An de grasce 1466

01/12/1466 "Sarabande angevine"

Chinon (AAP) – En cet octobre de 1644, au cœur du Royaume de France, une guerre explosa entre l'Anjou et la Touraine. Plus de 200 combattants, tous grades confondus, y compris ceux venus en défense, s’affrontaient dans des combats sanglants. On se battait à Vendôme et à Tours et Chinon était prise. Le motif en était : trois caraques coulées et les têtes des trois hommes jugés responsables demandées en échange : celle du bourgmestre de Chinon Balt d'Oron, celle du prévôt de Touraine Oromé, puis celle du neveu de Balt, Egile. De grands palabres entre le Duc de Touraine et Rose , Chef d'une armée angevine, secondée par ses sbires, tels que la Teigne ou MarielaDamnée, animèrent la grand'place de Chinon. Et c'est ainsi que la guerre prit de l'ampleur.

Devant le nombre de blessés, un hôpital de campagne fut installé vers Poitiers. Orthon de Gwynbleid, Garde Royal, gravement blessé, y séjourna. Orthon fait partie de l'armée ''Les Lions de Guerre'' dont le chef est Sancte. :
O de G : L'armée royale des "Lions de Guerre" où se trouvait la Reyne, stationnait à Chinon. Son double rôle était de protéger la belle cité reconquise d'autres incursions et de rester prête à bondir... Le 3 novembre, au Nord de l'Anjou, les armées de Didier de Sars et du connétable Coleen investissaient La Flèche et Craon... Dans le même temps, les armées ennemies, se mettaient en marche sur Angers et Saumur. Le 6 novembre, deux armées angevines entrèrent dans Saumur alors qu'une troisième passait la frontière du Poitou vers Thouars. Le lendemain, les 3 armées angevines fonçaient sur Poitiers. Dans le même temps, l'armée royale avait quitté Chinon et découvrait Saumur vide, puis entrait en Poitou. Le 9, Angers était investie, le conseil renversé. Les cohortes angevines tentèrent de prendre Poitiers faisant de nombreuses victimes. La mairie sut résister avec panache. Le 11 novembre, l'armée des Lions de Guerre poussa sur Poitiers et une escarmouche se transforma en bataille...

La Flèche et Saumur flambaient en des combats sans nom, au cœur de la bataille, Bleuet, petit soldat de l'armée des Lions de Guerre témoigne. C'était sa première bataille :
B : Avec mon fiancé Montana, nous ne sommes pas dans la même armée, il est à La Flèche et je suis à Saumur. Nous avons été en surveillance pendant 3 semaines, très impatients, nous les ''jeunes'' comme dit le capitaine Sancte... Le soir de la première bataille, la tension était telle que nous ne parlions pas. Mais j’étais sûre que tout allait bien se passer car nous étions les Lions de Guerre. Comme je me trompais ! La 1ère nuit, je me suis battue si fort que j'en ai tué deux. Puis on cherchait qui il nous restait. J’avais perdu mes amies cette nuit-là. J'ai remercié les étoiles de me protéger. La 2ème nuit, à l’arrière, j'ai fait ce que je devais. Ho ! ne m'en voulez pas. Je ne me suis même pas reconnue et j'ai encore perdu d'autres amis. Comme j'ai pleuré, c’était entre de la tristesse et beaucoup de colère. Le 3éme jour, je me suis déchaînée et la bataille a été sanglante mais je m'en suis sortie sans une égratignure et si je devais le refaire, oui, je me rebattrais pour la Couronne...

Soudain, les belliqueuses armées angevines envahirent le Poitou, pour une histoire ancienne de Château Angevin pris lors de la dernière guerre ! Les combats s'engagèrent. Thouars était en danger, puis Poitiers ! Mais, ''Poitevin devant, jamais ne se rend'' ! Ils étaient prêts et les combats commencèrent. Dès lors, c'est sur les deux fronts que les Angevins guerroyaient. Les deux Capitaines de l'armée poitevine,Alban Castagnier et Nadjka de Castelfranco étaient en alerte et cette dernière, prise à froid, n'était pas dupe.
N. : Je posais à peine le pied à Saintes, fête entre amis le soir que paf, au matin, l’entrée en Poitou d’une armée angevine qui soit-disant s’était trompée de chemin ! Bien sûr, on n’en a rien cru. Le jour même je rassemblais deux lances de Saintais prêtes à venir défendre le comté. Malgré l’imminence de la menace, les poitevins se sont très rapidement mobilisés, sauf dans certaines villes comme Niort où malheureusement le relais semble avoir été peu effectif. Alors que les renforts allaient rejoindre Poitiers, les Pictaves attaqués par trois armées ont tenu le siège vaillamment. »

A Thouars, le bourgmestre Hutrick Feldmann fait le dos rond.
H F.: Thouars était perdue alors il fallait que les autres soient protégées quitte à sacrifier ma ville. Bien sûr ce n'est pas ce qui est arrivé grâce au Très Haut. Mais, j'ai vécu une très grande frustration de voir les personnes partir défendre Poitiers et devoir rester ici à Thouars par obligation municipale. Quand les premiers blessés ont afflué, j'ai pris conscience que je n'étais pas inutile, qu'il y avait d'autres moyens de participer à la guerre, autrement que par les armes. Frustration, impuissance, mais ne pas se décourager, rester fort et debout, voilà le résumé de mon vécu sur cette guerre...

Plus tard, Poitiers regorgeait d'Angevins immobilisés. Ceux-ci n'avaient rien des monstres sanguinaires qui hantaient les champs de bataille mais ils étaient des gens sensibles qui voulaient défendre leur indépendance, leur province, leurs proches. C'est parmi eux que se trouve Arsene. Pas Angevin pour deux sous celui-là, il était là attiré par la bataille et le sang. Il raconta qu'il venait de Genève et était partisan de l'Hydre.
A: La guerre a commencé pour moi il y a déjà quelques années. L'Anjou n'est qu'un épisode de plus dans une quête du chaos. Nous avons toujours été du côté de ceux qui prennent les armes afin de prendre en main leur destin, de ceux qui se battent contre une autorité moins légitime que la loi qu’ils se donnent à eux mêmes... Nous sommes déterminés à profiter de chaque occasion qui s’offrira à nous pour venir faire couler du sang royal. Même asservis nous continuerons la résistance... Je vois également sur certains visages le dégoût de la guerre. Et à ceux là j’ai envie de demander si leur vie doit être sacrifiée pour le maintien d’un ordre social qui est imposé ?... Vous confondez vivre et respirer !

Et depuis ? Les Angevins et leurs alliés ont laissé Poitiers derrière eux et passé les lignes des armées de la Reine. Ils se regroupent en ce moment en Rouergue, auprès du félon Namaycush.

Mortemer

[RP] Mais ils sont où ?... Mais ils sont où les royalos ? : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2385145
[RP] Hôpital mobile Poitevin : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2387283
[RP] Un Comté dans la tourmente : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2386906

suite angevine S66E02 : http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=93687
batailles de Poitiers S66E03 : http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=93741
il faut sauver le soldat Bleuet S66E04 : http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=93814
et Paf le Poitou ! http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=93866
les routiers sont sympas S66E05 : http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=93891