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Message par Oree Ven 13 Nov 2015 - 22:06

chentyt a écrit:


II. Parcours institutionnel

Licence en théologie Semina10
Leçon 1 : Saint Thomas d'Aquin


Ce cours va vous permettre de mieux connaître la vie et le message du Saint-Patron  de ce séminaire au travers de la lecture de deux chapitres de son hagiographie.



Le Livre des Vertus
Hagiographie de saint Thomas 

Licence en théologie 276385CSOentete


Chapitre V - La retraite spirituelle

1 Thomas prit de nouveau les chemins des royaumes. Ses pas le menèrent cette fois ci à Clermont, où la douceur du climat et la superbe des paysages lui donnèrent l’envie de s’installer. De ses propres mains, il bâtit un ermitage, retiré de l’agitation du monde, pour y effectuer une retraite spirituelle. Il eut le désir de se vouer à la lecture du Livre des Vertus, et d’en tirer la substance, pour se vouer tout entier à son œuvre théologique. Il fit cette réflexion : « Tiens, je vais rédiger une somme, où les idées s’enchaîneront selon la perfection d’un rapport dialectique irréfutable. C’est parti ! ». Sa méthode fut la suivante : il imagina, dans son brillant esprit, tous les arguments que l’on pourraient opposer à la doctrine aristotélicienne, s’inspira pour cela de ses lectures des théologiens spinozistes et averroïstes, et s’attacha à élaborer un ensemble de questions auxquelles il apportait chaque fois une réponse catégorique.

2 De cette entreprise naquit un traité, le De Veritate Fidei, véritable arme théologique de nature à combattre toutes les formes d’hétérodoxies. La pensée de Thomas s’y présentait comme un fil que l’on déroule, et était d’une clarté telle qu’elle ne pouvait qu’avoir été inspirée par Dieu.

3 Sa retraite achevée, et sa somme complète, il revint au monde : « A nous deux, Clermont ! ». Un beau jour d’été, il se rendit donc au village, ses centaines de feuillets sous le bras. Il le trouva en proie à une formidable agitation. Les habitants courraient dans un sens ou dans l’autre, selon des trajectoires qui échappaient à la raison. Thomas, qui espérait rencontrer le curé, se dirigeait vers l’église, et en chemin put constater qu’une horde de citadins prenaient d’assaut la mairie. La pauvre maire déclamait avec force : « Mais, palsambleu, vous m’avez élu bande de dégénérés ! Faudrait savoir ! Moi j’y suis, j’y reste ! ». Et la foule de lui répondre en chœur :
« Le pain est trop cher,
 Il n’y a plus de travail !
 On vit dans la misère,
 Et toi dans la mangeaille !
 Magistrats et prélats,
 Tous des complices
 Pour eux sonnent le glas
 Et pour nous la justice ! »

4 Thomas continuait son chemin, constatant avec stupéfaction l’ampleur du chaos qui saisissait la ville. Arrivé devant l’église, il la trouva fermée, d’autres citadins la prenant pour cible de leur mécontentement. On les entendait dire :
« Curé, curé, ouvre ces portes
 C’est dimanche, heure de la messe
 Que nous soyons heureux de la sorte
 Ou on te bottera les fesses ! »

5 Thomas vit qu’un prédicateur avait pris la tête du groupe. Il vint à sa rencontre, et l’apostropha : « Mais enfin, que se passe t-il donc, ici ? ». L’étrange personnage, dont le regard trahissait le fanatisme, lui répondit : « Et bien, le peuple est mécontent. Il souffre par le fait du maire et de l’église. Le premier nous plonge dans une profonde misère par une gestion désastreuse, et le second nous refuse le bonheur auquel nous avons légitimement droit en nous interdisant d’assister à sa messe ».

6 Thomas fut surpris, et interrogea son interlocuteur de la sorte : « Mais enfin, pourquoi cet homme de Dieu refuse t-il d’assurer son office ? ». Cette réponse lui fut donnée : « Nous sommes hétérodoxes. Nous nous sommes tantôt révolté contre l’église. Nous avons crée la tendance platonico-cicéronienne, qui postule que la croix, symbole de la foi, doit avoir des branches horizontales mesurant sept centimètres, et non huit. Donc le curé refuse de nous laisser entrer ». Thomas fut cette fois stupéfait, et reprit : « C’est parfaitement grotesque. Vous vous prétendez hétérodoxes mais voulez tout de même assister à une messe aristotélicienne. Vous reprochez au curé de vous refuser un bonheur auquel vous n’avez pas droit. Ca n’est pas raisonnable. Lorsqu’on est en désaccord avec l’église, on l’assume, et on n’assiste point à l’office ».

7 La réaction du prédicateur fut immédiate. Il fit cette harangue à la foule, désignant Thomas d’un doigt accusateur : « Voici un complice de cet affameur de maire et de cet ignoble curé. Boutons-le ! ». Thomas tenta de se défendre et criait : « Mais non ! J’ai rien à voir avec le maire. Vous faites un amalgame désespérant ! Faut distinguer le spirituel du… Ah… Mais lâchez moi ! Voyez comme l’effet de masse vous rend stupides ! ». Et la multitude excitée eut raison de lui. Il fut expulsé du village.

8 Cet évènement eut un retentissement considérable dans l’esprit de Thomas, qui fit cette conclusion : « Ces hétérodoxes sont une plaie ! Je dois en débarrasser la surface du monde. Telle sera ma mission ».



Chapitre VI - Le prêche miraculeux

 1 Thomas prit donc la décision d’effectuer un grand pèlerinage au travers des royaumes. « Telle est ma destinée », disait-il. « Lorsque je serai passé dans chaque village, le Très-Haut pourra me rappeler à Lui ». Ses prêches enflammés faisaient toujours plus d’émules, qui le suivaient alors dans ses déplacements, si bien qu’une multitude de fidèles composaient bientôt son escorte. Partout, sa parole faisait mouche, et comme par miracle, les hétérodoxes de tout poil abjuraient, se convertissaient, et tombaient à genoux, implorant le pardon de Dieu.

2 Un beau jour, un des disciples de Thomas l’interrogea en ces termes : « Maître, vous diffusez le message de Christos, et nous apprenez que lui seul a accompli des actes miraculeux, que lui seul fut un être de mystique. Pourquoi ne fondez vous pas, avec ce fantastique talent qui vous caractérise, une nouvelle Eglise aristotélicienne, qui préfèrerait Christos à Aristote ? ».

3 Thomas entendit cette suggestion, et fit cette réponse : « Mon fils, certes j’insiste sur la parole de Christos, mais par dessus tout, ce qui m’importe, c’est de préserver l’unité de la foi, et donc de l’Eglise. J’aime tous ceux qui portent et transmettent la vérité de Dieu, et ce serait un atroce déchirement que de fonder cette dissidence dont tu parles, que de briser l’amitié aristotélicienne. Vois ce que je fais ici. Pourquoi irais-je détruire ce que je bâtis ? Pourquoi chercherais-je la défaite, alors que je vais de victoire en victoire au bénéfice de l’indivisibilité de l’Eglise ? Non, mon fils, il ne saurait en être question ». Et le disciple se ravisa, avant de demander pardon.

4 Ce même disciple, alors que les pèlerins menés par Thomas faisaient halte en Normandie, demanda à Thomas : « Maître, cette terre est peuplée d’hérétiques. C’est désespérant. J’ai une brillante idée : pourquoi ne dresserions nous pas un immense bûcher où nous placerions tous ces égarés ? De la sorte, nous en serions débarrassés, et nous gagnerions du temps ».

5 Thomas entendit cette proposition, et fit cette réponse : « Ton idée est tout sauf brillante, mon fils. D’abord, ces hétérodoxes sont des hommes avant d’être des égarés, et en tant que créatures de Dieu nous ne pouvons les détruire nous mêmes. Ensuite, ce serait gâcher de grandes quantités de bois, pour un bien piètre usage ». Le disciple ne fut pas satisfait de la leçon de Thomas, et crut pouvoir le prendre en défaut : « Mais, maître, s’il advenait que des hérétiques n’abjurent point, il est bien permis d’en brûler quelques uns. Et puis, lorsque l’Eglise lance des croisades, n’est-ce pas la mort qu’elle apporte parmi les égarés ? ».

6 Thomas reprit ainsi : « Ca n’est jamais l’Eglise elle même qui dresse les bûchers, mais le bras séculier auquel sont livrés les hérétiques. Ainsi, elle garde toujours les mains propres. Et puis les croisades, c’est tout à fait différent. Elles sont lancées contre les terres tenues par les égarés, et ne sont tués que ceux qui se placent en travers du chemin des armées de Dieu. La croisade est une guerre juste, ad majorem dei gloriam. Et puis maintenant, va voir là haut si j’y suis ». Et le disciple se ravisa, avant de demander pardon.

7 Ainsi fut menée la plus grande entreprise de prêche jamais accomplie. La piété en fut à un niveau inégalé au sein des royaumes. Partout se transmettait la nouvelle du périple de Thomas, et il acquit en cela la plus haute considération des princes de l’Eglise.


Licence en théologie Saint-Thomas_d'Aquin_2



Questions :


  1. Comment la vie de Saint-Thomas peut-elle inspirer les séminaristes?

  2. En quoi Thomas représente-t-il l'Unité aristotélicienne ?

  3. Comment faut-il combattre les hérétiques ?

  4. Quel rapport peut-on faire entre ce texte et la réforme?

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Message par Oree Ven 13 Nov 2015 - 22:08


Questions :


  1. Comment la vie de Saint-Thomas peut-elle inspirer les séminaristes?

    La vie de Thomas fut saincte et sa doctrine un miracle : la somme théologique, traité théologique et philosophique, et le Veritate Fidei, traité destiné à combattre l'hétérodoxie, entre autres. Il fait usance de la méthode scolastique c'est à dire que les objections et les réponses constituent le cadre disputatif du sujet traité en l’occurrence dans le chapitre V, la doctrine aristotélicienne.
    Elle peut inspirer par ses talents d'orateur, ses presches enflammés et le niveau de piété onques égalé qui s'ensuivit en ces Royaumes. Par sa distinction du spirituel et du temporel.
    Saint Thomas n’a eu garde d’oublier que l’homme était une créature, à laquelle le secours de la "Révélation" était nécessaire.

  2. En quoi Thomas représente-t-il l'Unité aristotélicienne ?

    Thomas représente l'unité aristotélicienne par son désir de préserver l'unité de la foy et doncques de l'Eglise. Il ne souhaite point briser l'amitié aristotélicienne en créant une dissidence entre ceux qui diffusent le message de Christos (comme lui) et ceux qui diffusent le message d'Aristote.

  3. Comment faut-il combattre les hérétiques ?

    En livrant les hérétiques au bras séculier : à la justice temporelle. Par les armées de Dieu lancées sur les terres païennes.

  4. Quel rapport peut-on faire entre ce texte et la réforme?

    Le rapport entre la foy et la raison ?
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Message par Oree Ven 13 Nov 2015 - 22:09

chentyt a écrit:Pour la question 4, sur laquelle vous semblez avoir quelque peu séché, il fallait vous le fait de se nourrir de l'apprentissage des textes impies pour développer les moyens de combattre ceux qui les propagent. Saint Thomas a étudié les textes de la réforme pour mieux la combattre.

Licence en théologie Semina10
Leçon 2 : Le Dogme de la Sainte Eglise Aristotélicienne, Universelle et Romaine,
et les statuts qui régissent ses membres.


Ce cours va vous enseigner les fondements de l'EA et la subtile hiérarchie instaurée par Christos. Une fois le cours lu, vous ne confondrez plus archevêque et cardinal !

La bonne organisation de notre Église impose a chacun de bien connaître la place qui est la sienne. la bonne compréhension des statuts que peut avoir tout être humain est un préalable nécessaire.



Le Dogme


Droit Canon a écrit:
Livre Préambule - De Ecclesiae Dei fondis

Partie I : Doctrines et fondements de l’Église de Dieu


Section A : Généralités  

Article 1 : L'Église Aristotélicienne est la Seule, Unique et Légitime Institution du Tout Puissant.

Article 2 : L'Église Aristotélicienne est Seule détentrice de la Vérité Divine et de la Vraie Foi. Elle est habitée par l’Action Divine et est l’organe par lequel s’exprime sur Terre et sur la communauté des fidèles la volonté du Tout-Puissant, elle transcende les lois et vérités temporelles.

Article 3 : L’Église Aristotélicienne tire son nom du prophète Aristote, qui fut le premier à révéler la vérité divine. Elle fut instituée par Christos.

Article 4 :  En tant qu’institution spirituelle, universelle et divine, sa mission est de propager l’aristotélisme aux peuples et aux nations dans l'optique de les guider sur le chemin qui mène au Paradis Solaire.

Article 5 : Il n’est pas d’autre prophète qu’Aristote et Christos. La symbiose de leur révélation constitue le message divin, parfait et immuable. Leur message est complémentaire et indispensable à la compréhension de l’autre et de la foi aristotélicienne.

Article 6 : Le Dogme de l'Église Aristotélicienne est fondé sur les textes des livres et forment le socle des croyances inaliénables et nécessaires. (1)

N.B. : On entend par "textes des livres" ceux contenus dans le Livre des Vertus, ainsi que les textes doctrinaux et les écrits des Saints.

Article 7 : Seul un concile extraordinaire, rassemblant l'ensemble des évêques de l'aristotélisme, peut remettre en question, modifier ou affiner un dogme.

Article 8 : Le Livre des Vertus regroupe les livres du Mythe Aristotélicien, les Vitae d’Aristote et de Christos ainsi que celle des Archanges. Ces textes sont sacrés et constitue les fondements de la Religion Aristotélicienne. Ils ont valeur dogmatique.

Article 9 : Les Doctrines de l’Église Aristotélicienne forment le cadre de la croyance aristotélicienne. Édictées par les théologues et docteurs de l’Église, elles ont valeur dogmatique.

Article 10 : Les écrits des saints donnent un cadre aux doctrines de l'Église Aristotélicienne. Ce sont les enseignements de nos prédécesseurs dans la foi ayant vécu les vertus aristotélicienne de manière héroïque dans une intimité toujours plus grande avec Dieu. Ils sont la Tradition vivante et sans cesse renouvelée de l'Église, éclairant les mystères sacrés révélés par les prophètes.

Article 11 : Le Livre des Hagiographies constituent un codex de biographies historiques des saints ayant vocation à servir à l'édification spirituelle et sociale du monde actuel par l'exemple de vies multiples qui témoignèrent du Soleil de manière héroïque dans leur foi et leurs vertus à leur époque.

Article 12 : Tout humain étant enfant de Dieu, aucune ségrégation basée sur d’autres critères que la foi, la vertu et le mérite ne doit avoir lieu au sein de l’Église Aristotélicienne.

Article 13 : Une hétérodoxie est une action contraire aux Dogmes aristotéliciens, aux doctrines édictée et au Droit Canon de la Sainte Église, portant préjudice à la communauté des croyants et à la Sainte Institution de Dieu, par l’induction en erreur des enfants du Très-Haut.

Article 14 : Les hétérodoxies sont de quatre types : hérésie, schisme, paganisme et athéisme.

Article 15 : Les hétérodoxies sont poursuivies par la Sainte Inquisition dans les limites qui lui sont dévolues et assignées.

Article 16 : L'Église Aristotélicienne distingue deux natures différentes pour les charges, statuts et actions de ses membres. Ces natures différences peuvent être In Gratebus (Dans les Grâces) ou Res Parendo (Choses qui Paraissent).

- Article 16 bis : La nature In Gratebus regroupe les choses qui existent par la Grâce du Créateur. L'abréviation correcte employée dans le Droit Canon est IG

- Article 16 ter : La nature Res Parendo regroupe les choses qui paraissent par elles-mêmes tout en découlant de la Création. L'abréviation correcte employée dans le Droit Canon est RP.
(1) Le livre des vertus disponible dans la Bibliothèque romaine n'est pas complet car il s'agit d'une traduction. Le texte original complet est rangé dans les archives secrètes de Rome, les théologues du Saint Office travaillent à finir sa traduction.





Les statuts


Droit Canon a écrit:Partie II : Les statuts des membres de la communauté aristotélicienne.  


Article 1 : Tout être humain a pour la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine un statut. Il peut être croyant, fidèle, prêtre ou hétérodoxe.

Article 2 : Le croyant est une personne non-baptisée qui partage la foi aristotélicienne, la croyance en un seul Dieu et reconnaît l’Eglise de Rome comme Seule Institution du Tout-Puissant.

- Article 2 bis : Un croyant est en droit de recevoir le sacrement du baptême si ses actes et sa pensée sont conformes aux préceptes et doctrines édictés par la Sainte Eglise Aristotélicienne, en respectant les règles canoniques applicables à ce sacrement.

Article 3 : Le fidèle est un croyant qui a reçu le sacrement du baptême et intégré de ce fait la communauté des fidèles de l’Eglise Aristotélicienne.

- Article 3 bis : Le fidèle est en droit de recevoir les sacrements de la confession, du mariage, de l’ordination et des funérailles si ses actes, sa pensée et son état sont conformes aux règles canoniques et doctrinales édictées en matière sacramentelle.

Article 4 : Le prêtre est un fidèle qui a reçu le sacrement de l’ordination.

- Article 4 bis : Le prêtre est en droit de recevoir les sacrements de la confession et des funérailles si ses actes, sa pensée et son état sont conformes aux règles canoniques et doctrinales édictées en matière sacramentelle.

Article 5 : L’hétérodoxe est une personne qui se trouve en dehors de la communauté des croyants, soit parce qu'il est frappé d’une sentence canonique, soit parce qu'il ne partage ni la foi aristotélicienne ni croyance en un Seul Dieu ou ne reconnaît pas l’Eglise de Rome comme Seule Institution du Tout-Puissant, soit parce qu’il est fidèle d’un autre culte.

N.B. : Pour la nature des différentes hétérodoxies, voir les articles de la première partie (Doctrines et fondements de l’Eglise de Dieu) du préambule.

Article 6 : Les statuts de fidèle et de prêtre peuvent être modifiés ou suspendus par une peine canonique d'ordre disciplinaire.

[Art 7: Est fidèle le croyant qui a reçu le sacrement du baptême.

Art 8: Le fidèle peut recevoir les sacrements de la confession, du mariage, de l’ordination et des funérailles.

Art 9: Il faut avoir le statut de fidèle pour prétendre à celui de marié ou de prêtre.

Art 10: L'excommunication est la peine canonique qui retire le sacrement du baptême au fidèle, ce qui lui donne le statut d'hétérodoxe.

Art 11: Un fidèle excommunié perd non seulement le statut de fidèle, mais aussi celui de prêtre.
Il perd aussi l’effet du sacrement du mariage, et tout titre honorifique donné par l’Eglise.

Art 12: Est marié le fidèle qui a reçu le sacrement du mariage.

Art 13: Le marié peut recevoir les sacrements de la confession et des funérailles.

Art 14: Est prêtre le fidèle qui a reçu le sacrement de l’ordination.

Art 15: Le prêtre peut recevoir les sacrements de la confession et des funérailles.]



Questions



  1. Quelle est la mission de l'Église?
  2. Quelles sont les hétérodoxies? Expliquez.
  3. Quel sacrement peut recevoir un hétérodoxe?
  4. Quelle est la différence entre un croyant et un fidèle?

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Message par Oree Ven 13 Nov 2015 - 22:10


Questions



  1. Quelle est la mission de l'Église?

    En tant qu’institution spirituelle, universelle et divine, la mission de l’Église est de propager l’aristotélisme aux peuples et aux nations dans l'optique de les guider sur le chemin qui mène au Paradis Solaire.

  2. Quelles sont les hétérodoxies? Expliquez.

    Tout d'abord définissons ce qu'est l'hétérodoxie. Soit une action contraire aux Dogmes Aristotéliciens, aux doctrines édictées et au Droit Canon de la Sainte Église, portant préjudice à la communauté des croyants et à la Sainte Institution de Dieu, par l’induction en erreur des enfants du Très-Haut.
    Les hétérodoxies sont de quatre types : hérésie, schisme, paganisme et athéisme.
    Elles sont poursuivies par la Sainte Inquisition dans les limites qui lui sont dévolues et assignées.

  3. Quel sacrement peut recevoir un hétérodoxe?

    De la Sainte Église un hétérodoxe ne peut recevoir aucun sacrement.

  4. Quelle est la différence entre un croyant et un fidèle?

    Le croyant est une personne non-baptisée qui partage la foi aristotélicienne, la croyance en un seul Dieu et recognoist l’Eglise de Rome comme Seule Institution du Tout-Puissant.

    Le fidèle est un croyant qui a reçu le sacrement du baptesme et intégré de ce fait la communauté des fidèles de l’Église Aristotélicienne.

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Message par Oree Dim 20 Déc 2015 - 14:10

chentyt a écrit:C'est très bien, nous pouvons passer à la troisième leçon !


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Leçon 3 : La Hiérarchie et le découpage administratif de l'Église


Ce cours va vous enseigner comment sont découpées les provinces religieuses. Il est en effet important de savoir que les frontières temporelles ne correspondent pas aux frontières des diocèses, évitant des dérives et pressions du temporel sur le spirituel.


La hiérarchie

Pour protéger nos valeurs, Titus et les premiers évêques ont défini qu’il y aurait un clergé faisant partie de la vie de la cité et attaché autant au temporel qu’au spirituel et il décida que ce serait le clergé « In sécula seculorum ». Il portera le nom de clergé séculier et sera dirigé par les prélats de l’Eglise.

Au départ il n’y avait que le Saint-Père, ses conseillers à Rome et les évêques pour diriger des régions épiscopales en Occident et en Orient. Au fil du temps et de l’évolution de l’Église dans les royaumes, les conseillers pontificaux devinrent les ministres de Rome et pour se
différencier revêtirent le pourpre en l’honneur du sang versé par les fondateurs de l’Église.
Les évêques gardèrent la couleur verte pour représenter la couleur de l’émeraude, l’émeraude étant le signe de ralliement des premiers prêtres aristotélicien.
Le noir fut choisi pour le bas clergé, car cette teinte ou contre-couleur qui se veut
funèbre, est vue comme l'initiation à la spiritualité par la mort symbolique.


Le découpage administratif

L'ensemble de l'Eglise est découpée en primaties (ou provinces religieuses), c'est l'ensemble des diocèses d’une zone géo-dogmatique (l'ensemble des territoires parlant une même langue regroupés) placées sous l'autorité d'un Primat. En général les Primaties suivent des frontières administratives.

On trouve les primaties suivantes :
-Province religieuse du royaume de France.
-Province religieuse du SRING (Saint Empire Romain Germanique)
-Province religieuse d’Angleterre.
-Province religieuse du Grand Duché de Bretagne.
-Province religieuse de la Couronne d'Aragon.
-Province religieuse du Portugal.
-Province religieuse de Hongrie et de Croatie.
-Province religieuse de Pologne.
-Province religieuse de l'Union de Kalmar.
-Province religieuse de Bulgarie.
-Province religieuse de Serbie.
-Province religieuse d'Albanie.
-Province religieuse du Royaume Tchèque.

Les primaties sont découpées en provinces ecclésiastiques, à la tête desquelles se trouvent un évêque ou archevêque métropolitain. Les Évêques d'une même Primatie sont regroupés ensemble dans une Assemblée Épiscopale. Chaque assemblée dispose de ses propres statuts. C'est l'assemblée épiscopale qui nomme les évêques et archevêques de sa province. L'Evêque Primat est à la tête de l'assemblée épiscopale. L‘évêque Primat est au nom de son assemblée le supérieur hiérarchique directe de tous les évêques dépendant de sa primatie.

Ensuite, chaque province ecclésiastique est découpée en diocèses : celui qui porte le nom de la province est appelé diocèse métropolitain ou archidiocèse, les autres sont les diocèses suffragants. A la tête d'un diocèse il y a un évêque. Le diocèse (Du grec "diokésis") c'est « la portion du peuple de la Création confiée à un évêque pour qu'il en soit le guide religieux avec la coopération de ses clercs.». Par définition un diocèse regroupe plusieurs paroisses.


Questions



  1. Dites-moi de quelle primatie, province métropolitaine, diocèse et paroisse vous êtes.

  2. Détaillez les diocèses de la Province métropolitaine de Besançon.

  3. Expliquez ce qu'est l'Assemblée épiscopale.



P.S : vous pouvez vous aider de la carte de Mr Groar
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Message par Oree Dim 20 Déc 2015 - 14:11

Questions


  1. Dites-moi de quelle primatie, province métropolitaine, diocèse et paroisse vous êtes.

    Ma paroisse est celle de Fribourg.
    Fribourg fait partie du diocèse de Lausanne.
    Lausanne est province métropolitaine de Besançon
    Besançon est primatie du SRING Saint Empire Romain Germanique.

  2. Détaillez les diocèses de la Province métropolitaine de Besançon.

    Besançon (Diocèse suffragant), Lausanne (Archidiocèse métropolitain) et Toul (Diocèse suffragant)

  3. Expliquez ce qu'est l'Assemblée épiscopale.

    Dans une Assemblée épiscolale sont regroupés ensemble les évesques d'une mesme Primatie. Cette assemblée nomme les évesques et les archevesques de sa province. L'Evesque Primat est à la teste de l'assemblée épiscopale. Il est au nom de son assemblée le supérieur hiérarchique directe de tous les évesques dépendant de sa primatie. Chaque assemblée dispose de ses propres statuts.

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Message par Oree Dim 20 Déc 2015 - 14:13

chentyt a écrit:
Vous avez commis une erreur dans la deuxième question. la réponse était :
Archevêché de Besançon diocèse métropolitain
Evêché de Lausanne diocèse suffragant
Evêché de Toul diocèse suffragant

Quant à la dernière question, votre réponse est globalement juste mais je vais y apporter quelques précisions. L'Assemblée Episcopale réunit les Evêques mais aussi les Archevêques de la Primatie.
Cette Assemblée a pour rôle premier de nommer les Evêques et Archevêques, mais elle les révoque aussi. Elle débat et décide des mesures concernant les questions religieuses de la Primatie.

C'est bien nous pouvons poursuivre.


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Leçon 4 : Les charges séculières

Cette leçon vous permettra de mieux connaître les différentes charges qu'offre l'Eglise Aristotélicienne.


Les charges aristotéliciennes.


Droit Canon : Préambule a écrit:
De Ecclesiae Dei fondis
Bulle pontificale « Des fondements de l'Eglise de Dieu ».
- Suite -



Partie III : Les charges au sein de la communauté aristotélicienne.


Article 1 : Une charge est une fonction religieuse reconnue soit dans le présent Droit Canon, soit dans les règlements internes des dicastères romains, soit dans la Règle d’un ordre religieux reconnu par la Curie.

Article 2 : N’est considéré comme occupant une charge que le fidèle ou le prêtre dont la nomination ou l’élection a respecté les procédures décrites dans le règlement duquel cette charge est issue.

Article 3 : Est clerc celui qui occupe une charge religieuse séculière ; est regularis celui qui occupe une charge religieuse régulière ; est milites celui qui occupe une charge – définie comme telle dans l’article 3 ter ou dans le Droit Canon des Saintes Armées – au sein de la Congrégation des Saintes Armées ; par opposition au fidèle qui n'occupe aucune de ces trois charges.

N.B. La charge de clerc, et les règles qui lui sont afférentes, prennent le pas sur celle de regularis, et celle de regularis sur celles de milites.

- Article 3 bis: Sont considérés comme regularis de l'Eglise, les fidèles ayant embrassés une règle de vie monacale, les fidèles membres des ordres religieux aristotéliciens, ou de la branche religieuse d'un ordre militaire et religieux, et les fidèles rassemblés en communauté dans les abbayes In Gratebus.

- Article 3 ter: Sont considérés comme milites de l’Eglise, les fidèles membres des branches armées des ordres militaires faisant partie des effectifs des Saintes Armées aristotéliciennes, ainsi que les fidèles qui se place individuellement ou collectivement sous les ordres de l'Etat Major des Saintes Armées.

Article 4 : Hors dérogation de leur primat, ou avis contraire mentionné pour certaines charges dans les autres livres du Droit Canon ou dans les règlements intérieurs des dicastères Romains, les clercs et les regularis, qu'ils soient milites ou non, ne peuvent porter d’armes autres que celles d’apparats liées à leur rang social.


Article 5 : Un fidèle ne peut pas administrer de sacrement et un clerc ne peut administrer que ceux autorisés par sa charge.

Article 6 : Seul un fidèle ou un prêtre peut occuper une charge au sein de l'Eglise.

Article 7 : Le statut universitaire de théologien (HRP: niveau 3 voie de l’Eglise) n’est pas un statut religieux mais est nécessaire pour occuper certaines charges.

Article 8 : Les charges au sein de l’Eglise Aristotélicienne se répartissent en trois catégories : principale, secondaire et tertiaire.

Article 9 : Les charges principales constituent le socle hiérarchique de l'Eglise Aristotélicienne. Elles priment sur toutes les autres.

- Article 9 bis: Un même clerc ne peut occuper qu’une seule charge principale.

Article 10 : Les charges secondaires sont les charges complémentaires de l’Eglise Aristotéliciennes. Il s’agit le plus souvent de charges auxiliaires aux premières.

- Article 10 bis: Un même clerc ne peut occuper que deux charges secondaire en plus d’une éventuelle charge primaire.

Article 11 : Les charges tertiaires sont les charges liées aux congrégations ou aux ordres religieux, ou n'entrant pas dans l'une des deux premières catégories.

- Article 11 bis: Le cumul des charges tertiaires est défini dans la règle de chaque ordre et congrégation. Sauf mention contraire, les charges tertiaires sont cumulables avec d’éventuelles charges primaire et secondaire.

Article 12 : Les prêtres occupant une charge à la dignité épiscopale portent le titre de prélat, privilège octroyé du fait des mérites dont leur charge fait foi.

N.B. Cette "dignité épiscopale" est reflétée dans les ornements héraldiques par un minimum de trois rangs de pompons.

Article 13 : Au sein du clergé séculier, un clerc ne peut être soumis à l'autorité directe que d'un seul autre clerc. Il ne peut donc cumuler que des charges conformes à cet impératif.

Article 14 : Les charges honorifiques et émérite n'entrent pas en ligne de compte dans la règle des cumul.


Le clergé séculier.


Droit Canon : Livre II a écrit:
Regimini secularis ecclesiae
Bulle pontificale « Pour le gouvernement de l'Eglise séculière ».



Partie II : L’épiscopat

Lorsqu’on emploie le terme « évêque », il évoque, sans distinctions, tout détenteur d’un pouvoir épiscopal, qu’il soit évêque ou archevêque.

Article 1 : Au sein de l'Eglise, après le Souverain Pontife et les cardinaux, viennent les évêques.

Article 2 : L'évêque est un clerc choisi par le Pape, ou par ses pairs avec le consentement du Pape, pour diriger un diocèse, et révocable discrétionnairement par ces mêmes personnes.

Article 3 : Il ne peut y avoir qu'un seul évêque en fonction à la tête d’un diocèse.

Article 4 : On distingue 2 dignités épiscopales : les évêques en fonction et les évêques honorés.

Article 5 : Un évêque en fonction est soit archevêque métropolitain, soit archevêque suffragant, soit évêque suffragant selon le statut du diocèse auquel il est lié. Ces distinctions ne sont pas des distinctions de nature mais d'honneur.

Article 6 : L’évêque gouverne son diocèse dans les limites édictées par son assemblée épiscopale, le Droit Canon de l’Eglise et les doctrines et prescriptions édictées par Elle.

- Article 6.1 : L’évêque nomme et révoque les membres de son conseil diocésain.

- Article 6.2 : L’évêque pourvoit à la vacance des cures Res Parendo et In Gratebus, nomme et révoque les curés des paroisses sous sa juridiction.

- Article 6.3 : L’évêque nomme et révoque les chapelains des chapelles nobiliaires sous sa juridiction à la demande de la noblesse ou à discrétion.

- Article 6.4 : L’évêque nomme et révoque les aumôniers des organisations laïques et militaires, exceptés les Ordres militaires et religieux reconnus par Rome, enregistrés auprès de son diocèse.

- Article 6.5 : L’évêque est en droit de proposer des avis d’excommunication, de défroquage, ou d’annulation de sacrement auprès du Consistoire Pontificale compétent.

- Article 6.6 : L’évêque est en droit d’ajouter des règles restrictives à l’octroi des sacrements sous acceptation de la congrégation du Saint Office.
Article 7 : Les évêques émérites sont des évêques honorés ayant assumé leur charge d’évêque de façon correcte et régulière plus de 3 mois, ils portent ce titre de droit pour 2 mois. Les assemblées épiscopales peuvent réglementer leurs droits au sein de leurs assemblées. Ils n’ont plus d’autorité au sein de leur diocèse.

Article 8 : Les évêques in partibus sont nommés par le Sacré Collège au nom du Souverain Pontife sur proposition éventuelle d’une l’assemblée épiscopale. Ils intègrent l’assemblée épiscopale de la primatie en laquelle ils résident.

Article 9 : La dignité épiscopale est octroyée à certains clercs de statut élevé, comme les recteurs d'ordre religieux, les grand-maîtres d'ordres militaires et religieux, les abbés de monastère In Gratebus et les préfets de congrégations.

[Sous l'impulsion de l'apôtre Titus, une hiérarchie à travers de laquelle l'action divine se réalise a été instituée dans le clergé séculier :

Extrait du livre 2.2

Dans l'exercice de son pouvoir suprême, plénier et immédiat sur l'Eglise universelle, le Pontife Romain se sert des Dicastères de la Curie romaine; c'est donc en son nom et par son autorité que ceux-ci remplissent leur charge pour le bien de l'Eglise et le service des fidèles.

La Curie, gouvernement de l'Eglise, est composé des cardinaux choisis par le Pape (après avoir pris conseil de la Curie) en fonction de leurs mérites. Ces cardinaux sont choisis parmi les évêques des diocèses aristotéliciens.

Les cardinaux agissent en collège et doivent faire valider, même à posteriori leurs décisions par le collège des cardinaux, peuvent célébrer tous les sacrements de l’Église aristotélicienne, sont seuls habilités à prononcer une excommunication, sont seuls à pouvoir valider une séparation ou une annulation de mariage, sont seuls à pouvoir valider un défroquage, volontaire ou pas, ont un droit de véto sur toute décision prise par un membre du clergé en dehors du pape.

Le titre de cardinal n’interdit aucun cumul avec une autre charge dans le clergé séculier ou régulier.

Extrait du livre 2.3

Les évêques.

Après le Souverain Pontife et les cardinaux, le troisième rang dans l'Eglise est celui des évêques. Lorsqu’on emploie le terme évêque seul, il regroupe sans distinctions tous les types d’évêques ou d’archevêques.

L'évêque est un clerc choisi par le Pape ou par ses pairs, avec le consentement du Pape, pour diriger un diocèse. Il ne peut y avoir qu'un seul évêque pour diriger une province et/ou un diocèse. C'est une charge primaire.

Un évêque en fonction est soit archevêque métropolitain, soit archevêque suffragant, soit évêque suffragant soit évêque "in partibus" selon le statut du diocèse auquel il a été lié. Ces distinctions ne sont pas des distinctions de nature mais de dignité et d'honneur.

Chaque évêque est libre de gouverner son diocèse comme il l'entend, sous réserve qu'il respecte les prescriptions de l'Eglise. Cette autonomie de gouvernement ne le dispense pas de travailler en commun avec les autres évêques et son archevêque métropolitain dans le cadre de sa Province ecclésiastique.

Chaque évêque est relié aux assemblées épiscopales des royaumes où il exerce une autorité en temps qu'évêque.

Il devra assurer l’aristotélisation des paroisses et fiefs sous sa juridiction et veiller à composer son conseil diocésain avec des théologiens actifs et compétents.

Il est en charge de nommer et révoquer les membres de son conseil et de s’assurer qu’ils remplissent bien leur mission, de nommer et révoquer les curés de ses paroisses, et de s’assurer qu’ils remplissent bien leur mission, de faire nommer les chapelains aux chapelles des fiefs sous sa juridiction à la demande de la noblesse, et de nommer des aumôniers pour les organisations laïques et militaires (en dehors des Ordres religieux militaires et civils reconnus par Rome).
Il a le devoir d’en référer à son assemblée en cas de trouble ou de tout autre événement anormal survenant dans sa zone d’influence.

Les acolytes : bedeau, messager, intendant etc... ne sont pas considérés comme des clercs et sont sous la responsabilité directe de celui qui les nomme.]

Questions :

  1. Qu'est ce qu'un théologien?
  2. Qu'est ce qu'un clerc? Qui peut l'être?
  3. Est-il possible d'être diacre dans deux paroisses? Si oui avec quelle restriction?
  4. A quelles charge l'évêque peut-il nommer?
  5. Mettre dans l'ordre hiérarchique du plus au moins haut placé:
    évêque suffragant; diacre; pape; archevêque métropolitain; curé

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Message par Oree Dim 20 Déc 2015 - 14:14

Questions :

  1. Qu'est ce qu'un théologien?

    Un théologien est un érudit de la voie de l'Eglise.

  2. Qu'est ce qu'un clerc? Qui peut l'être?

    Est clerc cestui qui occupe une charge religieuse séculière, c'est à dire le fidèle ou le prestre dont la nomination ou l’élection a respecté les procédures décrites dans le règlement duquel cette charge est issue.

  3. Est-il possible d'être diacre dans deux paroisses? Si oui avec quelle restriction?

    Et bien si cela dépend du mesme diocèse ou archidiocèse je subodore que cela soit autorisé, puisque charge secondaire il me semble.

  4. A quelles charge l'évêque peut-il nommer?

    L’évesque nomme et révoque les membres de son conseil diocésain. Il pourvoit à la vacance des cures Res Parendo et In Gratebus, nomme et révoque les curés des paroisses sous sa juridiction. Enfin il nomme et révoque les chapelains des chapelles nobiliaires sous sa juridiction à la demande de la noblesse ou à discrétion ainsy que les aumosniers des organisations laïques et militaires, exceptés les Ordres militaires et religieux reconnus par Rome, enregistrés auprès de son diocèse.

  5. Mettre dans l'ordre hiérarchique du plus au moins haut placé:
    évêque suffragant; diacre; pape; archevêque métropolitain; curé

    Pape – Archevesque métropolitain – Evesque suffragant – Curé - Diacre

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Message par Oree Sam 26 Déc 2015 - 10:21

chentyt a écrit:
Licence en théologie Semina10
Leçon 5 : Le rôle de l'ecclésiastique


Qu'est-ce qu'une paroisse ?

La paroisse religieuse est, en premier lieu, une subdivision géographique dans un diocèse.
Dans l’église aristotélicienne la paroisse désigne à la fois une aire géographique précise, le « territoire de la paroisse », et un groupe de personnes habitant sur ce territoire et constituant la communauté paroissiale.

Le droit canon définit trois types de paroisse : communale (ou citadine), nobiliaire (fief) et communautaire (cas des communautés, associations, confréries, ordres...). Dans ce cours nous n'étudierons que la paroisse communale.

La paroisse communale est obligatoirement une ville ou un village ouvert, référencé comme paroisse et comportant une église, une mairie, des résidences et un marché.

L'église dite paroissiale est le lieu de rassemblement de la communauté devant laquelle le curé et ses assistants célèbrent différentes cérémonies telles que les deux messes hebdomadaires.
La paroisse communale peu avoir à sa tête un Curé, un vicaire ou un diacre.

Quels sont les responsables de la paroisse ?

Le curé :
Droit Canon a écrit:La cause matérielle = il doit être prêtre et théologien de l’Eglise aristotélicienne (N3VE).
 La cause efficiente = il est nommé par l’archevêque ou l’évêque dont la paroisse communale ou citadine où il est nommé dépend.
 La cause formelle = il est intronisé par l’archevêque ou l’évêque dont la paroisse où il est nommé dépend.

Le Curé peut célébrer tout les sacrements aristotéliciens hormis l’ordination.
Il a en charge représentative et en Dieu (In God) la gestion religieuse, économique et administrative de sa paroisse.
Il peut nommer deux clercs pour l’aider en temps que vicaire ou diacre, et autant d’acolytes qu’il le désire pour autant qu’il ait l’accord de son évêque.

Cumul : Curé est une charge principale, il ne peut donc cumuler avec d’autre charge principale.



Le diacre ou le vicaire paroissial : 


Droit Canon a écrit:La cause matérielle = il doit être fidèle de l’Église, s'il est ordonné le diacre porte le nom de vicaire.
 La cause efficiente = il est nommé par le curé de sa paroisse avec l’accord de son évêque (ou archevêque).
 La cause formelle = il est intronisé par le curé de sa paroisse ou par son évêque (ou archevêque).
 La cause finale = Il a en charge représentative la gestion religieuse de la paroisse où il est nommé.

 Les diacres et les vicaires peuvent célébrer tout les sacrements aristotéliciens hormis l’ordination.
 Ils ne peuvent nommer de confesseurs ni aucun membre du clergé paroissial, ils dépendent directement du curé paroissial ou à défaut de l’évêque.

 Cumul : Diacre ou vicaire sont des charges secondaires liées donc aux règles de cumul.
 Ils peuvent cumuler avec une d’autres charges secondaires ou primaires dans le clergé séculier mais uniquement si cette charge dépend du même évêque.
 Un cardinal ou un évêque in partibus pourra toutefois être vicaire.

Sacristain (faisant Office de curé).

 La cause matérielle = il doit être baptisé et théologien de l’Église aristotélicienne (N3VE).
 La cause efficiente = il est nommé par l’archevêque ou l’évêque dont la paroisse communale ou citadine où il est nommé dépend.
 La cause formelle = il est intronisé par l’archevêque ou l’évêque dont la paroisse où il est nommé dépend.

 La cause finale

 Il faut autant que possible éviter les sacristains comme charge fixe, et ne les utiliser que pour compenser à un manque réel de curé.

 Le sacristain s'occupe de la sacristie et prépare donc l'office In God pour l'officiant.

 Il existe deux types de Sacristain : les simples fidèles et les diacres.

Les messes IG

Les messes sont célébrées deux fois par semaine : une le dimanche et une seconde au moment que le curé pensera le mieux pour lui et ses fidèles. Les messes sont ouvertes à tous et remontent le moral. Elles doivent être préparées par le curé ou le diacre sacristain de la paroisse


Quels sont les rôles RP du curé et du diacre ?

Ils se doivent d'être présents pour leurs fidèles quotidiennement afin de répondre à leurs questions. Le devoir des clercs est aussi de faire une messe Res Parendo [RP] au moins le dimanche pour pouvoir ainsi donner un peu d'éducation religieuse aux fidèles. Ils doivent donner des cours de catéchisme aux futurs baptisés, notamment par le biais d'une pastorale.
[Ces offices seront donnés dans un sujet nommé préalablement sur la halle de votre village, exemple : Cathédrale de langres ou encore Cathédrale Saint Mamès.]

Ils doivent encore donner des cours de catéchisme au futurs baptisés dans la mesure du possible. Et naturellement ils connaissent les Textes Sacrés afin de les faire connaitre le plus largement, convertir par la Parole, non par le feu, garantir une présence religieuse dans la vie de tous les jours dans son village, se rendre à la taverne pour rencontrer les paroissiens...
Ils doivent tenir les registres archidiocésains et venir régulièrement au Conseil diocésain.

Les curés : quelles limites à leur vie séculaire ?

Les curés peuvent recevoir une charge par leur maire pour représenter l'église ou faire parti du conseil municipal sans problème. Cela dépend toujours des lois en cours dans votre comté/duché. Il peuvent également être maire. Les curés peuvent entrer au conseil comtal/ducal.

Les limites sont celles que le Canon impose à tous les prêtres:
Canon 1.4 a écrit:Le prêtre doit pouvoir être montré en exemple comme Christos et Aristote sont leur exemple.
Certains prêtres voudront compléter leur vie spirituelle en s'impliquant dans la "société laïc". Dans ce cas le prêtre qui choisit cette route, doit le faire uniquement s'il peut le faire en tant que prêtre et donc en prônant le message divin.
Si à un moment sa charge entre en opposition avec son statut de prêtre, il devra se faire remplacer plutôt que de prendre des décisions contraires au message aristotélicien.

Questions

  1. Quelle(s) est(sont) la(les) différence(s) entre un curé et un diacre?

  2. D'après vous quels sont les devoirs d'un curé face à ses paroissiens?

  3. Quelles actions du curé pourraient donner envie aux paroissiens de s'intéresser à l'Église et à son dogme?

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Message par Oree Sam 26 Déc 2015 - 10:23

Questions


  1. Quelle(s) est(sont) la(les) différence(s) entre un curé et un diacre?

    Le curé doit estre prestre et théologien de l’Eglise aristotélicienne alors que le fidèle peut estre diacre.
    Le curé est nommé et est intronisé par l’archevesque ou l’évesque dont la paroisse communale ou citadine où il est nommé dépend alors que le diacre est nommé et intronisé par le curé de sa paroisse avec l’accord de son évesque (ou archevesque).
    Le curé a en charge représentative et en Dieu (In God) la gestion religieuse, économique et administrative de sa paroisse.
    Il peut nommer deux clercs pour l’aider en temps que vicaire ou diacre, et autant d’acolytes qu’il le désire pour autant qu’il ait l’accord de son évesque alors que le diacre ne peut nommer de confesseurs ni aucun membre du clergé paroissial, il dépend directement du curé paroissial ou à défaut de l’évesque.

  2. D'après vous quels sont les devoirs d'un curé face à ses paroissiens?

    Le curé se doit d'estre présent pour ses fidèles quotidiennement afin de répondre à leurs questions. Il doit faire une messe Res Parendo [RP] au moins le dimanche pour pouvoir ainsi donner un peu d'éducation religieuse aux fidèles. Il doit donner des cours de catéchisme aux futurs baptisés, notamment par le biais d'une pastorale.
    Il doit cognoistre les textes sacrés afin de les diffuser le plus largement, convertir par la parole, non par le feu, garantir une présence religieuse dans la vie de tous les jours dans son village, se rendre à la taverne pour rencontrer les paroissiens...
    Enfin il doit tenir les registres archidiocésains et venir régulièrement au Conseil diocésain.

  3. Quelles actions du curé pourraient donner envie aux paroissiens de s'intéresser à l'Église et à son dogme ?

    Estre présent et actif au sein de sa paroisse, faciliter l'accès au savoir religieux, dogmatique, propager l'image d'une Eglise Saincte et Aristotélicienne et favoriser le contact et l'échange par la tenue des cérémonies paroissiales et la messe qui devra estre rigoureusement régulière. En bref, estre un curé exemplaire. Pis continuer à prescher les textes tirés du missel aristotélicien.
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Message par Oree Sam 26 Déc 2015 - 10:24

chentyt a écrit:
III. Parcours Dogmatique

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Leçon 6 : Le Credo aristotélicien

Ce cours vise à comprendre le sens du Credo et son importance lors de chaque messe.


Le Credo est le texte fédérateur de notre Eglise, il est là pour faire grandir notre Foi en notre cœur. Cette prière affirme notre Foi et la crie au monde: il est le signe de l'union des croyants aristotéliciens.
Tous les aristotéliciens doivent le connaître.

Credo a écrit:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Travail :


Vous commenterez chaque strophe du Credo. Vous terminerez par expliquer pourquoi selon vous ce texte affirme et fait grandir notre Foi.
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Message par Oree Sam 26 Déc 2015 - 10:25

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,

Ainsy, je reconnais le Très-Haut comme le Créateur et affirme ma croyance en Dieu en tant que fidèle.

Christos n'avait-il point dit dans ses logions.
"Croyez en Dieu, car hors de Dieu et de la religion, point de vérité n’existe, il n’est point de valeurs, il n’est point de sens ; rien n’existe hors de Dieu. En revanche, Son existence est gratuite, donc, croyez en Lui et arrêtez de me les casser menu". (Logion 14)

Dieu sait tout car le savoir fait partie de Lui et trouve sa cause en Lui. On dit qu’il est omniscient. Sa cognoissance est absolue et parfaite. De plus, il est partout car, aussi loin que l’on aille, on se trouve toujours en Lui. On le qualifie donc d’omniprésent.
Enfin, il peut agir partout car, en étant partout et en sachant tout, rien ne peut entraver Son action. Il est donc omnipotent. Il a tout pouvoir.

Créateur du Ciel et de la Terre,

Des éléments visibles par l'homme de ce que Dieu a créé. Toutefoys son œuvre ne se résume point à une forest de nuages amoncelés sur les cimes d'une montagne mais également de l'homme, de l'ensemble des estres vivants, des sentiments et des émotions.

Des Enfers et du Paradis,

Des éléments non visibles par l'homme dont le Tout-puissant est également à l'origine. Le monde de l'après-vie. Après la mort, les hommes s'ils ont été vertueux seront escortés par les archanges sur le Soleil, le Paradis Solaire où ils iront rejoindre les saints et les prophètes, s'ils ont été pécheurs, ils seront escortés par les démons sur la Lune, c'est à dire en Enfer.

Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Livre des vertus chapitre de l'Éclipse assurément.
Lorsque nous mourons nous serons soumis au jugement de Dieu qui nous laissera une chance de nous racheter si nous n'avons point été suffisamment vertueux pour mériter une place au Paradis Solaire. Dieu est seul juge de la vertu d'une personne lors de son passage devant Lui.

Ces premières lignes ont vocation à nous enseigner que Dieu est Tout, source de toutes choses et que c'est de lui que tout procède. En tant que Père, Dieu est le seul juge de nos actions et c'est à lui qu'appartient le jugement dernier de nos asmes.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

De mesme que je reconnais Dieu comme le créateur, je reconnais également son prophète Aristote. Cette strophe nous résume sa vie et son rosle dans la pensée des croyants. Aristote n'a pas créé l'Église Aristotélicienne. En revanche l'Église Aristotélicienne se base sur ses enseignements. Ainsy il est venu rappeler les lois divines et a annoncé la venue de Christos. Il a exposé aux hommes les lois de la logique et du monde physique et a notamment démontré, grasce à cette logique, l'existence d'un Dieu unique et tout puissant. Il est important de connaitre ses enseignements pour contenter l'aspect pragmatique de nos questionnements religieux.

Aristote sera l'égal de Christos. Aristote le théoricien, Christos le practicien... Justement dans la prochaine strophe...

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Christos est notre guide. Il complètera l'ouvrage commencé par Aristote. Autant ce dernier expliqua qui est le Dieu unique et ce qu'est la vertu, autant Christos nous montrera le chemin qu'il nous fallait entreprendre pour atteindre le Paradis en appliquant les préceptes déjà révélés par son prédécesseur. Il fondera alors l'Eglise aristotélicienne, nommant ses douze apostres : six hommes et six femmes, les episkopos - évesques - et leur ordonnant d'aller convertir le monde entier afin de sauver toutes les asmes qu'ils pourraient. Christos dédiera sa vie à l'humanité jusqu'au sacrifice rédempteur. Sa nature étant supérieure au simple humain.

En résumé...

Aristote et Christos furent deux prophètes qui nous transmirent la révélation divine, le message de l'un ne pouvant se comprendre sans l'autre et auxquels nul autre message ne peut estre ajouté sans en détourner le sens.
Aucun d'eux ne fut Dieu, mais le Très Haut les bénit pour leur vie vertueuse.

Et nous y venons justement...

Je crois en l'Action Divine;

L'Action Divine signifie que tout est fait par Dieu dans le monde, et que le hasard n'existe doncques pas. Le croyant indique clairement son acceptation des actes de Dieu au quotidien.

Cette foy d'ailleurs n'est-elle point la flamme qui anime nos cuers et nous pousse à la vertu ?

En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;

La phrase suivante est importante car elle rappelle qu'on ne peut pas croire en Dieu et renier l’Église. Le croyant recognoist la légitimité de la Sainte Église Aristotélicienne Romaine créée par les apostres à la demande de Christos.

En la communion des Saints;

Estre en communion avec quelqu’un, c’est estre uni à lui par des liens forts et profonds, c’est partager, avoir en commun des valeurs et des biens. C’est une union d’intérets, d’idées et de sentiments. C’est estre relié les uns aux autres par des convictions, des valeurs, des sentiments, ou des buts communs.

Qu'est ce qu'un Saint ?
Des hommes ou des femmes ayant servi Dieu de manière tellement exemplaire que la Sainte Église Aristotélicienne Romaine les a recognus comme des personnes supérieurs et les a appelés Saints.
Qu’est-ce que l’Église sinon l’assemblée de tous les Saints ? La communion des Saints est précisément l’Église. Puisque tous les croyants forment un seul corps, le bien des uns est communiqué aux autres...
La communion des saints s’entend donc de l’union des baptisés entre eux.

En la rémission des péchés

Le pardon est l'acte le plus noble que Dieu puisse offrir aux hommes. Nous devons œuvrer à la parfin d'estre vertueux. Mais également recognoistre nos torts et croire au pardon divin.

En la Vie Eternelle.

Il existe une vie après la mort terrestre.

Amen...
Ainsy soit-il.

Ce texte affirme et fait grandir notre foy car il nous maintient avec force sur le chemin de la vertu. En récitant cette prière nous affirmons notre croyance en Dieu le tout puissant, et en ses deux prophètes Aristote (pour les saints écrits) et Christos (pour la hiérarchie de l’Église).
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Message par Oree Sam 26 Déc 2015 - 10:26

chentyt a écrit:
Créateur du Ciel et de la Terre,

Pour être clair, ce que je pense que vous vouliez dire, c'est que Dieu, dans sa perfection, est à l'origine de tout et donc antérieur à tout. Il est le Parfait Créateur de tout ce qui nous entoure, visible et invisible.

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Leçon 7 : La Création

Nous allons maintenant aborder le Dogme, autrement dit le Livre des Vertus. Ce cours vous en présente la première partie.


La Création est la première partie du Livre I, intitulé le Mythe aristotélicien, qui compose le Livre des vertus.

Le Livre de la Création est composé de huit chapitres qui sont :


  1. L'univers
  2. La vie
  3. Les créatures
  4. Le doute
  5. La réunion
  6. La question
  7. L'amour
  8. La décision


Résumé

A l’origine, seul Dieu existait, le reste n’était que Néant. Dieu décida donc de se faire Créateur afin d’avoir quelque chose à aimer. Il créa donc l’Univers et le Monde. Mais Sa création ne pouvait l’aimer en retour. La vie fut alors inventée, mêlant la matière à l’esprit, une chose où Dieu avait mis le plus de lui : il peut penser et ressentir, donc aimer. L’esprit est une chose supérieure, elle tend à se rapprocher de Dieu.
Toutes les créatures se vantaient chacune d’être la préférée de Dieu. Seule une avait l’impression d’être la lie de la Création : l’espèce humaine. Dieu le vit, et il décida de réunir toute les espèces pour déterminer laquelle serait celle des enfants de Dieu.
Dans une grande plaine, toute la Création fut réunie, et Dieu posa une question…
“Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie?”.
Le silence lui répondit jusqu’à ce qu’une créature s’avance et dise que selon elle le sens de la vie était la domination du plus fort sur le faible. Mais Dieu, au lieu de la féliciter, se tût.
Alors, il poussa un humain, que l’on disait faible d’esprit, à prendre la parole et à donner sa réponse. Cet homme était Oane et il répondit que le sens de la vie était l’Amour : Dieu aimait sa création et la création devait aimer Dieu. Dieu fit donc des hommes ses enfants, leur esprit devint l’âme et ils reçurent la domination des autres espèces qui perdirent l’usage du langage.
La créature qui avait fait l’apologie de la violence fut, quant à elle, chargé de tenter les hommes par le vice.

Extrait

Livre de la Création
Chapitre II - « La vie » 

 


1 Mais Dieu était parfait, alors que Sa création était imparfaite. Alors qu’Il était conscient de Lui-même, Sa création ne pensait pas. Alors qu’Il choisissait ce qu’Il faisait, Sa création ne faisait que s’adapter. Alors qu’Il était capable de créer, Sa création ne faisait que se suffire à elle-même. Alors qu’il voulait aimer Sa création et être aimé d’elle en retour, elle en était incapable.

2 Dieu réunit alors l’amour qu’Il avait en Lui. Il en fit l’esprit, qui ne pouvait être ni touché, ni vu, ni senti, ni goûté, ni entendu, car il était différent de la matière. L’esprit contenait l’intelligence, composée de la raison et des sentiments. Dieu y avait mis le plus de Lui-même: la capacité de choisir et celle de ressentir. Le Très Haut associa la matière à l’esprit, pour que ce dernier puisse exister en harmonie avec le monde, et nomma le tout "vie".

3 Mais la vie était imparfaite. Bien que créée par Dieu et composante de Lui, elle n’était pas Lui tout entier. Sa capacité de choisir était partielle, car son savoir et son pouvoir n’était pas illimités. Sa capacité de ressentir était tronquée, car elle était composée de matière, neutre et impersonnelle. Mais Dieu voulait aimer la vie et que la vie l’aime en retour.

4 Mais, pour que Dieu et la vie puissent s’aimer mutuellement, il fallait que cette dernière s’efforce constamment de se rapprocher de la perfection divine. Car elle était incapable de l’égaler. Le Très Haut créa donc le troisième mouvement: les choses supérieures iraient vers Dieu. Ainsi, la matière dont la vie était composée étant une chose lourde, elle fut posée sur le monde, car elle allait vers le bas. Mais, comme elle était aussi composée d’esprit, qui était une chose supérieure, elle tendrait vers la perfection divine.

5 Et sur le monde, la vie prit une multitude de formes, des plus petites aux plus grandes. Les végétaux s’emplissaient de la lumière des étoiles, couvrant ainsi le monde d’une couche de verdure. Les animaux gambadaient ou voletaient entre les végétaux. Ainsi, alors que Dieu semblait immobile, la vie se manifestait par un mouvement incessant. En effet, Dieu, étant éternel, n’était pas soumis à ce besoin perpétuel de mobilité qui faisait que la vie était sans cesse en activité. Il paraissait ainsi être immobile. Mais c’est cette action ininterrompue que Dieu aimait par dessus tout observer dans Sa création.

6 Mais Dieu n’avait pas conçu le mouvement de la vie comme une force infinie et, pour qu’il se perpétue, il fallait que l’animal broute le végétal, que le prédateur dévore la proie, et que les cadavres d’animaux pourrissent pour nourrir les végétaux. Ainsi, la mort faisait partie intégrante de la vie. Mais, pour que cela ne détruise pas Ses créatures, Dieu partagea chaque espèce en deux principes complémentaires, qu’il appela masculin et féminin. Tous deux étaient égaux et devaient se rechercher pour s’unifier, et ainsi perpétuer la vie.

7 Ainsi, de la vie Dieu créa le temps, où la mort succède à la vie, la vie à la mort, et la progéniture à ses géniteurs. De même, l’eau rejoignait le ciel pour descendre sur terre et alimenter les rivières, et le feu sortait des volcans pour alimenter la terre, qui s’accumulait pour nourrir le feu en son sein. Le monde tout entier était uni dans un mouvement perpétuel de vie, alors que Dieu paraissait immobile, échappant aux contraintes du temps.


 Spyosu


Questions



  1. Pourquoi Dieu réunit-il ses créatures en leur posant la question?
  2. Quel est le sens de la vie?
  3. Dans l'extrait intitulé "La vie" en quoi la Création de Dieu est-elle imparfaite?
  4. Quelles sont les deux capacités les plus importantes de l'esprit ?
  5. Pourquoi le temps fut-il créé de la vie?

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Message par Oree Sam 26 Déc 2015 - 10:27


Questions


  1. Pourquoi Dieu réunit-il ses créatures en leur posant la question ?

    Dieu décida de réunir toutes ses créatures pour déterminer laquelle serait ceste des enfants de Dieu.

  2. Quel est le sens de la vie ?

    Le sens de la vie est l'Amour.

  3. Dans l'extrait intitulé "La vie" en quoi la Création de Dieu est-elle imparfaite ?

    La Création de Dieu est imparfaite parce qu'elle ne pense point, parce qu'elle ne fait que s'adapter, parce qu'elle ne fait que se suffire à elle-mesme et parce qu'elle était incapable d'aimer.

  4. Quelles sont les deux capacités les plus importantes de l'esprit ?

    Les deux capacités les plus importantes de l'esprit sont issues de l'intelligence composée de la raison et des sentiments c'est à dire la capacité de choisir et de ressentir.

  5. Pourquoi le temps fut-il créé de la vie ?

    Le temps fut créé pour que la mort succéda à la vie, la vie à la mort, et la progéniture à ses géniteurs. Le monde serait ainsy uni dans un mouvement perpétuel de vie.
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Message par Oree Sam 26 Déc 2015 - 10:28

chentyt a écrit:
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Leçon 8 : La préhistoire

Voici la seconde partie du Livre I "Le mythe Aristotélicien" du Livre des Vertus.


Elle est subdivisée en 8 chapitres.


  1. Oanylone
  2. Le travail
  3. L'acédie
  4. Les péchés
  5. Le roi du péché
  6. La punition
  7. L'exode
  8. Le paganisme


Résumé

Les humains étaient devenus les enfants de Dieu, ils étaient maintenant dotés d'une âme et seraient jugés à la fin des temps en fonction de leur pratique de la vertu ayant à choisir entre le chemin de la vertu et celui du péché. Les hommes suivent alors Oane qui, par sa réponse à Dieu, est devenu le guide de la communauté. Il les conduisit dans un difficile périple au lieu propice à leur épanouissement. Oane meurt à leur arrivée, acceptant son décès avec sérénité. Les hommes construisent donc une ville : Oanylone et décident que la tombe de leur guide sera un lieu de recueillement et de prière à Dieu.

Les hommes travaillèrent pour leur subsistance échappant ainsi à l'acédie, inventifs et travailleurs, ils développèrent leur cité.

Dieu était satisfait. Ses enfants se sublimaient dans la place qu’Il leur avait donnée. Mais la Créature Sans Nom ruminait encore et toujours sa rage et sa colère attendant le moment propice pour prouver au Très Haut que la réponse qu’avait donnée Oane n’était pas la bonne. Elle persistait dans l’erreur, niant la force de l’amour et s’entêtant à concevoir la domination du faible par le fort comme le sens de la vie. A force d'inventions, il fallut de moins en moins de temps pour travailler et les hommes sombrèrent peu à peu dans l’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus.

L'acédie allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte, encouragée par la Créature Sans-Nom : la gourmandise, l’orgueil, l’avarice, l’envie, la colère, la luxure apparurent.

Alors Dieu intervint. Il décida de donner une leçon au genre humain : “J’ai créé pour vous un lieu appelé Enfer, que j’ai disposé dans la lune, où les pires d’entre vous connaîtront une éternité de tourments pour les punir de leurs péchés. Dans sept jours, votre cité sera engloutie dans les flammes. Et ceux qui y seront restés passeront l’éternité en Enfer. Cependant, Je suis magnanime, et ceux d’entre vous qui sauront faire pénitence passeront l’éternité dans le soleil, où se trouve le Paradis.” 

La plupart quittèrent la ville et se livrèrent au paganisme. Nombres d'humains écoutèrent des prêcheurs, sept qui prêchaient le vice et la non-puissance de Dieu : Asmodée qui prônait la gourmandise, Azazel la luxure, Belial l’orgueil, Lucifer l’acédie, Belzébuth l’avarice, Léviathan la colère et Satan l’envie. Ceux là allèrent en Enfer et devinrent les démons. Mais d’autres se regroupèrent autour de sept vertueux et devinrent les anges. Ces sept sont : Gabriel prêchant la tempérance, Georges l’amitié, Michel la justice, Miguaël le don de soi, Galadrielle la conservation, Sylphaël le plaisir et Raphaëlle la conviction.

La ville toute entière d’Oanylone fut ainsi engloutie dans les entrailles du monde, dévorée par les flammes. Les divers groupes qui l’avaient fui redoublèrent de célérité afin d’échapper à la catastrophe, laissant derrière eux leur ancienne vie. Peu à peu, ils reprirent goût à l’effort et, même si ils ne vivaient plus dans la vertu, leur sociétés viciées ne connaissaient plus la débauche de péchés qu’ils pratiquaient à Oanylone. Ils partirent parcourir le monde. Leurs descendants avaient constitué des cités, formé des gouvernements et inventé l’argent, qui permettait le commerce. Mais ils avaient aussi inventé la guerre et, pour les encourager à mieux se connaître au lieu de se battre, Dieu avait divisé le langage unique en une multitude de langues.

Parmi tous ces humains, un groupe se forma, cherchant à comprendre la réalité divine. Mais ce groupe était tout aussi ignorant de Dieu que le reste de l’humanité, car ils s’étaient détournés de Lui. Ainsi, n’ayant plus Dieu dans leur cœur, ils s’étaient inventés tout un panthéon de faux dieux. Alors que Dieu avait enseigné à Oane que les multiples créatures du monde, bien que soumises aux humains, devaient être respectées, c’est par leur sang que les païens révéraient leurs fausses divinités. Mais il n’y avait pas d’amour pour leurs nouveaux dieux. Ceux-ci ne servaient qu’à rendre des services en échanges de ces sacrifices. Il restait donc un vide dans le cœur des hommes et des femmes. Il leur manquait l’amour que Dieu voulait leur donner et qu’Il attendait en retour. Alors, Dieu décida que le moment était venu de se rappeler à Sa Création. Il trouva un enfant dans la cité et lui enseigna Sa Parole afin que l’Homme retrouve le chemin de la vertu. Cet enfant s’appelait Aristote.
 

Extrait

Pré-Histoire I - Oanylone

Les humains étaient désormais les enfants de Dieu. Cela avait pour conséquence qu’ils étaient maintenant dotés dune âme, qui serait jugées à la fin des temps en fonction de leur pratique de la vertu. De plus, cela faisait qu’ils étaient maintenant voués à travailler pour assurer leur subsistance. Les autres créatures de la création, exceptée celle que le Très Haut n’avait pas nommé, leur étaient soumises. Les humains pouvaient ainsi les cultiver et les élever pour s’en nourrir.

Dieu n’intervint plus dans le monde, laissant Ses enfants vivre et prospérer. Il avait donné à la créature qu’Il n’avait pas nommée la liberté de les tenter pour qu’ils doivent avoir à choisir entre le chemin de la vertu et celui du péché. Etant omniscient, Il savait déjà comment serait leur avenir, mais il voulait que ce soit à eux de faire leurs preuves, sans les juger par avance.

Oane, celui qui avait correctement répondu à Dieu, était maintenant passé du statut simple d’esprit de la communauté à guide de celle-ci. Il ne rechignait pas à la tâche. Il les conduit à travers le monde se trouver un lieu propice à leur épanouissement. Pendant des années, ils traversèrent des déserts, des montagnes et des plaines du monde entier. Oane s’affaiblissait tout au long de ce périple, mais il n’abandonna jamais.

Finalement, le jour vint où ils trouvèrent une vallée propice à leur établissement. Il s'y trouvait un lac, qui semblait foisonnant de poissons. De vastes espaces étaient propices à l’élevage et à la culture. Les forêts environnantes fourniraient du bois. Il y avait même un verger, où poussaient de nombreux arbres fruitiers. La vallée se trouvait au pied d’une montagne, d’où des minéraux, tels que de l’or, du fer ou du charbon, pouvaient être extraits.

Oane était ravi que sa quête soit enfin arrivée à son terme. Il admirait la plaine du regard lorsqu’il s’effondra. Tous s’attroupèrent autour de lui pour lui venir en aide. Quelques uns tentaient de le maintenir dans une position presque assise, mais il était clair pour tous qu’il vivait ses derniers instants. Mais, malgré le tragique de l’événement, alors que tous étaient effarés, Oane arborait un sourire plein de sérénité.

Il dit: “N’ayez crainte, car ma mort n’est qu’un passage pour rejoindre Dieu. J’ai atteint la place que Dieu m’a réservé dans le monde et ait accompli ce qu’Il attendait de moi. La mort n’est pas pour moi la perte de la vie mais le passage vers une autre, bien meilleure. Il en sera de même pour vous si vous savez vivre dans la vertu. Alors, que vos larmes ne soient pas de tristesse mais de joie, car le Très Haut me fait le plus beau des cadeaux. Aimez Le et Il vous aimera. Adorez-Le et Il vous bénira. Vivez dans la vertu et Il vous accueillera à Ses côtés.”

Alors, il rendit son dernier soupir. Et tous se regardèrent les uns les autres, ne comprenant pas cette sérénité qui s’affichait encore sur le visage de leur guide. Ils enterrèrent son corps au milieu de la vallée, là où ils vivraient dorénavant. Ils firent le serment que, chaque semaine, ils se réuniraient autour de sa tombe, afin qu’il les accompagne et les guide lorsqu’ils rendraient hommage à Dieu.

Mais aucun ne comprit que l’amour qu’avait Oane pour Dieu lui fasse accepter la mort avec autant de sérénité. Mais personne ne voulait lui faire le moindre reproche, à lui qui avait tant fait pour eux. En hommage à sa vie au service des humains et de Dieu, ils décidèrent de nommer la cité qu’ils allaient construire Oanylone, “la cité d’Oane”.

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Questions



  1. “Dieu n’intervint plus dans le monde, laissant Ses enfants vivre et prospérer. Il avait donné à la créature qu’Il n’avait pas nommée la liberté de les tenter pour qu’ils doivent avoir à choisir entre le chemin de la vertu et celui du péché.”
    A partir de cette phrase, expliquez l'importance du Libre-arbitre.

  2. Pourquoi Oane ne craignait-il pas sa mort?

  3. Quels signes montrent qu'Oane est devenu guide spirituel de la communauté?

  4. La façon dont ces hommes et ces femmes se réunissent ne préfigure-t-il pas un usage que nous avons, nous aristotéliciens ?

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Message par Oree Sam 26 Déc 2015 - 10:29


Questions


  1. “Dieu n’intervint plus dans le monde, laissant Ses enfants vivre et prospérer. Il avait donné à la créature qu’Il n’avait pas nommée la liberté de les tenter pour qu’ils doivent avoir à choisir entre le chemin de la vertu et celui du péché.”
    A partir de cette phrase, expliquez l'importance du Libre-arbitre.

    Le libre arbitre donne la possibilité à chaque homme de prendre ses propres décisions, de faire un choix en toute cognoissance de cause. Dieu veut tester la volonté des hommes. Dotés d'une asme ils seront jugés à la fin des temps en fonction de leur pratique de la vertu ayant à choisir entre le chemin de la vertu et celui du péché.

  2. Pourquoi Oane ne craignait-il pas sa mort?

    Oane ne craignait point la mort car c'était un passage pour rejoindre Dieu. Un passage vers une vie bien meilleure.

  3. Quels signes montrent qu'Oane est devenu guide spirituel de la communauté?

    Par sa réponse à Dieu les hommes suivirent Oane. Il conduisit sa communauté à travers le monde afin de trouver un lieu propice à leur épanouissement. Il n'abandonna oncques sa queste. Après sa mort et pour honorer sa mémoire,  la cité que cette communauté allait construire se nommera Oanylone, “la cité d’Oane” et sa tombe deviendra un lieu de recueillement et de prière à Dieu.

  4. La façon dont ces hommes et ces femmes se réunissent ne préfigure-t-il pas un usage que nous avons, nous aristotéliciens ?

    Si fait ! Je pense aux messes dominicales.

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Message par Oree Ven 1 Jan 2016 - 19:10

chentyt a écrit:
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Leçon 9 : L'éclipse

Le chapitre "L'éclipse" est divisé en 8 sections:

  1. La lune
  2. Le brouillard
  3. La plaine
  4. Les galeries
  5. Le Pic
  6. Le soleil
  7. Le paradis
  8. La résurrection



Résumé


Alors que Sypous se promenait il remarqua la présence de la lune dans le ciel en plein jour. Il leva les yeux au ciel et fus saisi d’horreur: la lune masquait maintenant le soleil, empêchant la divine lumière, source de vie, d’éclairer le monde. Puis, pendant l'éclipse, un arc-en-ciel lunaire se forma devant lui : - Belial, Prince de l’Orgueil
- Satan, Prince de l’Envie
- Léviathan, Prince de la Colère
- Azazel, Prince de la Gourmandise
- Belzébuth, Prince de l’Avarice
- Lucifer, Prince de l’Acédie
Chacun lui expliqua le pêché qui menait à lui. Visitant l'Enfer lunaire. Il découvrit alors un Pic devant lui qui menait au Soleil. Sypous entama l'ascension difficile du pic. Arrivé sur une corniche il rencontra le passeur, le seul ange à rester pour l’éternité en dehors du Paradis ayant pour rôle d’accompagner jusqu’ici ceux qui n’ont pas encore fait le choix. Alors, les sept archanges arrivèrent pour le conduire au Soleil, où Sypous découvrit le Paradis, étant accueillit par Aristote et Christos.

Puis Dieu lui posa une question : “Tu es venu à Moi, découvrant tout ce qu’un humain pourra connaître après sa mort. Tu as visité chacun des sept Enfers, où tu as rencontré chacun des Princes-démons, qui se sont présentés à toi, conformément à Ma volonté. Qu’as-tu retenu de tes périples?” Sypous lui répondit qu'il avait compris le sens du Salut. Puis Dieu lui expliqua qu'il était temps de choisir. Il devait accepter la mort et le jugement du Très-Haut ou revenir à la vie afin de faire ses preuves devant Dieu. Sypous choisit la résurrection, afin de pouvoir vivre dans la vertu et de mériter le Paradis. Alors, Dieu, avant de le renvoyer lui dit : “Ceux qui ont opté, comme toi, pour la résurrection ne gardent pas traces de leur périple céleste dans leur mémoire. Ainsi, leur comportement ne change que si la leçon s’est gravée au fond de leur cœur. Mais, afin que tous sachent quel sort terrible les attend s'ils se détournent de mon amour, je te laisse exceptionnellement la mémoire. Tu pourras ainsi témoigner de ton périple. Et ton témoignage restera pour les siècles des siècles. Maintenant que tu sais quelle tâche Je t’ai confiée, retourne à la vie, jusqu’à ce que Je te rappelle pour que tu fasses un nouveau choix.”
Et Sypous se réveilla dans son lit où on lui expliqua que cela faisait neuf jours qu'il était mort.

Extrait


Livre de l’Éclipse
Chapitre VIII - « La résurrection » 

 

1 Cette voix que j’entendis, alors que je me trouvais en compagnie d’Aristote et de Christos, était calme et pénétrante. Ils m’expliquèrent que c’était Dieu Lui-même qui allait me poser la question. J’allai enfin savoir laquelle était-ce. La voix divine me dit: “Toi, l’humain que les tiens nomment Sypous, tu es venu à Moi, découvrant tout ce qu’un humain pourra connaître après sa mort. Tu as visité chacun des sept Enfers, où tu as rencontré chacun des Princes-démons, qui se sont présentés à toi, conformément à Ma volonté. Qu’as-tu retenu de tes périples ?”

2 Je répondis: “J’ai compris le sens du Salut. Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. S'il se détourne de la vertu, refusant d’écouter Ta divine parole, qu’il s’abandonne aux plaisirs terrestres, à l’égoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse t’amène à l’envoyer en Enfer, dans la lune, pour y être puni pour l’éternité. Tu nous aimes, mais c’est également à nous de T’aimer.”

3 Dieu me dit: “Maintenant, le temps est venu pour toi de faire ton choix. Tu peux décider d’accepter la mort. Dans ce cas, je jugerai toute ta vie, les moments où tu as su œuvrer pour la vertu et ceux où tu t’es détourné d’elle. Si, alors, Je juge que tu le mérites, tu rejoindras les élus pour une éternité de joie et de bonheur. Mais si Je juge alors que ta vie n’a pas été assez vertueuse, tu connaîtras une éternité de tourments en Enfer. Mais, si tu penses que ton temps n’a pas encore été accompli, que tu n’as pas encore fait tes preuves devant Moi, tu peux décider de revenir à la vie.”

4 Je ne savais que répondre. Avais-je mérité de rejoindre le Paradis ou finirais-je en Enfer? Alors, j’entendis des voix. C’était celles de mes amis, qui priaient pour le Salut de mon âme. Bien qu’ils se trouvassent sur terre, je les entendais distinctement. Cela me faisait chaud au cœur de voir qu’ils se souciaient tant de ce qui allait m’arriver. Il me fallait leur montrer que leurs prières n’étaient pas vaines. Je décidai d’accepter la résurrection, afin de pouvoir vivre dans la vertu et de mériter le Paradis. Je leur devais bien ça, au moins autant que je me le devais à moi-même.

5 Dieu me dit alors: “Depuis que J’ai décidé de changer l’esprit des humains en âme, afin qu’elle soit jugée à leur mort, chacun d’eux parcourt le chemin qui t’a conduit à Moi, et Je pose la même question à chacun d’eux. Certains ont la même prudence que toi, d’autres accèdent au Paradis, et d’autres surestiment la qualité de leur vécu et sont envoyés en Enfer.”

6 “Ceux qui ont opté, comme toi, pour la résurrection ne gardent pas traces de leur périple céleste dans leur mémoire. Ainsi, leur comportement ne change que si la leçon s’est gravée au fond de leur cœur. Mais, afin que tous sachent quel sort terrible les attend s'ils se détournent de mon amour, je te laisse exceptionnellement la mémoire. Tu pourras ainsi témoigner de ton périple. Et ton témoignage restera pour les siècles des siècles. Maintenant que tu sais quelle tâche Je t’ai confiée, retourne à la vie, jusqu’à ce que Je te rappelle pour que tu fasses un nouveau choix.”

7 Alors, ma vue se brouilla. J’eus tout juste le temps de voir Aristote et Christos me dire à bientôt avant de perdre connaissance. Lorsque je me réveillai, je me trouvais dans mon lit, les bras en croix. Autour de moi des cierges étaient allumés et mes amis étaient en train de prier. En larmes, mais visiblement soulagés, ils m’expliquèrent que cela faisait neuf jours que j’étais mort. Je me levai, alla à la fenêtre, et vis que le soleil diffusait à nouveau sa chaleureuse lumière sur le monde. Je racontai à mes amis mon incroyable périple et décidai de coucher sur le papier tout ce que je venais de connaître pendant ma mort.


 Sypous


Questions :


  1. Qu'est-ce qu'un humain peut connaître après sa mort?
  2. Quel est le sens du Salut?
  3. Que se passe-t-il si l'on accepte la mort?
  4. Que se passe-t-il si l'on souhaite ressusciter?
  5. Quelle mission le Très-Haut donne-t-Il à Sypous?

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Message par Oree Ven 1 Jan 2016 - 19:12

Questions :

  1. Qu'est-ce qu'un humain peut connaître après sa mort?

    Un humain peut visiter chacun des sept Enfers et rencontrer chacun des Princes-démons.

  2. Quel est le sens du Salut?

    Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à la divine parole du Très Haut, parole transmise par les prophètes Aristote et Christos, il lui accorde le droit d’accéder au Paradis, au sein du soleil.

  3. Que se passe-t-il si l'on accepte la mort?

    Si nous acceptons la mort, le Très Haut jugera toute notre vie, les moments où nous avons su œuvrer pour la vertu et ceux où nous nous nous sommes détournés d’elle. Si, alors, Il juge que nous le méritons, nous rejoindrons les élus pour une éternité de joie et de bonheur. Mais si Il juge alors que notre vie n’a pas été assez vertueuse, nous cognoitrons une éternité de tourments en Enfer.

  4. Que se passe-t-il si l'on souhaite ressusciter?

    Si nous souhaitons ressusciter nous ne gardons pas trace de notre périple céleste dans notre souvenance. Ainsy, notre comportement ne change que si la leçon s’est gravée au fond de notre cuer.

  5. Quelle mission le Très-Haut donne-t-Il à Sypous?

    Le Très Haut laissa exceptionnellement la mémoire à Sypous afin que tous sachent quel sort terrible les attendait s'ils se détournaient de mon amour. Il témoigna de son périple et son témoignage resta pour les siècles des siècles.
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Message par Oree Ven 1 Jan 2016 - 19:13

chentyt a écrit:
Ma fille, il manque un élément essentiel dans votre réponse. Je pense que vous avais bien saisi que le pécheur ira en Enfer et subira les tourments éternels de la damnation, mais le vertueux ira au Paradis, où il connaîtra la félicité éternelle. Le sort de l'âme de celui qui meurt dépend de sa vie dans notre monde. Il a été vertueux et qu'il a su se repentir de ses fautes avec sincérité, Dieu sera clément avec lui.

Quant à la 4em question Votre réponse est juste et vous avez bien cerné l'essentiel. Il faut juste noter, pour être complet, que c'est un cadeau que Dieu fait à celui qui est mort, en lui donnant une seconde chance, une occasion de vivre une vie plus vertueuse.


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Leçon 10 : La Fin des Temps

Le chapitre "La Fin des Temps" est divisé en 5 sections:

  1. Le rêve
  2. Le château
  3. L'église
  4. Le jugement divin
  5. Les questions



Résumé


Ce chapitre relate le rêve que Dieu inspira à Ysupso, croyant Egyptien. Ce rêve commença par la vision des archanges et de tous les humains qui avaient accédé au Paradis solaire, ainsi que celle de paysages idylliques riches en ressources et bonheurs. Le Très-Haut dit alors : “Ceux que tu vois ici sont ceux qui ont su gagner le Paradis, suivant la parole que J’ai confiée à Aristote et à Christos. Mais sache que l’avenir ne sera pas aussi radieux pour tous”. Puis Dieu demanda à Ysupso de regarder une flaque d'eau dans laquelle il vit un beau pays.

Puis l'horreur apparut. Un déluge s'abattit pendant plusieurs jours sur le pays et la mer détruisant bâtiments et récoltes. La pluie laissa alors place à la neige puis à la grêle. Lorsque le came se fit les gens sortirent de leur cachette et se rendirent auprès du Seigneur et du curé afin de trouver réponse à leur question. Mais un tremblement de terre gronda et le duc disparut sous les ruines d'une tour. Beaucoup décédèrent et seule l'église de la ville semblait épargnée. Le calme revint de nouveau et les survivants s’attroupèrent donc dans la maison du Très Haut. Le curé prêchait la repentance des fautes commises et tous écoutaient comme ils ne l’avaient jamais fait auparavant.

La troisième calamité s'abattit sur eux. Un vent puissant s'engouffra dans l'église qui céda, s’effondrant sur ses habitants, dont seuls quelques survivants parvinrent à s’échapper. Ils assistèrent alors à la dernière calamité. La ville n’était plus qu’un champ de ruines au sol craquelé, la mer était déchaînée sous un ciel d’encre fendu par les éclairs, les champs, les pâturages et les vergers étaient noyés. Tout s'embrasa et les flammes emportèrent les malheureux infortunés, ne laissant plus rien de leurs corps.

Ysupso leva alors les yeux de ces images impressionnantes et Dieu lui dit : "Vois, comment risque de finir le monde que tu aimes tant. Il sera détruit par l’eau, la terre, le vent et le feu. Mais n’aie crainte, car si vous vous montrez vertueux, vous pourrez éviter ces inutiles souffrances. Et que ceux qui vivent dans la vertu ne s’inquiètent pas, car jamais Je n’oublie ceux qui M’aiment.” Alors les hommes et les femmes qui avaient vécu les atrocités sortirent du monde en volant rejoignant leur Créateur. Derrière eux, le monde disparu sous une explosion. Les humains s’installèrent en file le long des étoiles. Dieu dit :“Vois. Ces hommes et ces femmes qui sont maintenant unis dans l’attente du jugement de leur âme. Je vous ai faits aspirant à la vertu et J’ai fait celle-ci de telle manière que si l’un d’entre vous la pratiquait, elle se communiquerait aux autres. Il y avait un but à cela, Me servir, M’honorer et M’aimer, mais aussi vous aimer les uns les autres. Je suis la main invisible qui guide vos pas, mais nombre d’entre vous se sont détournés de Ma Parole. [...] Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, ce que tu as vu dans la flaque s’accomplira. Si vous oubliez à nouveau l’amour que J’ai pour vous et que vous ne m’aimiez plus à nouveau, cela sera vérité. Si Ma parole, révélée par Aristote et Christos n’est plus écoutée, Je détruirai le monde et la vie, car l’amour n’en sera plus le sens. Alors, prends garde à ne pas laisser Ma parole se perdre dans les gouffres de l’oubli.”

Mais Ysupso avait encore bien des questions, dans Sa grande miséricorde Dieu accepta d'y répondre. Il lui expliqua ainsi que les humains étaient en cours de jugement tout au long de leur vie, chaque pensée, parole et action influant sur Sa décision finale qui sera prise à notre mort. Lorsqu’un humain accède au Paradis ou à l’Enfer, le corps qu’il avait sur le monde est abandonné pour nourrir la vie et un nouveau corps lui est donné en échange. Celui-ci est à l’image de l’esprit de l’humain: il en représente soit la beauté soit la laideur. Ensuite il lui expliqua que le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie. Un vertueux qui n’est pas baptisé ne se verra pas effacer ses fautes, mais le fait d’être baptisé n’autorise pas à pécher sans vergogne. Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu. Mais tous ceux qui n’ont pas été baptisés, qu’ils soient enfants ou adultes, si ils n’ont absolument jamais péché, pourront de même accéder au Paradis. Le rêve s'acheva sur les réponses du Très-Haut et Ysupso décida d'écrire ce qu'il avait vécu et appris afin que ces révélations nous parviennent.

Extrait


Livre de la Fin des Temps
Chapitre IV - « Le jugement divin »


1 Je levai les yeux de la flaque d’eau où toutes ces images horribles venaient de s’offrir à mes yeux. Je tremblais de toute mon âme, les cris de souffrance des pauvres victimes de ces quatre calamités résonnant encore dans mon cœur. Je pleurais de chaudes larmes, tant était horrible le sort de ces pauvres malheureux.

2 Alors, Dieu, d’une voix douce et apaisante, me dit: “Vois, comment risque de finir le monde que tu aimes tant. Il sera détruit par l’eau, la terre, le vent et le feu. Mais n’aie crainte, car si vous vous montrez vertueux, vous pourrez éviter ces inutiles souffrances. Et que ceux qui vivent dans la vertu ne s’inquiètent pas, car jamais Je n’oublie ceux qui M’aiment.”, me dit le Très Haut. Je vis en effet les nuages s’en aller, les vents se calmer, les flammes mourir. Mais la terre trembla de plus belle.

3 Et les hommes et les femmes qui avaient vécu les atrocités que j’avais pu voir dans la flaque sortirent du monde en volant. Ils étaient innombrables, debout les uns près des autres, tels une mer d’humains. Malgré le temps indéfinissable qu’ils avaient attendu sous terre, ils avaient l’air de retrouver une nouvelle jeunesse. Ils s’envolèrent en un magnifique nuage d’êtres venant rejoindre leur Créateur.

4 Derrière eux, je vis le monde, gigantesque boule de matière. Tous les humains l’avaient quitté. Sa surface se mit à se craqueler, des flammes titanesques surgissant des crevasses ainsi formées. Puis, le monde tout entier s’embrasa. Il illuminait les autres astres d’une puissante lumière rouge. Enfin, dans une incommensurable explosion, il acheva la mission que Dieu lui avait confiée.

5 Les humains s’installèrent le long des étoiles, sur ce que l’on appelle la voie lactée. Ils s’organisèrent alors en une file qui semblait interminable. Certains avaient l’air heureux d’attendre le Jugement Divin, d’autres versaient de chaudes larmes, regrettant de n’avoir pas su écouter les paroles divines transmises par le prophète Aristote et Christos, le messie. Les anges attendaient patiemment les humains sur le soleil. Et sur la lune, les démons crachaient leur haine à la face des futurs jugés.

6 Et Dieu me parla: “Vois. Ces hommes et ces femmes qui sont maintenant unis dans l’attente du jugement de leur âme. Je vous ai faits aspirant à la vertu et J’ai fait celle-ci de telle manière que si l’un d’entre vous la pratiquait, elle se communiquerait aux autres.” Je reconnaissais là l’enseignement d’Aristote et les paroles de Christos! “Il y avait un but à cela, ajouta-t-il, Me servir, M’honorer et M’aimer, mais aussi vous aimer les uns les autres. Je suis la main invisible qui guide vos pas, mais nombre d’entre vous se sont détournés de Ma Parole.”

7 “Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires, selon lesquels c’est au fort de dominer le faible. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, ce que tu as vu dans la flaque s’accomplira. Si vous oubliez à nouveau l’amour que J’ai pour vous et que vous ne m’aimiez plus à nouveau, cela sera vérité. Si Ma parole, révélée par Aristote et Christos n’est plus écoutée, Je détruirai le monde et la vie, car l’amour n’en sera plus le sens. Alors, prends garde à ne pas laisser Ma parole se perdre dans les gouffres de l’oubli.”

8 Voilà pourquoi je vous révèle cela. La vertu doit guider chacun de nos pas. Chacun doit la transmettre à son prochain. Telle est la Parole de Dieu. Ne vous échappez pas de la sage voie de sa main, ou viendra le jour où le monde disparaîtra et où nous seront tous jugés !


Ysupso


Questions :


  1. En quel cas le monde sera-t-il détruit par les quatre éléments ? Pourquoi ?
  2. Quand a lieu le Jugement Divin?
  3. En quoi ce texte peut-il être rattaché aux valeurs d'unité ou de sociabilité ?
  4. A votre avis, qu'est ce qui rentre en compte dans le Jugement Divin ?
  5. Le baptême assure-t-il un accès au Paradis Solaire?

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Message par Oree Ven 1 Jan 2016 - 19:14

Questions :


  1. En quel cas le monde sera-t-il détruit par les quatre éléments ? Pourquoi ?

    Le monde sera détruit par les 4 éléments si les hommes se détournent du Très Haut en trop grand nombre. S'ils oublient l'amour qu'Il a en eux et qu'ils ne l'aiment plus à nouveau, si la parole révélée par Aristote et Christos n'est plus escoltée. Parce que l'amour ne sera plus le sens de la vie.

  2. Quand a lieu le Jugement Divin?

    Le jugement divin a lieu tout au long de notre vie, chaque pensée, parole et action influant sur la décision finale du Très Haut, qui sera prise à notre mort.

  3. En quoi ce texte peut-il être rattaché aux valeurs d'unité ou de sociabilité ?

    Le Très Haut a fait les hommes aspirant à la vertu de telle manière que si l’un d’entre eux la pratiquait, elle se communiquerait aux autres. Les hommes se doivent de Le servir, de L’honorer et L’aimer, mais aussi s'aimer les uns les autres.

  4. A votre avis, qu'est ce qui rentre en compte dans le Jugement Divin ?

    Vivre dans la vertu, aimer le Très-Haut, car oncques Il n'oublie ceux qui L'aiment.

  5. Le baptême assure-t-il un accès au Paradis Solaire?

    Le baptesme est un sacrément qui permet de vivre dans la vertu. Si vous estes baptisé et que vous péchez sans vergogne vous n'aurez pas accès au Paradis Solaire mesme si le baptesme permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie.
    Mais tous ceux qui n’ont pas été baptisés, qu’ils soient enfants ou adultes, s'ils n’ont absolument jamais péché, pourront de mesme accéder au Paradis.
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Message par Oree Ven 1 Jan 2016 - 19:15

chentyt a écrit:
A proprement parler, nous préférons dire que le jugement divin stricto sensu se fait à l'heure de notre mort. C'est bien la décision finale dont nous parlons, comme le verdict d'un juge.
Cependant, il est vrai que Dieu, grâce à son omniscience, prend le temps de regarder le déroulement de nos vies. Tout cela lui permet de prendre cette décision finale.


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Leçon 11 : La vita d'Aristote

Le Livre I du Livre des vertus s'achève sur les apports d'Oane et la description des Archanges ainsi que des Princes démons. Nous allons donc passer au Livre II intitulé le Duo prophétique, dont le premier chapitre est consacré à Aristote.

S'ouvrent alors 5 livres racontant La Vita d'Aristote :


  1. Dialogues
  2. Panégyrique
  3. Récit de Collagène de Mégare
  4. Le siège d'Aornos
  5. Les logions


Etudions particulièrement le livre des Dialogues.


Résumé


Alors que les sages astrologues venaient de repérer une comète inconnue et que l'assemblée se réunissait sur l'agora, tentant de découvrir le message que les cieux voulaient transmettre aux hommes, imaginant la venue d'un Dieu païen parmi eux, Aristote naquit. Son père le prit dans ses bras et dit : " Puissances célestes, je vous confie mon fils. Donnez lui une vie droite et juste. Que son cœur soit pur, son intelligence éveillée et sa vertu sans faille. Que votre sagesse guide ses pas et ses pensées, afin que son existence soit comme un chêne solide à l’ombre duquel les malheureux viendront se reposer. ".

Un jour où le jeune Aristote, âgé de cinq ans, se rendait au temple du faux dieu Apollon, une force l'immobilisa et un éclair brisa le bâtiment. Dans l'esprit de l'enfant une voix retentit : "Voilà ce que ma puissance réserve aux idoles qui se font honorer comme des dieux. Cherche le Dieu unique, cherche la Vérité et la Beauté, car un jour viendra celui qui restaurera tout". L'enfant questionna alors sa mère cherchant la Vérité, mais elle était incapable de lui répondre et ne pouvait lui offrir que son amour.

Aristote vivait désormais en Macédoine et suivait les préceptes de son maître Epimanos. Il se questionna alors sur la différence entre les hommes et les animaux et établit que l'homme devait avoir un esprit, contrairement aux animaux qui ne peuvent pas changer de comportement par eux mêmes.

Plus tard, alors que le roi de Macédoine est mourant, toute la population prie les faux Dieux, Aristote quant à lui se questionne de nouveau. Cette âme unique que l'homme possède et qui nous différencie des animaux, survie t'elle à cette vie? Qu'advient-il de l'âme immatérielle après la mort matérielle? Aristote conclut donc que la vie future de l'âme, celle qui viendra après la mort et la destruction des chairs, se prépare dès aujourd'hui.

A l'âge de 15 ans, en observant les mœurs d'un paysan révéla qu'il n'était pas raisonnable de prier plusieurs dieux, et qu'en toutes choses, l'unité est préférable à la division. Aristote se rendit plus tard à Athènes où il rencontra Platon. Le professeur Platon le testa et fut impressionné de sa maîtrise inné du syllogisme. Ainsi il devint le disciple préféré de Platon et pu apprendre à ses côtés. Mais un jour il décida de quitter son maître n'étant plus en accord avec lui. Aristote pensait que l’esprit ne fait qu’observer et constater et qu'alors les idées ne sont que la faculté de l’homme à voir ce qui l’entoure, rendant intelligible l’essence des choses.

Il est maintenant temps pour Aristote de fonder sa propre école fondée sur la logique et la métaphysique.  Il démontra que Dieu est unique et nota ensuite le mouvement parfait des astres, les astres étant de nature divine. Lors d'une discussion avec l'un de ses disciples le questionnant sur la morale, Aristote révéla que la nature de l’homme est de vivre en collectivité.
Le bien de l’homme, c’est à dire ce qui tend à réaliser la perfection de sa propre nature, est donc une vie vouée à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. L’homme ne fait le bien qu’en s’intégrant pleinement à la cité. Aristote fait alors le rêve d'une cité merveilleuse où tous vivaient en parfaite harmonie. Cette cité s'appuyait sur l'équilibre de trois classes : celle des producteurs, celle des gardiens et celle des philosophes rois.

Aristote laissa la responsabilité de son école à ses meilleurs élèves et entreprit un voyage.  En Attique, Aristote rencontra un ermite qui pensait être heureux de vivre ainsi à l'écart, sans avoir besoin de rien ni de personne. Alors Aristote lui expliqua que la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres affirmant ainsi la nature sociale de l'homme et l'importance de l'amitié. C'est d'ailleurs à propos de l'amitié que lors d'une réception Aristote dit : "L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. [...] Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter. "

Aristote était maintenant au soir de sa vie, il corrigea les dires d'un jeune philosophe. Mais le prophète craignait que ces idées se propagent rapidement et espérait que d'autres viendraient pour poursuivre son œuvre, prophétisant la venue de Christos. Aristote mourut à Chalcis, empoisonné par un esclave originaire d’Athènes.


Extrait


Dialogues
V. L'errance



Aristote ayant atteint l’age de quinze ans, il perdit père et mère, et fut confié à la tutelle d’un proche parent, Proxène, lequel vivait dans des contrées reculées, entre Stagire et Athènes. Le jeune orphelin était éduqué au rude travail de la terre. Cette condition ne le satisfaisait guère, persuadé que son esprit était plus capable que ses mains. Il faisait souvent la rencontre d’humbles paysans, avec lesquels Proxène travaillait. Il admirait certes leur goût pour la vie simple, loin des fastes somptueux et du luxe qui, il le pressentait, conduisaient certainement au vice. Mais Aristote s’étonnait cependant de leurs coutumes.

 Un jour, il vit l’un d’eux se livrer à la prière. Aristote se souvint de son dernier dialogue avec Epimanos, et voulut prendre le paysan en défaut.

 Aristote : "A qui adressez –vous vos prières, brave homme ?"

 Le paysan : "Et bien aux dieux, mon jeune ami."

 Aristote : "Aux dieux ? Mais qui sont-ils ?"

 Le paysan : "Ils sont Aphrodite, Apollon, Arès, Artémis, Athéna, Déméter, Dionysos, Hadès, Héra, Hermès, Héphaïstos, Poséidon, et le plus grand de tous, Zeus. Chacun siège à Olympe."

 Aristote : "A Olympe, où est-ce ?"

 Le paysan : "C’est une cité merveilleuse, perchée en haut d’un mont que nul n’a jamais vaincu. Vois-tu le mont Athos ? Et bien l’Olympe est cent ou mille fois plus élevé, un truc du genre."

 Aristote : "Mais vous même, n’avez vous jamais tenté de grimper sur cette montagne ? N’êtes-vous pas curieux de voir de vos yeux ces divinités que vous priez chaque jour ?"

 Le paysan : "Oh non, jeune homme. Je ne suis qu’un humble paysan. Ma place est ici, non sur l’Olympe."

 Aristote : "Mais alors, comment pouvez vous croire en la réalité de ces dieux, si vous n’avez point constaté leur existence de vous même ?"

 Le paysan : "Parce qu’on m’a enseigné qu’ils existaient, et qu’il fallait que je les prie pour que ma récolte soit meilleure, et que mes vaches deviennent grasses."

 Aristote : "Voilà bien une chose étrange, vous ne priez pas par amour pour le divin mais par appétit terrestre. Je pense pour ma part qu’il est irrationnel de rechercher le matériel dans le spirituel. Mais à dire vrai, il n’y a pas que ça que je trouve irrationnel dans ce que vous me dites."

 Le paysan : "Que me reprocheras-tu encore ?"

 Aristote : "Et bien, il y a une chose que je ne comprends pas : pourquoi donc prier plusieurs dieux ?"

 Le paysan : "Ainsi que je te l’ai dit, c’est ce qu’on m’a enseigné, qu’ils étaient plusieurs, et c’est ainsi depuis la nuit des temps."

 Aristote : "Voilà bien une chose compliquée inutilement. Au lieu de plusieurs divinités, ne serait-ce pas plus pratique de n’en louer qu’une seule ?"

 Le paysan : "Tu commence à me courir, jeune voyageur. Je t’en pose des questions, moi ? Je te demande si tu mets des braies ou des frocs ? Maintenant, laisse moi à mes méditations."

 Aristote : "Non, non, je n’en ferai rien. Tu dois d’abord admettre, brave homme, que prier un seul dieu serait plus logique. Qu’attend t-on d’un dieu, sinon qu’il soit tout puissant et omniscient, qu’il soit un ? Rendre grâce à plusieurs dieux, c’est comme fragmenter en autant de parties le pouvoir qu’un seul pourrait réunir en lui. Je crois qu’en toutes choses, l’unité est préférable à la division."

 Le paysan : "Peut être."

 Aristote : "Non, certainement. Le divin est un Tout unique et le divin est la perfection, donc la perfection est unité. L’unité est la forme idéale des choses.

 Le paysan : "Mouais, enfin moi, jeune homme, je suis bien trop stupide pour entendre ton charabia. Je suis loin d’être lettré. Si je te donne un conseil, me laisseras-tu en paix ?"

 Aristote : "Et bien oui, cela me convient."

 Le paysan : "Prends la route d’Athènes, si Proxène te le permet, et tu y trouveras un professeur qui saura t’écouter. On le nomme Platon."

 Aristote : "Merci, brave homme."

Et Proxène d’envoyer Aristote, les dix-huit printemps révolus, à Athènes, trop heureux que ce piètre paysan le quitta.


Questions



  1. Pourquoi l'ermite ne peut-il pas être homme et ne peut-il pas être heureux?
  2. Quel est la nature de l'homme? Comment s'accomplit-il?
  3. D'après Aristote, qu'est ce qu'un véritable ami?
  4. Expliquez cette phrase : "Je crois qu’en toutes choses, l’unité est préférable à la division".

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Message par Oree Ven 1 Jan 2016 - 19:16

Questions


  1. Pourquoi l'ermite ne peut-il pas être homme et ne peut-il pas être heureux?

    Vous ne vouliez pas dire seul à la place d'homme ? La vertu est une pratique que l'homme ne peut exprimer qu'avec ses pairs affirmant ainsy sa nature sociale et l'importance de l'amitié.

  2. Quel est la nature de l'homme? Comment s'accomplit-il?

    La nature de l'homme est de vivre en collectivité. Il doit vouer sa vie à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. L’homme ne fait le bien qu’en s’intégrant pleinement à la cité.

  3. D'après Aristote, qu'est ce qu'un véritable ami?

    Un véritable ami est une personne qui peut compter sur vous et sur lesquel vous pouvez toujours compter.

  4. Expliquez cette phrase : "Je crois qu’en toutes choses, l’unité est préférable à la division".

    Parce que l'unité fait la force. Une force pour combattre le mal. Une force de conviction. C'est sans doute sur l'unité que repose la vie en communauté. Parce que l'unité c'est le partage. Le partage de la foy. Parce que l'unité permet d'avancer justement sur le chemin de la foy.

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Message par Oree Lun 11 Jan 2016 - 17:37

chentyt a écrit:Ce que veut dire Aristote, c'est que l'homme a besoin de vivre entouré de ses semblables pour être réellement un homme. S'il vit entouré d'animaux ou de plantes, comme l'ermite, il n'est pas pleinement un homme, car il ne vit pas entouré de ses pairs et ne peut exercer sa capacité à vivre vertueusement. Car, bien sûr, comme vous l'avez montré, seul un homme en société, donc entouré de ses pairs, peut être réellement vertueux. Ainsi, il est facile de ne pas être avare quand on vit sans argent et sans bien ou de ne pas faire du mal à son prochain quand il n'y a pas de prochain autour de nous. C'est pour cela qu'Aristote montre que l'ermite ne peut finalement pas être vertueux et qu'il ne peut pas être pleinement un homme pour cela.

Poursuivons !


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Leçon 12 : Le Statut de Christos

Le second chapitre du Livre II (Le duo Prohétique)du Livre des Vertus est consacré à Christos. Cependant, afin de mieux comprendre la place de Christos au sein de l'Eglise Aristotélicienne, nous allons nous pencher sur le texte de référence dogmatique intitulé "Le statut de christos".


traduit à l'abbaye Cistercien de Noirlac le 2ème jour du mois de janvier de l'an de grâce 1454

Le statut de Christos.


Chapitre premier: La nature de Christos

Dans son infinité bonté Dieu tout puissant n'a pas voulu que l'homme resta abandonné à lui même...

Aristote, le grand prophète qui eu accès à la révélation divine, avait prédit qu’un homme élu de dieu incarnerait l’amitié vertueuse en vouant sa vie aux autres. « Aimez-vous les uns les autres » allait être sa devise.
En effet, jusqu'à l'arrivée de ce messie, les règles de la "solidarité" seront internes à l'ethnie; au-delà de l'ethnie se trouvent des populations à exploiter.

Cet homme élu de Dieu arrivera dans une période de débâcle, manifestera la volonté d'aller "enseigner toutes les nations" et il aura contre lui ceux qui refusent cette vision et il comploteront contre lui jusqu'à vouloir le tuer. L’élu aura le choix entre « rentrer dans les rangs » ou se sacrifier pour montrer à dieu que l’homme peut atteindre l’amitié parfaite, vertueuse et unitive jusqu'à se sacrifier pour les autres sans rien attendre en retour.

Chapitre deuxième: les titres de Christos

Il est messie, guide et miroir de la divinité.

Chapitre troisième: Le Salut.


C'est ainsi que Christos est venu parmi nous, mais la haine qui obscurcit les esprits aveuglât les hommes, et rejettant le message d'amour ils le crucifièrent comme on égorge un agneau sans défense. Lui, aimant jusqu'à la fin, Homme parfait pur de tout péché accepta ce sort avec humilité, afin de réparer par son sacrifice volontaire les péchés de tous les hommes passés, présents et futurs et pour établir à jamais l'amitié entre les hommes et avec Dieu.

C'est donc par ce sacrifice que Christos apporta le salut aux hommes, afin qu'ils puissent être sauvés en accomplissant les œuvres de Dieu, c'est à dire:

L'adhésion à l'Eglise Aristotélicienne qu'il a fondé, la Foi en l'enseignement d'Aristote, et l'union, l'obéissance et l'imitation de Christos, qui est venu sur terre pour donner force et majesté aux enseignements de Dieu consignés dans les livres de la Révélation.


Questions



  1. Expliquez l'expression "Aimez-vous les uns les autres".
  2. Pourquoi Christos accepte-t-il le sacrifice?
  3. Qu'a fondé Christos?

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Message par Oree Lun 11 Jan 2016 - 17:38


Questions



  1. Expliquez l'expression "Aimez-vous les uns les autres".

    L'amour est vertu première. Aimer devient un impératif et non plus un sentiment que l'homme dispense au gré de ses affinités. Dieu aime tellement Christos qu'il consent à le livrer pour le salut des hommes sans rien attendre en retour. Christos aime à la manière du Très Haut. Je dirais qu'aimer c'est faire perdurer l’œuvre de Dieu. Et puis avant l'arrivée du messie les règles de la solidarité étaient internes à l'ethnie.

  2. Pourquoi Christos accepte-t-il le sacrifice?

    Si Christos accepte le sacrifice c'est pour montrer à Dieu que l’homme peut atteindre l’amitié parfaite, vertueuse et unitive jusqu'à se sacrifier pour les autres sans rien attendre en retour.

  3. Qu'a fondé Christos?

    Christos a fondé l’Église Aristotélicienne.
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Message par Oree Lun 11 Jan 2016 - 17:39

chentyt a écrit:
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Leçon 13 : La vita de Christos

Passons à l'étude de la Vita de Christos.


Résumé


Prologue
Trois siècles après qu’Aristote a révélé la parole divine, ceux qui avaient foi en l'éternel étaient encore confrontés à la toute-puissance de divers cultes païens qui sacrifiaient à leurs multiples faux dieux et dont certains s’étaient approprié les enseignements d’Aristote pour mieux les détourner. Mais la vraie foi n’était pas absente des âmes des hommes et des femmes de l’époque, elle se confrontait chaque jour aux convictions erronées de ces pécheurs. Tous les vrais croyants attendaient que la prophétie d’Aristote se concrétise et que le messie arrive pour confirmer le message de l’éternel.

Enfance
Jeshua naquit à Bethléem, en Judée, il semblait, à tous ceux qui le virent, être touché par la grâce divine, car il rayonnait de douceur et de calme. Le Roi Mistral IV entendit parler de la prophétie qui entourait Jeshua, voici ce qu'on lui avait dit : " Jeshua est le messie, le guide, le miroir de la divinité. Il est annoncé par Aristote et, selon sa prophétie, il apportera aux hommes la bonne parole et confirmera les préceptes Aristotéliciens. Son influence sera grande et ses disciples nombreux, qui se reconnaîtront en lui et en Aristote pour les millénaires à venir. Vous pourrez le trouver à Bethléem. " Il lança donc ses gardes à la poursuite de l'enfant, leur ordonnant de l'assassiner. Prévenue en songe, Maria pris la fuite. La famille s'installa à Chypre jusqu'à ce que la menace fut levée, lors de la mort de Mistral. Maria et Giosep rentrèrent en Judée et décidèrent de renommer leur fils Christos. Christos passa donc son enfance à Nazareth, où Giosep et Maria enseignèrent à leur enfant les principes de la vertu. Christos faisait preuve dans ce domaine d’une réceptivité extraordinaire. Il ne faisait pas qu’appliquer ces préceptes: il les vivait pleinement. Il respirait la vertu et tous les habitants du village étaient inspirés par son exemple.

Retraite dans le désert
Ayant atteint l'âge d'homme, Christos décida de quitter ses parents pour parcourir le monde et aider son prochain. Débutèrent ainsi les premiers prêches, sa force de persuasion était telle que tous ceux qui croisèrent sa route furent convaincus. Mais Christos ressentait lui-même le besoin de se retirer pour se recueillir et mieux contempler le monde. Aussi, il pénétra dans le désert.  Pendant son périple dans le désert, la créature Sans-Nom tenta de le dévoyer, mais Christos lui dit : “Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les seuls à savoir aimer sans rien attendre en retour. Il ne t’a pas donné ce titre, vile créature, car tu n’as pas de cœur, car ton âme est noire comme le jais. Certes, le monde, créé par Dieu, est source de mille plaisirs. Certes, c’est lui rendre hommage que de savoir les apprécier à leur juste valeur. Mais ces plaisirs doivent être dégustés et non dévorés. Seule la vertu, telle que nous l’a enseignée le prophète Aristote nous permet d’apprécier les plaisirs du monde sans tomber dans le vice et le péché. Car le péché est la négation de la perfection divine. L’abandon total aux mille plaisirs s’accompagne du détournement de l’amour de Dieu, alors que le goût simple et mesuré de la création divine ne peut se faire que dans l’amour de son créateur. Alors va t'en!" Aussitôt, la créature sans nom, qui rampait à ses côtés, disparut, le laissant aux portes du désert. Sa retraite avait ainsi durée quarante jours.

Les apôtres
A cette époque, les habitants du pays de Judée vivaient dans un état de péché permanent et détournaient de plus en plus leurs regards de la transcendance et du Très-Haut. Christos était redescendu dans la civilisation, et prêchait la bonne nouvelle et le message d’Aristote sur les places des villages. Il disait : " Repentez-vous ! Confessez-vous de vos pêchés, car le Très Haut n’aime pas voir le vice envahir la cité des Hommes. " ou encore " Suivez-moi. Vos métiers, vos biens, vos outils pourront attendre que vous terminiez votre mission. Car pour l'heure, je vais vous faire bâtir, en l'Eglise, le plus bel instrument de paix. Sachez le, je vous enseignerai la sagesse d’Aristote et le message de Dieu, mais vous devrez apprendre l'altruisme et l'abnégation." En se soulevant contre des païens voulant sacrifier un mouton, Christos trouva douze hommes qui voulaient le défendre et qui devinrent ses apôtres. Marchant de ville en ville Christos répandit la bonne nouvelle, il disait souvent : "Aimez Dieu comme Il vous aime et vivez en toute amitié avec les autres, comme vous l'a enseigné Aristote." ou " Croyez en l’amour que Dieu vous porte, et aimez Dieu à votre tour. " Et il répétait: "Que votre solidarité ne connaisse pas de frontières ! Souvenez vous, mes amis, qu'Aristote vivait dans un pays d'une culture peu tolérante pour les autres peuples. Aujourd'hui, vous devez savoir que toutes les nations ont droit au respect et leur peuple à la liberté et à notre amitié." Enfin, il concluait: "De même, la solidarité et l'amitié ne sauraient être restreintes par une frontière des sexes. Car les hommes comme les femmes sont les enfants de Dieu et en cela, ils sont égaux."

Création de l'Eglise
Tout le monde se pressait autour de Christos qui leur expliqua que les fidèles de Dieu, ceux qui ont appris l’enseignement d’Aristote, doivent former une communauté de vie, permettant à chacun de vivre dans la vertu si elle est unie dans l’amitié réciproque que chacun de ses membres se doit d’éprouver envers ses semblables. Christos devint donc le père de cette communauté, prenant Titus comme second, prêt à bâtir une Eglise titanesque. Christos nomma les apôtres episkopoi (évêques) leur donnant la charge du Salut de leurs ouailles. Ils devaient alors se comporter en modèles, car un mauvais guide trace une mauvaise route à ceux qui le suivent. Lorsque la foule se fut dissipée, les gardes romains arrivèrent. Ils étaient venus arrêter Christos pour avoir troublé l'ordre public. Mais, à la surprise générale un centurion romain s'agenouilla devant lui pour lui demander de faire partie de sa communauté. Alors, Christos mouilla le visage du centurion de l'eau de la fontaine en l'absolvant de ses péchés. Puis, il fit de même à ses apôtres. Il disait : "Vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence".
Les évêques devront se consacrer entièrement à Dieu, l’amour humain dans ce qu’il a de personnel leur étant interdit, se devant aimer les humains et non un humain. Ces restrictions leur permettront de mener à bien leur laborieuse tâche. Afin de les seconder, ils pourront nommer d’autres guides, d’autres bergers ayant la charge de chaque cité. Les évêques devront aussi laisser leurs armes, car les armes sont sources de violence alors que leur mission est d’enseigner l’amitié et l’amour de Dieu.

Le sacrifice
Suites aux dernières paroles de Christos, Daju quitta la table, furieux, corrompu par la Créature Sans Nom. Plus tard, il revint accompagné des gardes qui venaient arrêter Christos pour complot. Le procureur Pierre Ponce le condamne d'abord au bannissement, mais Christos répliqua que dans n'importe quelle ville il ferait la même chose qu'ici ; ce qui conduisit Pierre Ponce à le condamner à être supplicié puis crucifié. Durant tout son supplice il ne poussa pas un cri. Il pria tout au long de cette journée horrible. Il mourut au soir, et fut emporté par les anges pour rejoindre Dieu.


Extrait


La Vita de Christos - Chapitre 4

Ayant atteint l’âge d’homme, Christos décida de quitter ses parents pour parcourir le monde et aider son prochain. Il partait avec des idées mûres sur les préceptes d’Aristote et le message de Dieu.

 Ayant fait ses adieux à ses parents, il s'aventura dans le pays de Judée. Il marcha sur des chemins escarpés, grimpa des montagnes, descendit dans des plaines, traversa des cours d'eau.

 Durant ces pérégrinations, il rencontra de nombreuses personnes, souvent vêtues de haillons, qui cherchaient dans l'errance et la méditation un moyen de parvenir à une plus ample vérité. Christos échangea avec nombre de ces gens, s'enrichissant de leurs expériences et de leur humanité.

 Mais il vit aussi des farfelus et des extravagants, des fous et des reclus... Bref, nombre de ces vagabonds refusant par misanthropie la société et la vie dans la Cité.

 Alors, il essayait d'approcher ces pauvres humains; il leur parlait et leur expliquait la philosophie d'Aristote et les enseignements du Très Haut.

 " Aristote, disait-il, nous a appris que l’homme sage doit participer à la vie de la Cité. Vous mes amis, regardez-vous, êtes-vous heureux ? perdus que vous l’êtes au milieu de nulle part ? Mes amis, sachez que l’Homme est par nature fait pour vivre au sein de ses semblables. "

 Ayant dit ceci, Christos nuança tout de même ses paroles :

 " Mais n’oubliez pas, que chaque homme a aussi une individualité, chaque homme a son propre rapport avec Dieu et avec la nature. Aussi, pour ne pas oublier cela, et pour trouver en soi les ressources nécessaires à la réflexion, il plaît à Dieu que vous puissiez vous retirer de temps en temps, au-delà de la ville, afin de vous retrouver en vous même, dans la prière et le calme, la quiétude et la concentration de votre esprit.

 Les retraites sont alors un moyen pour vous de prendre du recul par rapport à la cité, et ce pour mieux la contempler, et mieux l’apprécier. "

 Sa force de persuasion était telle que tous ceux qui croisèrent sa route furent convaincus. Et après avoir parlé avec Christos, ils retournaient en Ville en suscitant chez les citadins la surprise et la joie.

 En effet, les temps étaient durs, et chacun attendait la venue d’un messie. Or, ces jours-là, beaucoup rentrèrent chez eux en disant :

 "Christos, notre sauveur, est arrivé, comme il est dit dans la prophétie d’Aristote. "

 Mais Christos ressentait lui-même le besoin de se retirer pour se recueillir. Aussi, il s’isola du monde en pénétrant dans le désert. Sa retraite spirituelle dura quarante jours.





Questions


  1. Dans le Chapitre 4, quelle nuance Christos apporte-t-il aux propos d'Aristote?
  2. Qui sont les premiers évêques? Quel est leur rôle et quels sont leurs droits et devoirs?
  3. Expliquez cette phrase : "Que votre solidarité ne connaisse pas de frontières !".

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