priorité, car pour moi le Berry est terre du Royaume de France comme n'importe quel autre Duché ou Comté. Force est de constater que la France a déjà eu assez de sang versé dans ses campagnes sans que cela devienne une redondance ou une coutume. J’entends régner sur un royaume en paix et c’est par la diplomatie que cela se traduira. Une France riche de sa capacité à résoudre les conflits autrement que par de simples manœuvres militaires fratricides!

AAP - Ces événements concernent en partie la menace de l'Alliance Fatum ou encore de la Compagnie du Renard, mais d'autres entités hostiles à la France sont accueillies dans des terres indépendantes suscitées. Là encore, quels sont à ce propos votre sentiment et vos projets ?

LdT - Fatum représente une menace pour notre Royaume, au nord ou au sud ! La dessus, je serais une reyne avec une main de fer. Pas forcément avec de gants de velours pour le coup ! Pour moi, aucun groupuscule, Fatum ou autres, ne saura attaquer un domaine qu'il soit royal ou non sans devoir prendre garde à mon courroux. Je pense qu'il faille mener de front une bataille, levant le ban s'il le faut ! Faire appel aux Ordres royaux, levée des armées provinciales ! Je serai virulente en la matière ! Et si les duchés ou comtés ne parviennent pas à endiguer la menace, alors oui, la Couronne s'en accaparera ! À mon avis, le prochain monarque, qu'il s'agisse d'une autre personne ou de moi, aura ce dossier à traiter dans la plus grande urgence et à prendre les décisions qu'il faut pour la protection du Royaume !

AAP - Quelle sera votre politique maritime, diplomatiquement, militairement et en matière de sécurité ?

LdT - J'entends avoir une politique à l'écoute des mes sujets, de ses doléances, étudiant les solutions qui s'offriront, solliciter les personnes capables de m'apporter de l'aide, par contre je saurais aussi être de la plus grande fermeté s'il le faut et si mon pouvoir, ma légitimité ou ma personne sont contestés.

L'Amirauté, notre flotte navale... Il y a quelques temps, lors de la dernière quête, la compagnie à laquelle j'appartenais a fait le plongeon en pleine mer, coulée par un pirate. Cela ne serait jamais arrivé si la France possédait des navires de guerre en nombre et que ses côtes soient protégées de la menace venant des mers ! Le trésor royal doit pouvoir être utilisé en ce sens.

Ensuite, il faut savoir que les mercenaires agissent au coup de cœur et en cas de guerre ils sont les plus que bienvenus. Certains ont déjà servi le Roy lors de conflit, alors autant compter sur l'aide qui s'offre à nous, n'est-ce pas ?

AAP - Accepterez-vous également le soutien militaire terrestre des compagnies de mercenaires, reîtres ou de malandrins ?

LdT - Comme je viens de répondre pour la flotte, en cas de guerre, tous les soutiens peuvent être les bienvenus, dès lors où les engagements sont scellés par les mots respect et fidélité. Pourquoi pas...

AAP - Comment décririez-vous votre équipe de campagne ? Quels sont vos soutiens ?

LdT - Je vais utiliser trois mots pour décrire mon équipe de campagne : elle est active, efficace et fidèle ! Elle est juste parfaite, composée de personnes d’horizons et de cultures différentes, des nobles et des gueux, des aventuriers, des gens hauts placés en institutions ! Vraiment hétéroclite, donc parfaite représentation du peuple de France ! N’est-ce d’ailleurs pas là ma conception d’un bon règne ? Et que j’ai cité dans ma première réponse ? La reyne d’un peuple uni et soudé dans sa diversité !

Pour mes soutiens, ils sont identiques à mon équipe, hétéroclites eux aussi, du maire du sud en passant par un curé du nord, ou un duc du centre, le conseil du là-bas et pour finir le paysan d’ici ! Quoi demander de mieux que d'être la reyne d'un peuple et non d'une élite incertaine ?

AAP - Un dernier mot à nos lecteurs ?

LdT - Merci pour votre attention tout d’abord, puis d’ici quelques jours, aura lieu l’ouverture des bureaux de vote pour l’élection royale. Vous avez reçu je suppose, bon nombre de missives et demandes de soutien, vous avez pu lire des programmes et des affiches, poser des questions et enfin faire un choix sur le candidat qui, selon vous, peut scinder la Couronne royale. Je ne vous cache pas, et sans hypocrisie, j’espère que vous aurez la conviction que je peux être la prochaine Reyne de France, par ma personnalité, mes valeurs et desseins. Le choix du nouveau souverain sera bientôt placé entre vos mains et je profite pour remercier les soutiens qui se sont déjà manifestés, pour qu’enfin notre Royaume ne soit plus orphelin !

Si d’aventure il restait des zones d’ombres à éclaircir, une volonté de relire mon programme, sachez que je suis à votre disposition par missive, au Quartier général ! Ou bien par l’intermédiaire de mes compagnons présents sur vos gargotes.
Bien à vous et longue vie au Royaume de France !!!

Je vous remercie, journaliste Aslik, pour le bon moment passé avec vous ! Au revoir !

AAP - Merci à vous.

Entretien recueilli par Aslik, pour l'AAP
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An de grasce 1462 - Page 2 Empty Re: An de grasce 1462

Message par andaine Sam 22 Nov 2014 - 18:04

02/11/1462 Entretien avec Dimaro, candidat aux Royales

AAP - Bonjour Votre Blondeur ! Tout d'abord, pourriez-vous vous présenter et parler rapidement de votre parcours à nos lecteurs ?

Bonjour Sire et bonjour à nos lecteurs. Parler de ma personne rapidement ne sera pas chose aisée, il y aurait tant à dire sur une vie qui en touche tant d'autres... Surtout que j'ai le dialogue ouvert et très facile. Qui plus est, habituellement c'est une amie qui m'annonce, mais je n'ai pas amené mes ménestrels dans la poche de mon mantel.
Soit, pour résumer je suis un blond... Roy des Blonds selon certains même, depuis toujours impliqué et volontaire bien qu'un peu extravaguant dit-on, ayant fait l'expérience de tous les domaines. Car on juge mieux par soi-même, n'est-ce pas !
Si je devais y ajouter un peu de superflu pour titiller la curiosité des lecteurs, j'aurais fait mention de ma noblesse, des titres ou de mes exploits politiques pour justifier ma candidature... mais cela n'a pas de mesure vis à vis du trône... Et qui peut se vanter d'avoir été Roy avant de le devenir ?!

AAP - En quoi estimez-vous que vous feriez un bon Roy, un Roy meilleur que les régnants qui vous précèdent ?

Avez-vous déjà eu ce grain de folie qui vous pousse au pire... Comme au meilleur ?
Si oui, vous avez votre réponse sans plus de mots. Sinon, je suis là aussi pour l'incarner, l'enseigner, le partager. Je n'ai rien à perdre en vous offrant un sourire. Nous avons tout à y gagner de le rendre !

AAP - Quel bilan tirez-vous des règnes précédents ?

Les bilans précédents auront tous un jugement subjectif et variant selon qui est sous la robe et quel maillet on soulève. J'ai l'avantage d'avoir gardé mon libre arbitre sur ces favoritismes, élitisme et arrangements farfelus en tous genres. Ainsi, nous devons voir le règne différemment, car en comparant avec le passé, nous tendons d’un côté ou de l’autre vers les mêmes erreurs.

AAP - Quelle sera votre première action une fois élu ? Quelles sont les principales réformes que vous comptez entreprendre ?

Comme je le disais, il nous faut avoir une toute autre vision. Je ne veux pas proposer au peuple français une copie corrigée, mais une copie blanche… Ou blonde, au risque de me répéter … Même si certains me taquineront sur ma capillarité vieillissante ! Il n’en reste pas moins qu’avant de changer des écrits encore et encore … Il faut faire évoluer une mentalité toujours trop rigide.
Ce sera donc ma première réforme, si on peut l’appeler ainsi. Reste à savoir si le Royaume est prêt à un tel changement ! La suite viendra d’elle-même j’en suis persuadé.

AAP - Comment imaginez-vous faire évoluer ces mentalités ? Refonte des grands offices, des textes, ou plutôt animation et grands projets ?

En prenant en compte ce que je martèle autour de moi : les mots n'ont de poids que si nous sommes capables de les entendre. Je ne comprends pas cette volonté, que dis-je, ce tic, ce caprice de vouloir sans cesse modifier, rectifier, replacer chaque texte en espérant que la terre devienne moins plate ... changer la virgule d'une phrase change la syntaxe mais au final n'a que peu d'effet. Nos offices et nos institutions ont fait leurs preuves depuis tout ce temps. Ce qu'il faut aux protagonistes de ces charges c'est un nouvel air, plus de liberté d'action. Donc en effet, c'est un grand projet.
C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes dit-on. Mais c'est une toute nouvelle recette que nous devons goûter.

AAP - Comment voyez-vous la foy et les rapports avec l’Église Aristotélicienne Romaine en France ?

Étant moi-même théologien et ayant eu, il y a quelques années, la charge d'une paroisse, je pus constater aux premières loges les lacunes de l’Église, mais aussi ses forces. Les Clercs, avec les Tribuns et les maires, sont ceux qui offrent le plus de services directs, à proximité des besoins réels du peuple Français acculé. C'est de leurs efforts que naît l'avenir de notre Royaume.
En ce sens, je souhaite faire évoluer en collaboration avec l'EAR les mœurs pour rendre plus attractive, plus festive, ce que beaucoup imagine comme une corvée du dimanche ...
La foy est un moteur pour tous. Pour y croire avant tout, il faut avoir foy en nous !

AAP - Quel comportement adopterez-vous avec les duchés et comtés dont l'indépendance n'est pas reconnue par la couronne de France ? (Artois, Anjou)

La différence dans ce Royaume, comme je vous l'expliquais, est parfois vue comme signe de faiblesse. Il devrait en être l'inverse ! Depuis toujours la Couronne essaye d'endiguer les révoltes d'indépendances au prix de multiples vies Françaises, rappelons-le ! Sans vraiment de succès, sans tenter de comprendre pourquoi ces contrés souhaitent se détacher de la couronne !
Je suis assez ouvert d'esprit pour comprendre, puis entreprendre. Assez de vies perdues, trop d’aînés, trop d'amis sont morts. L'heure est à la réconciliation autour d'un bon verre.

AAP - Avez-vous un mot à nous dire concernant votre équipe de campagne ?

Un mot ne suffirait pas encore une fois. Ce qui est certain, c'est que derrière chaque homme et chaque femme qui me soutient, il y a une histoire complètement différentes, mais cette folie commune de croire en Nous, peuple hétéroclite de France.
Nous existons car ceux qui nous entourent l'on voulut ainsi. Soyons reconnaissants, de nos pères, de nos mères, de l'inconnu qui un soir arrosé refait le monde et embarque les plus rêveurs... De celui qui dessine sur le vélin de notre histoire un Roy dont il pourra être fier et qui lui redonnera le sourire.

AAP - Et enfin, un mot pour la fin ?

Décidément ce mot est mangé à toutes les sauces ! Soit, je me prête au jeu du mot ... BANZAII !

Merci à vous et aux lecteurs qui n'auront pas mis ce papier au feu avant la fin. Et si celui-ci n'est pas brûlé, tentez l'expérience : prenez une plume et... dessinez-moi un Roy Blond !


Entretien réalisé par Dufresne, pour l'AAP.
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An de grasce 1462 - Page 2 Empty Re: An de grasce 1462

Message par andaine Sam 22 Nov 2014 - 18:04

02/11/1462 Entretien avec Alizarine d'Everlange, candidate aux Royales

AAP - Bonjour chère Vicomtesse de Meldola ! Tout d'abord, pourriez-vous vous présenter et parler rapidement de votre parcours à nos lecteurs ?

Je me nomme Alizarine d'Everlange vicomtesse de Meldola. Je suis l’aînée d'une fratrie de trois filles et deux cousines proches... un vrai matriarcat^^. Très jeune j'ai aimé aider en commençant par un simple poste de sergent de ma ville et puis petit à petit voulant faire avancer certains projets j'ai commencé à me présenter à des élections. Quelques années après avoir testé un peu tous les postes possible au sein d'un conseil, avoir aidé à construire l'arsenal - d’où mon passage en tant qu'officier de la marine royale -, j'étais devenue duchesse de Normandie et j'avais passé avec succès l'examen du barreau des avocats du Dragon. Dernièrement j'ai occupé les fonctions de rectrice à l'université, de représentants des médecins et d'autres petites choses encore.* sourire taquin*

AAP - En quoi estimez-vous que vous feriez une bonne Reyne, une Reyne meilleure que les régnants qui vous précèdent ?

Meilleure c'est peut être un peu beaucoup dire dès le départ. Pour se dire qu'on est meilleur il faut avoir des résultats et les comparer à nos prédécesseurs. Mais en tout cas je pense être capable d'être une bonne Reyne. D'abord parce que je suis pour un apaisement et un recentrage sur les sujets importants. Je voudrais pouvoir refondre la Pairie qui est un travail où même l'ancien Roy considère que cela devait être fait. Et puis je n'ai pas de conflit sévère avec les religieux tout en étant originaire de la province qui a aidé au concordat il y a quelques années. Dès lors si je suis Reyne je pense qu'à ce niveau là je peux entendre calmement les diverses voix afin de trouver un consensus acceptable pour tous et surtout bénéfique au royaume de France. Oh bien sûr je ne suis pas naïve! Il y aura des tensions ailleurs et je n'ai pas que des amis. Mais je suis résistante et je respecte toute personne qui fait du bon travail. Dès lors cela devrait permettre une bonne base pour un règne qui améliore la vie des Français.

AAP - Quel bilan tirez-vous des règnes précédents ?

Le bilan des différents règnes... hum. Les lois changent à chaque nouveau règne et parfois c'est positif parfois non et j'avoue que je ne peux rien faire contre cela. Chaque élu a agi selon ce qu'il pensait devoir faire compte tenu du contexte de son époque. Si je devais retenir un point positif et un point négatif de ces dernières années cela serait :
En positif la demande de notre dernier Roy, du vote des feudataires pour faire une nouvelle charte royale.
En négatif la rupture avec Rome et le fait que le royaume soit devenu un monstre d'uniformité.

AAP - Vous êtes donc pour un retour à des relations plus franches et plus proches avec l’Église Aristotélicienne Romaine ?

C'est le cas en effet. L’Église Aristotélicienne Romaine et les personnes croyantes ont souffert de l'opprobre. Un choix entre le royaume et la religion a été demandé et je ne suis pas pour contraindre les gens à ce genre de choix. La France et l’Église Aristotélicienne ont pu vivre en paix pendant de nombreuses années et chacun travaillant dans le domaine qui était le sien.
Je suis donc pour un retour à l'apaisement. La croyance dans un être supérieur ne doit pas empêcher de respecter son souverain. Tant que l’Église Aristotélicienne respecte les lois établies en France, je serais toujours pour que cette église et la France entretiennent de proches relations. Je sais qu'il y a d'autres courants de pensée en matière religieuse, mais je ne compte pas les combattre avec les armes dans la mesure du possible. Je cherche vraiment un apaisement général.

AAP - Quelle sera votre première action une fois élue ? Quelles sont les principales réformes que vous comptez entreprendre ?

La toute première action ? Distribuer des sucettes au calva de Dieppe ! * rigole* Sur un ton un brin plus sérieux, ma première action... remercier ceux qui m'auront soutenue durant cette campagne pour attaquer la réforme de la Pairie et du maritime le plus vite possible. Ce sont deux grands points qu'il faut améliorer pour apaiser le royaume et le rendre aussi plus attractif.

AAP - Vous évoquez une réforme concernant le domaine maritime, de quoi parlez-vous ?

Chaque parti pense avoir raison. Les officiers maritimes et les duchés, comtés qui sont en désaccord avec cet office. Beaucoup aiment à se cacher derrière l'édit de la reyne Béatriz. Mais c'est se leurrer et cela ne fait au final qu'envenimer les choses. On ne peut pas dire aux familles Orléannaises ou Champenoises qui ont investi leurs propres deniers dans la construction des ports et que tout à coup la couronne peut faire ce qu'elle veut puisque ce sont ses terres. En théorie en effet on pourrait le penser. Dans la pratique c'est absurde et on voit bien que depuis des années le problème n'a jamais été réglé... et je ne parle pas de l'arsenal cela serait beaucoup trop long je le crains.
C'est ce genre de choses qu'il faut éclaircir.

AAP - Quel comportement adopterez-vous avec les duchés et comtés dont l'indépendance n'est pas reconnue par la couronne de France ? (Artois, Anjou)

Je demanderais à discuter avec leurs dirigeants. Si on leur propose de faire entendre leur voix divergentes à la pairie et non plus d'avoir de simples courtisans ils seront peut être ouverts eux aussi à faire évoluer les choses. Maintenant je suis passée par exemple par l'Artois pour me rendre en Flandres et je me suis rendue dans les tavernes. Je sais combien l'animosité est grande et je ne pars pas avec de grands idéaux. Si ils sont prêts à faire des efforts ils me trouveront prête aussi à en faire. Si c'est juste pour dire « vous voyez on a fait l'effort mais la couronne de France est trop méchante elle veut pas qu'on accueille des Fatums » c'est évident que nous ne pourrons pas nous entendre.
Maintenant j'ai tendance à me dire que comme je m'engage à être directement en contact avec chaque feudataire cela peut aussi aider à apaiser les tensions.

AAP - Avez-vous un mot à nous dire concernant votre équipe de campagne ?

Ce sont des gens de tous milieux sociaux qui pensent que je peux apporter une touche différente de mes prédécesseurs. Ils savent qu'au final tout ce qu'ils auront ce sont des remerciements. * sourit* Je ne leur ai promis ni terres, ni titres et pourtant ils sont volontaires !

AAP - Et enfin, un dernier message pour la fin ?

Si des Français veulent me poser plus de questions ils peuvent le faire sur le stand de l'élection (gargote ou forum 1>> élection royale). Je réponds aussi aux courriers. Mais surtout.................. faites entendre votre voix et pensez tous à voter quel que soit le candidat que vous choisissez.



Entretien réalisé par Dufresne, pour l'AAP.
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An de grasce 1462 - Page 2 Empty Re: An de grasce 1462

Message par andaine Sam 22 Nov 2014 - 18:05

02/11/1462 Entretien avec Angelyque de la Mirandole, candidate aux Royales

AAP - Bonjour Votre Seigneurie ! Tout d'abord, pourriez-vous vous présenter et parler rapidement de votre parcours à nos lecteurs ?

Bonjour à vous messire, et merci pour avoir pris le temps de mener cet entretien.

Pour ceux qui ne me connaîtraient pas ou désireraient en savoir plus sur mon compte, je suis Angélyque de la Mirandole, Duchesse du Charolais & Pair de France, aujourd'hui candidate à la Couronne de France.

En tant que telle, mon parcours est très conventionnel. Le sens du Gouvernement, puis de l'État, s'est d'abord manifesté en moi à l'échelle municipale en la bonne & prospère cité de Joinville, avant de prendre une nouvelle dimension au chevet du Duché de Bourgogne, qui m'aura manifesté l'insigne honneur de sa confiance en me portant à pas moins de cinq reprises sur le trône Ducal et pour lequel j'ai pu consacrer parmi les plus belles années de mon existence. C'est cette implication indéfectible auprès de ma Province couplée à l'amour & à la loyauté que je porte pour la France, qui m'a donné accès à la qualité de Pair de France.

En tant que tel, il est indubitable que mon horizon s'est élargi en même temps que la connaissance des problématiques et des dossiers existentiels de notre Royaume, prérequis indispensables à qui souhaite convenablement en assurer la bonne marche. Sans orgueil déplacé, il me semble qu'aujourd'hui ma candidature auprès de la Couronne est une conséquence logique de ce même parcours, et c'est légitimée par celui-ci que je me présente avec humilité au-devant des sujets de France, afin d'avoir la chance et l'honneur de pouvoir tous les représenter & agir au nom du bien commun pour les périlleuses & décisives échéances à venir que nous voyons tous se profiler.

AAP - En quoi estimez-vous que vous feriez une bonne Reyne, une Reyne meilleure que les Régnants qui vous précèdent ?

Ce n’est nullement mon but, le Très-Haut, qui est paix et amour, aide le peuple à choisir celui qui aura la lourde tâche de diriger le Royaume, de faire rayonner la foi et d’assurer opulence et paix au peuple. Tous les anciens souverains étaient différents, leurs bilans furent parfois contestés, mais ils étaient tous unis par un seul but et une seule motivation. Faire ce qui leur semblait juste pour le bien du plus grand nombre, et leur amour de ces terres qui nous nourrissent et font notre fierté.
J’ai eu la chance, de par ma position et mes charges, d’avoir été proche de nombre de nos derniers souverains *se signe pieusement*, que le Très-Haut les bénisse, ce qui m’a procuré une expérience importante et concrète de ce qui sera attendu par le prochain souverain. Ne faisons pas preuve de fausse modestie, peu sont ceux pouvant se targuer d’une telle expérience, et je pense sincèrement, que même si mon but n’est pas de faire mieux, je suis la mieux placée pour faire ce qu’il faut. Les erreurs du passé, que nos glorieux souverains ont commises, m’ont tragiquement marquée et comme chat échaudé craint l’eau froide, je ne les répéterai pas.

AAP - Quel bilan tirez-vous des règnes précédents ?

Comme je l’ai dit, tous ont été marqués par leur amour de la France, ils ont tous, à leur façon, critiquable ou non, apporté leur pierre à l’Histoire de notre royaume. C'est ce qui fait sa richesse, vous trouverez toujours des personnes très douées pour penser qu'elles auraient mieux fait que les autres. Je ne suis pas de celles-ci. Je trouverai en chaque monarque du passé l’inspiration actuelle, en mélangeant le tout à la modernité nécessaire. Faire mieux sur ce qui est construit, car raser pour le simple fait de dire que les fondations sont nôtres, ne fait pas avancer le chantier ; la gloire de notre nation ne doit pas être sacrifiée sur l’autel de l’égo. Tout ceux qui me connaissent savent que j’écoute et n’agis pas sans avoir pesé le pour et le contre, ce qui ne veut pas dire immobilisme car la plupart des réformes que j’ai à l’époque engagées en Bourgogne sont toujours d’actualité, mais c’est bien parce que j’ai su créer le consensus tout en réussissant à maintenir des objectifs clairs.

AAP - Quelle sera votre première action une fois élue ? Quelles sont les principales réformes que vous comptez entreprendre ?

Voulez-vous dire mon cher Dufresne que vous n’avez pas lu mon programme ? *fait la moue en cherchant sa latte discrètement sous ses jupons*

Je peux bien le répéter ceci dit, vous avez raison, les bonnes choses méritent d’être resservies ! Ainsi, si le peuple de France me porte sur le trône, je compte en premier lieu m’assurer du complet remboursement des dettes contractées par les précédents régnants pour financer ces malheureuses guerres qui scindèrent les français.

Une des pierres angulaires de ma vision c’est qu’il n’est pas possible de gouverner seule, ainsi, l’accent sera mis sur les échanges entre la Couronne de France et les provinces vassales. Ma proximité avec les nombreux régnants, la noblesse et le peuple ne peut que me guider dans cette volonté que je place au premier plan de mon action. Conjointement, et ce sera le pivot de cette action de rapprochement, je vais m’assurer que les grands offices voient leur rôle renforcé et confirmé, car comme je l’ai dit, il est impossible de gouverner seul sans rencontrer l’échec.

Idem, il n’est de pouvoir que s’il est respectueux et respecté, c’est pourquoi, une de mes priorités sera également de régler l’épineux souci entre la France et ses provinces dissidentes. Le dialogue sera l’arme principale et unique de cette résolution, il n’est pas dans notre volonté de procéder une nouvelle fois à un appel aux armes. La force n’est pas la solution et je refuse que les armes soient sorties entre Français.

AAP - Vous parlez de résorber les dettes, l'impôt sera-t-il votre fer de lance ?

Je suis étonnée que vous fassiez un tel raccourci. Il est évident pour moi qu'il est de la responsabilité & de l'honneur de la Couronne que de chercher à résorber ses dettes. Pour autant, nous n'envisageons pas un seul instant de presser le domaine royal comme un citron. Le domaine royal est un territoire soumis à de rudes attaques et de constantes menaces extérieures. Il a besoin de beaucoup se renforcer et ce n’est certainement pas via une taxation excessive que nous y parviendrons. Pour rembourser les dettes le plus important est de se montrer rigoureux sur le commerce et donc de développer les infrastructures qui permettent son amélioration. Les mines, les ports de commerce et les compagnies marchandes auront ainsi bien davantage les faveurs de nos attentions que les collecteurs d’impôts.

AAP - Vous semblez envisager le dialogue avec les provinces qui se veulent indépendantes, cela signifierait-il les reconnaître comme telles ?

S'il y a une seule chose que nous pouvons reconnaître à l'heure actuelle, c'est que des Provinces sont en rupture de serment avec la Couronne de France. Nous pouvons regarder les problèmes et considérer qu'ils se régleront uniquement par la violence ou par l'indifférence. Ce n'est pas mon opinion. La France n'est plus celle qui a provoqué leur rupture de serment jadis. Le monde a évolué, nos institutions aussi. Dialoguer, c'est chercher à se connaître. Préliminaires indispensables à une bonne compréhension des enjeux. Il existe à ce jour bien plus d'avantages que d'inconvénients à figurer au rang des provinces vassales de la Couronne de France. Encore faut-il promouvoir cette certitude sur le terrain. C'est en tout cas ma volonté et celle de nombreux Français.

AAP - Quelle sera votre position vis-à-vis de la foy en France ?

Ma position est simple : la foy figure parmi les choses les plus importantes à mes yeux. Car un monde qui n'est pas régi par la Foy l'est par le Sans Nom, et l’œuvre du Sans Nom, ce n'est que la lutte de tous contre tous, autrement dit, le Chaos. Oui, le Chaos, les ténèbres, le néant ! Soit tout ce que désirent nous imposer des scélérats comme Fatum. Ressentir et éprouver la Foy, c'est saisir l'essence du bien et du mal, c'est cultiver l’espérance d'un monde meilleur, c'est se conformer à la vertu par la crainte du Salut, c'est faire du sentiment d'amour le cœur de sa propre existence. Sans la foy, alors l’amitié, la justice, la fraternité, l’ordre et tant d’autres choses perdraient fatalement de leur sens divin. Alors oui la foy, le rapport de l'individu à la transcendance, sont indéfectiblement liés à la France depuis près de mille ans, et malheur à qui ose croire qu'il s'agit là d'un héritage dont on peut se passer sans courir le risque d'entrer dans un monde païen et uniquement régi par les petits intérêts des transactions marchandes. Le pouvoir d'un Roy ne peut s'exercer à la façon d'un boutiquier.

AAP - Avez-vous un mot à nous dire concernant votre équipe de campagne ?

Mon équipe de campagne a été formée afin qu'elle soit le plus possible en adéquation avec la réalité du Royaume et des sujets de France. Dans le cadre d'une telle campagne, vous comprendrez bien qu'il ne suffit pas de ne s'entourer que de ses proches, ses amis et le cercle restreint de ses relations. Le Trône doit impérativement échapper aux luttes claniques. Si nous échouons à l'éviter, alors ce sera la mort de la France. Mon cabinet de campagne est donc ouvert à tous ceux qui ont souhaité contribuer à défendre ma candidature malgré d'éventuels désaccords pourvu qu'ils soient convenablement exprimés. Ma fierté est d'avoir pu constituer une équipe à la fois formée de nobles, de religieux, de roturiers, de légistes, de soldats, & d’économistes, venant tout à la fois du Sud, du Nord, du Centre que de l’Est et de l’Ouest de la France. Il ne s'agit pas de promouvoir la diversité pour la diversité : ce ne serait que s'enfoncer bêtement dans la division. Mais il nous semble crucial que pour que l'autorité de la Couronne soit bien ressentie, le pays légal s'approche le plus possible du pays réel. C'est dans cet ordre d'idée que nous sommes entrés en campagne et l'équipe qui nous entoure répond en grande partie à l'exigence de ce critère.

AAP - Et enfin, un mot pour la fin ?

Vive Dieu ! Vive la France ! Vive la Couronne ! Angélyque, c'est magique !



Entretien réalisé par Dufresne, pour l'AAP.
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Message par andaine Sam 22 Nov 2014 - 18:05

07/11/1462 Entretien avec Christina de la Nuit Etoilée, candidate aux royales

AAP - Bonjour Christina. Tout d'abord, pourriez-vous vous présenter et parler rapidement de votre parcours à nos lecteurs ?

Bonjorn Messer,

Rapidement ? Bavarde comme je suis vous allez devoir me couper la langue. Enfin, je vais essayer. Je ne nomme Christina dicte Tina ou Christina de la Nuit Étoilée, chacun peut choisir selon son goût. Née vagabonde à Lodève, comme la plupart du peuple, je me suis engagée un mois plus tard dans l'Ost Languedocien où à force d'implication, je suis montée en grade. Chef d'armée pendant plusieurs années, Lieutenant de l'État major, je m'appliquais corps et âme à mes missions. Parallèlement, à ce parcours militaire, j'ai participé à plusieurs conseils comtaux, en tant que procureur, régente, connétable, et simple conseiller. J'ai été maire de Lodève une dizaine de jours quand j'ai détaché ma ville du Languedoc avec l'armée, suite à ma participation à un conseil comtal où les démissions s'enchainaient. Contre l'injustice et l'adversité, pour l'honneur. Déclarée indésirable en Languedoc, accueillie en Guyenne à Montauban, après un tour de France en famille, une visite chez les anglois, j'ai pu apprécier la diversité de notre pays et sa population. Les conflits religieux incessants en Guyenne, m'ont poussée à emménager à Toulouse où là c'était les conflits politiques qui étaient au dessus de tout.

De ma propre initiative, j'ai tenté avec mon époux de ravitailler en Lance, la population assiégée, affamée d'Auch, grièvement blessée entre Tarbes et Auch par une armée de Feu le Roy Eusaias, je me suis rétablie mais point mon époux. Veuve, de retour en Languedoc, installée à Nîmes, suite à l'insistance de mon poisson rouge, Cléo de Méridor, j'ai rencontré la plus merveilleuse des maires, Souvenir, que j'épaule autant que je peux. J'ai vogué sur les mers, en tant que second ou capitaine de bateau, de la Catalogne à l'Italie jusqu'à Alexandrie et Taurin, pour des missions commerciale pour le comté, ou de détente. Je vous épargne la liste de tous les autres postes que j'ai occupés, pour rendre service et assouvir ma soif d'apprendre. Par deux fois, j'ai refusé la vassalité proposée, avoir un nom à rallonge ne m'intéresse pas et je préfère garder ma joie de vivre et ma petite demeure au bord de la rivière. Altruiste, pour la justice un tantinet rancunière, vieille bigote je suis et resterai, une femme du peuple, une gueuse fleurie.

AAP - En quoi estimez-vous que vous feriez une bonne reyne, une reyne meilleure que les régnants qui vous précèdent ?

Je n'aime pas les magouilles, les tabourets et terres octroyées simplement par copinage. Je suis une femme de paix, de dialogue, d'honneur et je porte la joie de vivre en moi. Cette joie que je souhaite partager avec le peuple.

Les armées ne sont pas là pour agresser un comté ou duché, mais pour défendre les agressions injustifiées, contre des envahisseurs. Mais impossible de faire un « retour vers le futur ».

AAP - Quel bilan tirez-vous des règnes précédents ?

Feu Roy Jean s'est bien plus intéressé à trouver compagne que s'occuper du peuple. Un passage fulgurant en Languedoc en est la preuve. Et de Toulouse à Carcassonne, il n'y a qu'un pas. Il s'est occupé de l'ensemble du peuple ou des nobles ? Le bon Roy Jean, bon à croquer ou à délaisser Toulouse une fois élu Roy ?

Feu Roy Nicolas 1er, qui est cet homme-là ? Je dois être mal informée du travail titanesque réalisé durant son règne. Le trône royale est peut-être trop confortable et porte à s'assoupir. Un tabouret, je vous le dis serait bien plus adapté.

Feu Roy Eusaias, un va-t-en guerre qui ne s'est pas gêné d'affamer le peuple d'Auch, vendre sa viande à des prix exorbitants sur le marché de la capitale d'Armagnac et Comminges, un homme égoïste qui voulait imposer sa loi au provinces du Sud au détriment du dialogue et de la médiation.

AAP - Quelle sera votre première action une fois élue ? Quelles sont les principales réformes que vous comptez entreprendre ?

Me pincer pour savoir si je ne rêve pas et remercier le peuple, puis boire un verre d'eau, j'abuse trop du vin, ça me joue des tours, puis lire, lire, lire, écouter, écouter, écouter et prendre des décisions. Les Réformes viendront ensuite, conformément à mon programme, j'espère que vous l'avez lu.

AAP - Quelle sera votre position vis-à-vis de la foy en France ?

C'est aussi dans mon programme, mais bien que je n'aime pas trop me répéter, je vais vous dire ce que j'ai écrit sur mon parchemin :

« Aristotélicienne et vieille bigote, Aristote me dit souvent quand je me rends à la messe dominicale et celle du mercredi soir, jour où il faut boire avec ses voisins. Si tu veux être heureuse ma grenouille, sois tolérante. »

Ainsi, je suivrai ce judicieux précepte et libre à tous de choisir sa religion que ce soit l'Église aristotélicienne romaine ou la Réforme aristotélicienne. Le Synode qui s'est déroulé à Nîmes a d'ailleurs été très instructif pour tous et nul sang n'a entaché cette belle cité. Ce sont aux curés, aux religieux de convaincre le peuple d'adhérer à leur foi par au régnant de France de l'imposer, bien entendu, tant qu'ils le font de façon pacifiste.

AAP - Avez-vous un mot à nous dire concernant votre équipe de campagne ?

Mon équipe de campagne se compose de mes neurones, de mes mimines et de mes émissaires, mon pigeon favori, MonChéri, mon équidé, ÉtoileFilante, et mon coq troubadour, Cocoribeau. J'ai bien voulu convaincre ma fille pour qu'elle m'aide à diffuser mon programme et mon parcours détaillé un peu partout, mais c'est une coquine qui n'en fait qu'à sa tête et préfère se la couler douce.

D'Alexandrie, je suis rentrée en Languedoc la semaine passée, ce qui vous donne un aperçu de ce que je peux fournir en quelques jours seulement et ma capacité à prendre des décisions rapidement. Je sais aussi fort bien me faire conseiller, réfléchir et déléguer. Les qualités essentielles d'un régnant, me semble-t-il.

AAP - Et enfin, un mot pour la fin ?

Ne votez pas pour moi, vous prenez le risque d'en mourir, de rire !

Une dernière remarque, si vous le permettez. Je suis étonnée qu'il m'ait fallu me présenter dans les locaux de l'AAP pour qu'un journaliste me contacte. Je vous en remercie par la même occasion, vu le refus que j'ai cru comprendre au premier abord étant hors délais. Une seconde remarque, deux interviews différentes, selon les candidats, je me demande où est l'équité dans tout cela. Je peux répondre aussi à l'autre interview qui serait bien plus fleuri, ma couleur préférée, c'est le blanc, la couleur du deuil ou de la pureté, le rouge, celle de l'amour et du sang lorsque l'on met au monde un enfant, le noir, celle de la nuit où brillent les étoiles, le bleu, celle de la mer et du ciel, le jaune, celle du soleil, le vert, celle de l'espoir et des plantes, le marron, celle du bois et de mes yeux noisettes... j'aime toutes les couleurs.

Et si je ne suis pas à la hauteur, c'est simple, il suffira d'organiser un grand bûcher, j'ai toujours apprécié à ça juste valeur la chaleur de l'été, bien que je sois aussi friande des couleurs de l'automne, du blanc neigeux de l'hiver et des senteurs printanières.

Vous voyez, je suis une bavarde invétérée.

Merci de votre patience.

Entretien réalisé par Lorenzo Battaglini, pour l'AAP.
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Message par andaine Sam 22 Nov 2014 - 18:05

09/11/1462 Résultats du premier tour de l'élection royale


Résultats du premier tour de l'élection royale :

Nom Pourcentage
angelyque 31.03 %
namaycush 18.55 %
princesselaure 16.51 %
alizarine 16.07 %
alexandre908 8.08 %
didier.de.sars 5.68 %
christina64 2.32 %
dimaro 1.76 %

angelyque et namaycush accèdent au second tour.
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Message par andaine Sam 22 Nov 2014 - 18:06

16/11/1462 Résultat du second tour de l'élection royale

Résultat du second tour de l'élection royale

angelyque est devenu le nouveau souverain de Royaume de France avec 59.58 % des voix !
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Message par andaine Sam 24 Jan 2015 - 16:27

25/11/1462 Quand la Pègre vient au Béarn

Tarbes (AAP) - Le Béarn a été dernièrement le théâtre de plusieurs combats opposant une armée brigande à l’armée comtale.

Tout a commencé avec un appel lancé par une jeune femme, membre reconnu de la Grotte des Joyeux Brigands : Satyne. Celle-ci invitait à un grand rassemblement de brigands qui s’ennuyaient chacun de leur côté. Tarbes fut choisie comme lieu de ralliement. Devant le nombre de voyageurs déferlant en contrée béarnaise et bien que les participants aient assuré de leurs intentions pacifistes envers cette région, les autorités locales, affirmant ne pas accepter être une terre brigande, ont aussitôt donné l’alerte. Elles n’ont pas pu empêcher la formation d’une armée.

Sous la houlette de Satyne, Silvinho Saint Anthelme, aussi appelé Flynn Rider, a ainsi levé l’étendard de « la Pègre » à Tarbes sur les terres béarnaises et ce sans aucune autorisation. Cette armée a réuni ainsi entre trente et quarante brigands issus d'horizons et de groupuscules disparates. « La Pègre » se revendique comme une association brigande temporaire à but lucratif rassemblant des groupes de brigands déjà constitués et des particuliers en mal d’aventures.

Le Béarn, inquiet pour sa sécurité, a mobilisé et donné l’ordre de marche à sa propre armée, « Fòrça comtala biarnesa », dirigée par son capitaine Pierobero. Les deux formations ont, pendant quelques temps, joué à cache-cache. Suite à une tentative avortée de prise de Tarbes que les autorités béarnaises attribuent à des alliés de « la Pègre », l’armée comtale a affronté le 27 octobre l’armée brigande qui souhaitait partir vers l’Armagnac. Les raisons de ce déplacement restent inconnues. Les deux forces en présence ont essuyé des pertes et personne n’est sorti vainqueur de l’affrontement, ce jour-là.

L'armée de « la Pègre » s'est ensuite dirigée sur Pau où elle a attaqué les défenseurs, avant d'être prise par revers la même nuit par l'armée béarnaise. Ensuite, elle a pris la route de Lourdes pour se poser finalement en Aragon dans le but de restructurer l’armée. Elle s'est empressée de prendre la ville de Jaça, mais a dû restituer l'intégralité du butin, avant de lever le camp pour retourner à Lourdes où elle a à nouveau affronté l'armée béarnaise. La comtesse Perlou a repris le commandement de cette dernière après que messire Pierobero a été grièvement blessé ; Satyne, elle, a pris celui de « la Pègre » suite aux blessures de messire Silvinho.

L'armée « Fòrça comtala biarnesa » est alors repartie sur Pau, celle de « La Pègre » sur Tarbes et ses soldats ont tenté chaque soir de forcer les défenses de la ville qui leur ont résisté. Une armée d’Armagnac & Comminges est venue prêter main forte à ses voisins béarnais pour déloger « la Pègre » de Tarbes Celle ci a, alors quitté le Béarn pour la ville de Saint-Liziers, combattant et repoussant l'armée armagnacaise présente.

Pour passer entre les mailles du filet, Satyne voyant le nombre de ses soldats décroitre, a pour finir , volontairement démantelé son armée, le 20 novembre.

Kachina de Fragon, pour l'AAP

Sources : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=766253
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Message par andaine Sam 24 Jan 2015 - 16:28

29/11/1462 Guerre froide à Nantes

Paris (AAP) - Les suites de la guerre berrichonne ont donné lieu à une forte période de tensions entre le duché d'Anjou et les partisans de la libération berrichonne aux abords de Nantes, manquant de déboucher sur un conflit ouvert.

Le 25 octobre, le duc berrichon déchu Georges Le Poilu quitte la ville de Bourges, encore sous régence française, en direction de l'ouest en compagnie de cinq lances berrichonnes composées de soldats et civils. Deux jours plus tard, ce sont huit lances de l'alliance Fatum qui quittent la ville bretonne de Rohan en direction du sud. Rapidement inquiétés par ces mouvements, l'Alençon ferme ses frontières, les armées royales, le Maine et la Touraine se mobilisent, tandis que la Normandie alerte ses mairies et ses citoyens sur l’imminence d'une « attaque Fatum » sur ses terres. L'inquiétude et la mobilisation des duchés voisins augmentent lorsque, le 1er novembre, toutes les lances, l'armée « Les Bisous Ours » du breton Lemerco et les armées « Fatum » et « Fatum II », disparues depuis deux mois, se retrouvent sur le nœud breton de Nantes.

Plus de cent-dix combattants sont alors réunis, dont près de soixante-dix brigands de l'alliance Fatum, trente-cinq berrichons et plus d'une dizaine d'indépendants angevins et bretons. Ces derniers prêts au départ, l'Anjou suspend l'opération de « libération » du Berry alors qu'aucun accord n'a encore été trouvé entre les partisans de la libération et l'archiduchesse d'Anjou. En effet, cette dernière ayant jusqu'alors refusé toute aide et implication de son duché dans cette guerre, par crainte d'une réaction française, l'armée angevine « Coin Coin IV » se mobilise sur sa capitale afin de barrer tout passage depuis Nantes aux combattants. Le 1er novembre, le duc berrichon, au nom de l'amitié historique liant leurs deux duchés, appelle l'archiduchesse angevine à n'entreprendre aucune action hostile contre les trois armées positionnées à Nantes en cas de passage par celles-ci en terre angevine. Cette demande est alors catégoriquement refusée par l'archiduchesse angevine qui reproche au duc de vouloir violer ses terres avec la complicité implicite de la Bretagne et affirme prévoir en défendre l'intégrité contre toute tentative d'intrusion.

Quatre jours durant, les armées de Nantes et celle d'Angers se font face. Toute tentative de négociations échouant (et le royaume de France, conscient de cette tension, faisant pression sur l'Anjou pour qu'il maintienne ce blocage), un conflit ouvert et incertain entre elles est craint et envisagé par nombre des belligérants. La situation se débloque d'elle-même par la séparation le 5 novembre des forces présentes à Nantes. Alors qu'elles font route vers leur duché occupé, les lances berrichonnes sont pour la plupart attaquées par l'armée tourangelle « Pacificatoria » aux alentours de Loches. Les deux armées Fatum se dissolvent d'elles-même à Fougères le 16 novembre, avant que les brigands de l'Alliance du même nom ne se dispersent également.

Le même jour, un petit groupe de berrichons s'empare et pille la ville angevine de Craon pendant que le duc berrichon Georges Le Poilu « remercie officiellement les volontaires berrichons, bretons et Fatum qui se sont mobilisés et réunis à Nantes pour venir en aide au Berry » et « condamne la trahison angevine qui, au lieu de venir aider le Berry a choisi d'aider le camp français en refusant le passage des 3 armées de libération » en « prenant acte de cette trahison angevine, de leur compromission avec Paris et actant la fin de la vieille amitié et alliance entre ces pays ». En réponse, l'archiduchesse angevine Calyce condamne la volonté berrichonne d'avoir « voulu leur forcer la main » aux portes d'Angers et assume la légitimité de sa fermeté d'alors. Enfin, le 20 novembre, c'est l'Eldorado, vieux groupe de brigands, évoquant le souvenir de son ancien allié, le Ponant, qui « déplore et condamne la récente attitude angevine face à la tentative de libération de Bourges ».

Si la situation berrichonne semble toutefois se stabiliser et se libérer en interne, face aux conflits et au récent manque de solidarité entre comtés et duchés indépendants, il est fort à parier que les revendications indépendantistes dans le Royaume et la crainte qu'elles ont pu inspirer perdent leur importance d'antan, si ce n'est la proximité et la persistance d'alliances purement brigandes telles que Fatum.

LB, pour l'AAP.
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Message par andaine Sam 24 Jan 2015 - 16:30

30/12/1462 Les œuvres de sainte Boulasse officiellement reconnues en Artois - 1/2 

Cambrai (AAP) - À l'occasion, de l'inauguration de la fontaine de sainte Boulasse à Cambrai, une grande fête est organisée. Ces festivités viennent conclure un chapitre important dans l'histoire religieuse du comté, débutant il y a trois ans. L'AAP se propose de vous faire narration de cet événement rare et unique qui fera l'objet de deux articles.

L'histoire commence en septembre 1459 lors de la procession de sainte Boulasse en Artois menée par l'archevêque Adso entouré des clercs du diocèse, consistant à bénir chaque taverne en vue de ramener les fidèles et de nouveaux croyants vers le Très-Haut. Cette cérémonie devait se terminer en apothéose par une grande fête dans la cathédrale de Cambrai. Deux membres du diocèse étaient chargés d'acheminer la boisson, mais aux vues des stocks relativement faibles, les « bedeaux », comme les a depuis surnommés l'archevêque, eurent comme superbe idée d'aller s'approvisionner non pas en vin, mais en bière chez leurs voisins, les moines de Tastevin, reconnus comme hérétiques par l'Église aristotélicienne.

À la fin de la procession, alors que l'on mettait en perce les tonneaux, on découvrit dans l'un d'eux un vin de fort bonne qualité, ce qui était très surprenant dans ce chargement de bière. L'incident ne fut rapporté que le soir après la fin de la cérémonie à l'archevêque qui dépêcha un comité d'enquête. Force fut de constater l’invraisemblable : même après plusieurs essais, la bière, Tastevine ou non, qui était versée dans le tonneau préalablement vidé était aussitôt changée en vin. Un examen minutieux du tonneau révéla qu'il était très vieux, d'une contenance assez moyenne et portait une pâle inscription en bas latin qui semblait se lire « Hautes-Côtes de Beaune DLXXV ». L'archevêque prit alors la décision de faire mettre le tonneau dans un lieu sûr, dont lui seul avait la clé. Certaines mauvaises langues pourraient penser qu'il souhaitait s'accaparer le bénéfice du tonneau, mais il n'en est rien. Son but était d'une part de s'assurer que tout ceci ne fut pas un acte de sorcellerie manigancé par Tastevin et, d'autre part, que si le tonneau était authentique, il ne tomba pas entre de mauvaises mains.

Plusieurs mois plus tard, sainte Boulasse apparut à l'archevêque Adso en pleine nuit. Elle lui confirma que le tonneau était celui qui avait servi à son propre martyr et qu'il avait été soumis à une modification élémentaire par Aristote lui-même pour le rendre apte à changer la bière en vin par altération des concentrations des quatre éléments, sous l'influence du cinquième. Elle annonça aussi que Christos avait demandé que le tonneau soit dûment enregistré auprès de Rome. Avant de prendre congé, elle exhorta l'archevêque à faire profiter tous les fidèles du vin produit, en vertu de son adage « c’est pas parce que la communion est gratuite qu’il faut se moquer des fidèles et distribuer du picrate ».

Sur les conseils des membres éminents de l'Office du Cornichon de saint Théodule, il fut décidé de vérifier le potentiel pouvoir de guérison de la relique. L'archevêque fit donc annonce à tout malade, boiteux, infirme et autre estropié de venir toucher le tonneau et boire de son vin. Malheureusement, aucune guérison ne fut alors reconnue et reliée à l'ingurgitation du vin de ce tonneau.

Néanmoins, le 22 septembre 1460, en pleine célébration de sainte Boulasse, une fidèle de Cambrai grosse de plusieurs mois, Maighdin, vit son travail de délivrance s'enclencher. Elle fut portée par d'autres fidèles jusque dans la sacristie où elle put compter sur l'aide de Mouna, de l'aumônier du guet Lako, du charismatique Bayard et de ses nains, ainsi que de la sage-femme Bonnie Parker, laquelle était accompagnée d'Angyx. Pendant ce temps, les évêques Adso de Cambrai et Melisende de Beauvais, ainsi que les clercs de leurs diocèses, au nombre desquels on pouvait compter Nirina, Melly et Param, continuaient tant bien que mal la cérémonie, non sans aller de temps à autre vérifier dans la sacristie si tout allait bien. Malheureusement, le nouveau-né ne respira pas, malgré les fessées de la sage-femme. N'écoutant que sa foi et probablement inspiré par le Très-Haut, l'archevêque Adso attrapa l'enfant et alla le tremper plusieurs fois dans le tonneau de sainte Boulasse. Au troisième plongeon, les cris du nouveau-né retentirent enfin. Tous les fidèles présents dans la cathédrale s'écrièrent aussitôt au miracle.


L'oisillon, pour l'AAP


* Plusieurs extraits sont directement tirés du rapport de l'archevêque Adso de Cambrai.
[http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=87029758#87029758]e l'article.
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